Peu de blogs ont souligné la discrétion de violette de nos fake médias à propos du résultats des élections en Grande-Bretagne, qui ont balayé tous leurs pronostics (*). Gêne? Ou plus vraisemblablement, espoir que faute de relais, la nouvelle passera inaperçue, ce qui leur permettra de rejouer le même scénario dès que l’occasion se présentera (prochain spectacle assuré: 4 novembre 2020). En tout cas, la victoire de Boris Johnson a inspiré à Giovanni Formicola, entre autre l’un des membres fondateurs d’Alleanza Cattolica une formidable leçon pour nous: RÉSISTER!!!

(*) Imaginons les (très gros) titres si Boris Johnson avait été battu: Une claque pour les souverainistes! Exit le Brexit! Soulagement à Bruxelles (/en Grande Bretagne). L’échec cinglant de BoJo le clown. Etc… Alors que là, la nouvelle est tout juste reléguée en pages intérieures. Ou au milieu du JT.

A lire aussi (histoire de rire un peu):

  • Un article du Point datant de septembre 2019, avec comme titre L’ÉCLATANTE « DESCENTE AUX ENFERS » DE « BOJO THE CLOWN ». POUR LES QUOTIDIENS FRANÇAIS, LE PREMIER MINISTRE A PERDU BEAUCOUP DE CRÉDIBILITÉ ET AURA DU MAL À SE SORTIR DE CETTE MAUVAISE PASSE (et dire que les lecteurs du Point se croient informés…)
  • Le Salon Beige a eu la bonne idée de collecter les tweets les plus savoureux de nos brillants analystes politiques (ci-dessous, un échantillon, remontant à 2016): à ce niveau, c’est plus et autre chose que de l’incompétence (et même que de la stupidité): c’est de l’escroquerie!!!

La victoire de Boris nous envoie un message: résister

Marco Tosatti
13 décembre 2019
Ma traduction

Au Royaume-Uni, le scénario préélectoral était caractérisé par de fréquentes manifestations de rue contre le Brexit, dopées par les médias, qui parlaient impunément de millions et de millions de participants sanctionnant un renversement de la majorité pro-Brexit. Pendant ce temps, la magistrature intervenait dans le jeu politique, annulant la suspension des travaux du Parlement décidée par le Premier ministre et contresignée par la Reine, selon une pratique ancienne qui, dans un régime de common law – c’est-à-dire en l’absence en substance d’une constitution écrite (et logorrhoïque, comme la nôtre) a valeur de loi. Puis on est revenus à la réalité (certes empirique, pas métaphysique, et donc ni sacrée ni normative en tant que telle) avec les élections. Et cela s’est avéré très différent de la représentation médiatique: le peuple est « populiste », souverainiste et même nationaliste.
Dans tout l’Occident, cela fonctionne ainsi (ce qui ne veut pas dire que cela fonctionnera toujours ainsi: il ne faut pas exclure que le peuple soit corrompu et se corrompe, qu’il ne soit plus « populiste », souverainiste, nationaliste autrement dit que ses expressions soient « corrigées » par divers pouvoirs forts). Il suffit de ne pas avoir de complexes, de ne pas se laisser influencer par ces fausses représentations de la réalité, et de résister, résister encore et encore, et même de revenir à la charge avec des discours de plus en plus radicaux et vrais, politiquement incorrects, se libérant de la cinquième colonne des super-pouvoirs, des dits « modérés » (ou mieux, « modératistes ») (…)

Giovanni Formicola

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