La gauche, les rues pleines et les urnes vides
Antonio Socci revient sur la victoire de Boris Johnson et le oui au Brexit qui va avec. Il raille les pronostics ineptes des médias et dénonce une gauche coupée de la réalité, qui ne parvient pas à traduire dans les urnes sa prétendue capacité à mobiliser « la rue » (enfin, une certaine « rue » promue si ce n’est convoquée par les médias complices). Dernier épisode en date, les « Sardines », c’est-à-dire les anti-gilets jaunes – version transalpine et actualisée des « indignados » du printemps 2011. Toute ressemblance avec la France n’est bien sûr absolument pas fortuite.