Ce sont de « simples catholiques », et chacun à leur façon, ils traduisent le désarroi que suscite chez eux ce pontificat… que je ne veux pas qualifier ici par respect pour le ministère. Leur voix n’a-t-elle aucun droit à être entendue?


(De C.)

Il n’y a pas besoin d’être à l’autre bout du monde (1), malheureusement, pour se rappeler ce que les protestants historiques disaient déjà des catholiques dans le pauvre Royaume de France du XVIème siècle au sujet des processions, des statues, des saints  et de cette forme d’idolâtrie, et comment ont commencé dans ce sens les premières actions de violence. Et ce rejet des représentations catholiques par les protestants historiques était encore bien présent, même si c’était plus dans les esprits que dans les actes stricto sensu, il n’y a pas si longtemps quand la France avait encore de la pratique religieuse et que l’Église Catholique n’avait pas honte d’affirmer ce qu’elle était et ne recherchait pas être comme les autres. Sans oublier que le rejet des images, qui ne date certes pas d’hier y compris chez les chrétiens d’orient au premier millénaire, est encore bien présent notamment chez les adeptes de Mahomet, qui y ajoutent aussi pour les Chrétiens le qualificatif d’idolâtres, à cause du Dieu, en trois personnes et qui leur fait les classer parmi les croyants qu’ils appellent (improprement) « du livre », à la dernière des places des trois monothéismes.

Cette affaire de statues, si elle n’était pas si grave, me fait penser aux travaux de découpage et de coloriage organisées dans les temps de catéchisme (parce que pour les enfants ce serait trop compliqué de les faire lire et apprendre les prières) et que les enfants déposent devant l’autel de l’église de la paroisse le dimanche suivant. Et tout le monde de s’attendrir : « comme ils sont mignons. Ils prient à leur façon ».

Les organisateurs de ce synode ont-ils été des inconscients infantilisés (vieux ecclésiastiques dépassés et laïcs insuffisamment formés) qui ne comprennent rien ?  Sont-ils plutôt et c’est pire encore, des orgueilleux qui pensent que tous les hommes (comme les enfants) n’ont pas les capacités à être amenés à Dieu, par le chemin de l’élévation. C’est pourquoi, il leur faut donner, des artifices, version pirogues et statuettes, et… découpage-coloriage ?  Mais tout cela n’a-t-il pas commencé quand la liturgie « classique » a été jetée arbitrairement au rebut à partir des années soixante du siècle dernier, ce synode en étant l’exemple final, même si l’on n’est jamais sûr du pire.

Ou bien et c’est plus grave encore, cela a été fait sciemment pour discréditer la Romanité. Mais là, je préfère ne pas l’envisager.

Mes pensées et mes prières vont à tous les formidables prêtres catholiques (oui, il y en a) qui sont dans ces régions où ils sont rares, de l’Amérique du nord, du centre et du sud, d’Asie jusqu’à l’Himalaya, du Pacifique et de toutes ses îles, mais aussi de notre pauvre Europe, où là aussi, ceux qui pensent depuis toujours que les catholiques sont des idolâtres, sont de plus en plus nombreux.

Que Dieu ait pitié de nous. Et que les martyrs de la foi catholique qui sont allés évangéliser les contrées lointaines, sans rien perdre de ce qui faisait la spécificité catholique, intercèdent pour nous.


(De F.)

Six ans de Bergoglio

Après l’élection de François, en mars 2013, tout le monde (pas moi) a cru qu’on était passé de l’obscurité du pontificat de Benoît XVI à la lumière d’une nouvelle aurore . On allait voir ce qu’on allait voir : une Eglise vertueuse et pauvre, pour les pauvres, une Eglise enfin miséricordieuse qui ferait revenir en masse les pécheurs, un élan évangélisateur sans précédent, des missions florissantes en Amazonie ou ailleurs.

Or, six ans après, nous observons :

  • Un pape qui persiste à se confier, sans garanties, à un ennemi athée de l’Eglise.
  • Un pape dont on n’arrive pas à savoir s’il croit à la divinité du Christ, à la Présence réelle dans l’Eucharistie et autres articles de foi !
  • Argent des pauvres détourné par de hauts responsables de l’Eglise!
  • Relativisme introduit dans les dogmes et la morale catholiques.
  • Flou dans la Doctrine, avec applications différentes selon les diocèses.
  • Un pape qui se contredit sans cesse afin de dérouter son auditoire et pouvoir faire ensuite ce qu’il veut sans se faire attaquer.
  • Un pape qui dit aux jeunes de mettre le « lio« .
  • Un pape qui refuse de répondre aux questions qu’on lui pose après avoir incité les fidèles et les prélats à la libre parole! Peur de la vérité.
  • Certains séminaires minés par l’homosexualité active.
  • Des évêques homosexuels pratiquants non punis et même promus au Vatican !
  • Nomination de maints évêques gay-friendly  : ce qui rend la réforme des mœurs impossible.
  • Aucune action du pape pour endiguer, dans l’Eglise et particulièrement au Vatican, la vague favorable à l’homosexualité.
  • Complaisance appuyée envers l’homosexualité sous couvert de charité envers les homosexuels.
  • Refus de voir les causes des abus sexuels, malgré les interventions de Benoît XVI et de C.M. Vigano (comparé à Satan!).
  • Remise en selle, sous un autre nom, de la Théologie  de la libération; ce qui a pour effet de faire fuir les populations d’Amérique latine vers les Pentecôtistes.
  • Démolition de l’œuvre de ses prédécesseurs (ex. dénaturation de l’Institut Jean-Paul II pour la famille / oubli de la condamnation de la Théologie de la libération par Jean-Paul II et le Cardinal Ratzinger )
  • Lâchage des catholiques chinois clandestins
  • Absence d’autorité du pape envers les évêques allemands!
  • Indifférence à l’unité de l’Eglise.
  • Un pape qui ne cesse de fustiger les prêtres et les fidèles à peu près normaux (les « rigides »).
  • Un pape qui n’a pas la fibre d’un père et qui ne ramène pas les catholiques non pratiquants à la maison, contrairement à ce qu’on disait au début.
  • Un pape qui ferme sans pitié les communautés et les séminaires traditionnels florissants.
  • Un pape assez orgueilleux pour façonner un futur conclave à son image afin de déterminer l’avenir selon son bon plaisir.
  • Un pape qui souhaite l’invasion de l’Europe par des millions de musulmans.
  • et maintenant, pour le folklore, la caution apportée au culte de la Pachamama !

Pouvons-nous rester béats et silencieux sous un tel pontificat? On ne peut même pas espérer sortir de ce tunnel à la prochaine élection!

Quelle épreuve!


Ndr

(1) Sans doute allusion à la lettre, reçue par Sandro Magister (cf. Rites idolâtres et pachamama: le Pape gaslighter), d’un « simple catholique », lui aussi (!) témoignant de la façon dont l’adoration de la Pachamama avait été perçue à Mindanao, une île de l’archipel des Philippines où vit une forte minorité musulmane et où les catholiques doivent faire face à l’explosion (sic!) des sectes protestantes

Les images du culte des divinités païennes – ou du moins de quelque chose qui semble être une divinité païenne – lors d’une cérémonie dans les jardins du Vatican, sous les yeux du pape, ont vraiment fait le tour du monde. Et à Mindanao, surtout dans des régions comme le Cotabato Sud où les protestants représentent aujourd’hui 20 ou 25 % de la population, ils ont beaucoup aidé les prédicateurs de tous poils à montrer du doigt: « Regardez, les catholiques sont des idolâtres. Comme nous vous l’avons toujours dit. Comme le dit la Bible ».

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