Les émeutes qui dévastent actuellement les Etats-Unis ont un caractère clairement anti-chrétien. De nombreux édifices religieux ont été vandalisés à travers le pays, ce que les médias menteurs ont soigneusement omis de signaler. En réponse (pacifique), le Président a accompli un geste courageux et symbolique en se rendant au Mémorial Jean-Paul II pour y prier, une bible à la main. Ce qui a provoqué la fureur des (mauvais) bergers de la Conférence épiscopale, qui ont définitivement confié les brebis aux loups.

Illustration NBQ

Trump défend les églises et prie. Les évêques l’attaquent

Benedetta Frigerio
La NBQ
4 juin 2020
Ma traduction

Les émeutes qui meurtrissent aux États-Unis épuisés par le confinement montrent leur nature anti-chrétienne: plusieurs églises sont profanées, alors Trump s’est rendu sur les sites vandalisés montrant la Bible et priant dans le sanctuaire Jean-Paul II. Mais le président doit se défendre non seulement contre la presse qui ment, mais aussi contre les évêques qui donnent raison aux anarchistes et à ceux qui haïssent Dieu.

Tandis que les médias et les grands journaux américains s’obstinent à qualifier de « manifestants pacifiques » (« peaceful protesters« ) les anarchistes qui se sentent désormais légitimés à détruire des magasins, à voler des marchandises et à se livrer à toutes sortes de vandalisme, certains leaders religieux américains sont occupés à s’indigner de la photo montrant le président des États-Unis avec la Bible à la main, déchirant leur soutane parce qu’avant-hier, Trump est allé prier avec la première dame au sanctuaire de Washington dédié à Jean-Paul II.

« Je trouve déconcertant et répréhensible qu’une structure catholique quelle qu’elle soit se laisse abuser et manipuler de manière aussi flagrante, d’une manière qui viole nos principes religieux… Le pape Jean-Paul II… ne pardonnerait certainement pas l’utilisation de gaz lacrymogènes et autres moyens de dissuasion pour les réduire au silence, les disperser ou les intimider (les manifestants, ndlr) juste pour se faire photographier devant un lieu de culte ».

C’est par ces mots que l’évêque de la capitale, Wilton Gregory, a réprimandé le sanctuaire géré par les Chevaliers de Colomb.

On pourrait penser à une circonstance atténuante, en l’occurrence que les évêques sont du côté des Noirs discriminés, mettant dans le même sac tout ce qui concerne le meurtre de George Floyd. On pourrait aussi croire qu’ils sont convaincus par les médias que Trump a ordonné l’utilisation de gaz lacrymogènes contre la foule pacifique, on pourrait croire qu’ils n’ont pas lu tout le discours dans lequel le président américain condamne sévèrement le meurtre de Floyd, tout en exhortant à ne pas exploiter l’incident pour détruire l’Amérique déjà éprouvée par le récent confinement. Mais il y a des faits que les chefs religieux ne peuvent ignorer. Des faits qui rendent leurs positions injustifiables.

La Catholic News Agency elle-même en a parlé : outre les magasins, les vitrines, les monuments, les manifestants ont particulièrement visé les églises du pays. Cela s’est passé à Washington, mais aussi en Californie, dans le Minnesota, à New York, dans le Kentucky, le Texas et le Colorado. Sur les murs de la cathédrale de Denver, par exemple, les « manifestants pacifiques » ont écrit : « Pédophiles », « Dieu n’existe pas », « Dieu est mort ». Des symboles ont ensuite été dessinés contre la police et contre la foi. Le bâtiment a également été caillassé dans l’intention briser les vitres.

