Le Conseil Missionnaire indigéniste (CIMI), lié au réseau REPAM (maître d’oeuvre du Synode), a reçu 2 milions de dollars de la fondation américaine, multi-milliardaire, pro-avortement et pro-gender. Répondant aux questions pugnaces d’Edward Pentin lors du briefing quotidien, l’archevêque brésilien Paloschi, directeur du CIMI, ne cherche même pas à nier, s’inquiétant seulement qu’on puisse l’accuser de manœuvres frauduleuses. Résumé d’AM Valli.

Voir l’article d’Edward Pentin sur NCR

Mgr Paloschi

Étrange, donc vrai

AM Valli
18 octobre 2019
Ma traduction

Le CIMI (Conseil Missionnaire Indigéniste), organisation co-fondatrice du REPAM (Réseau Ecclésiastique Pan-Amazonien qui regroupe les évêques, religieux et laïcs des neuf pays de la zone amazonienne et qui par la volonté du Pape a travaillé étroitement avec le Vatican pour l’organisation du synode actuel) a reçu plus de deux millions de dollars de la Fondation Ford, une organisation pour l’IVG et la théorie des genres.

L’affirmation, rapportée par Diane Montagna (Life Site New), a été faite dans la salle de presse du Saint-Siège par le journaliste Edward Pentin, du National Catholic Register, qui a porté à l’attention de l’archevêque Roque Paloschi, de Porto Velho, Brésil, les enquêtes du journaliste brésilien Bernardo Küster, lequel a justement découvert que le CIMI a reçu un financement important de la Fondation Ford. Mais l’archevêque Paloschi, qui est le directeur du CIMI, a évité d’entrer dans le vif du sujet.

« La base de données des subventions de la Fondation Ford – dit Pentin – montre que de 2010 à 2015, la Cimi a reçu près d’un million de dollars de la Fondation, tandis que le Conseil indigène de Roraima, expression du CIMI, a reçu un million deux cent mille dollars de 2006 à l’an dernier », et pourtant « on sait, surtout aux États-Unis, que la Fondation Ford est une organisation qui soutient ouvertement l’IVG, et qui est également favorable aux idéologies de gender.

D’où la question adressée à l’Archevêque Paloschi:  » Pouvez-vous nous dire pourquoi votre organisation, qui fait partie de la Conférence épiscopale brésilienne, accepte des fonds de cette fondation, compte tenu du fait que les fonds, finançant le REPAM, financent également ce synode?

Dans sa réponse, Mgr Paloschi a reconnu que « les chiffres sont sur Internet » et n’a donc pas nié avoir reçu des fonds de la Fondation Ford, mais il a évité d’aborder la question liée au fait que la Fondation soutient des politiques contraires à la morale catholique et s’est plutôt concentrée sur le fait que les comptes du CIMI étaient contrôlés tant « à l’intérieur » que « à l’extérieur » du gouvernement fédéral.

Apparemment plus préoccupé par la possibilité d’être accusé de fraude que de manque de cohérence, l’archevêque a souligné que son « compte bancaire personnel » a déjà été vérifié par « une commission gouvernementale », qu’il y a eu « deux enquêtes parlementaires, au niveau régional et national », qu' »aucune erreur n’a été trouvée » et enfin « aucune accusation formelle ».

Aucun démenti n’a toutefois été opposé quant au financement reçu de la Fondation Ford.

N’est-il pas très étrange que des organismes toujours prêts à se déclarer anti-occidentaux et anticapitalistes se laissent ensuite financer par une organisation qui est une expression de l’Occident capitaliste riche? Et encore plus étrange que les organismes catholiques reçoivent des fonds de ceux qui soutiennent l’avortement et la théorie du genre?

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