Même la magnifique cathédrale Saint-Patrick, dans le centre-ville de New York, a été taguée, tandis qu’à Dallas, les fenêtres de la chapelle Saint-Jude ont été détruites. Le même sort a été réservé à la bibliothèque de la congrégation religieuse des Filles de Saint-Paul, fermée après une attaque des manifestants, obligeant les religieuses à retirer le tabernacle de la chapelle adjacente au bâtiment. De plus, le presbytère de la cathédrale de l’Assomption de Louisville a été vandalisé par le jet de pierres et, à Minneapolis, la basilique Sainte-Marie a risqué d’être incendiée après que le feu ait été mis sous un banc. Enfin, la cathédrale maronite de Notre-Dame du Liban à Los Angeles a été vandalisée.

Mais les pasteurs, pour accuser Trump, lui ont reproché de prier à l’église, de s’agenouiller dans une chapelle avec l’image de la Vierge polonaise de Czestochowa, ou de montrer la Bible comme un rappel des racines religieuses des Etats-Unis, au lieu de défendre ceux qui les attaquent. Il suffit de penser à la façon dont le père Jonathan Austin a justifié les vandales après que son église à Dallas ait été caillassée: « Ces verres ne sont rien. Le verre se brise tout le temps, malheureusement. Mais la semaine dernière, la vie de M. George Floyd lui a été enlevée ». Austin a également blâmé la police, exhortant chacun à « défendre la vraie paix » contre « des actes horribles, accomplis surtout par les autorités ».

Mariann Edgar Budde, évêquesse de l’église épiscopale de Washington, a elle aussi été scandalisée que Trump se soit fait photographier devant l’église épiscopale de St. John’s, donnant au contraire raison à ceux qui avait brûlé et vandalisé l’édifice religieux la veille.

Et pourtant, il est clair que le président américain a voulu déclarer la guerre à l’anarchie, décidant au lendemain des manifestations de reparcourir symboliquement les lieux usurpés par la dévastation, dans le but d’opposer la violence et le désordre lucifériens à l’ordre qui naît lorsqu’on remet un pays à Dieu.

On peut également le comprendre par le fait que Trump avait commenté en ces termes le vandalisme contre le Mémorial Lincoln, contre le Mémorial de la Seconde Guerre mondiale, contre l’Église épiscopale, ainsi que le meurtre d’un officier afro-américain en Californie:

« Ce ne sont pas des actes de protestation pacifique. Ce sont des actes de terreur interne. La destruction de vies innocentes et l’effusion de sang innocent sont une offense à l’humanité et un crime contre Dieu ».

Que la presse ait effrontément menti sur les émeutes, en parlant de l’utilisation de gaz lacrymogènes contre la foule pacifique, alors que les manifestations à Washington n’avaient rien de pacifique et que la police n’a pas utilisé de gaz lacrymogènes mais des bombes fumigènes, rend incompréhensible le comportement idéologique des évêques, qui sont prêts à serrer la main de ceux qui détestent l’Église, la foi et Dieu dans le seul but de ramer contre le président.

Ce n’est pourtant pas la première fois que cela se produit, puisque face à la décision de Trump de définir les églises comme des lieux « essentiels » à rouvrir après le confinement (contournant les gouverneurs qui ont profité de l’état d’urgence pour discriminer la foi en prolongeant la fermeture des seuls bâtiments de culte), les évêques, au lieu de se réjouir d’un pouvoir qui favorise Dieu, ont réussi à faire des reproches au président: la Conférence épiscopale de l’État de Washington, suivie par l’archevêque de Los Angeles, Jose H. Gomez, ont répondit à Trump qu’ils obéiraient à leur gouverneur plutôt qu’à lui.

C’est la vraie difficulté à laquelle se heurte le président qui, après avoir signé un décret avec lequel il a alloué 50 millions par an à la protection de la liberté religieuse (quelques heures après la visite du sanctuaire), s’est retrouvé une fois de plus face à certains membres de l’église qu’il veut défendre contre la propagation d’une culture progressiste et férocement opposée à Dieu et à la Vérité et qui, pour cette raison, le déteste et en a peur.

Une culture désormais tellement pénétrée dans les murs chrétiens que ceux qui lui ont déclaré la guerre sont obligés de se battre avec courage à l’intérieur et à l’extérieur de la cité.

Mots Clés :
Share This