(et pas seulement économique ou politique). Un nouveau « collaborateur sous pseudo » du blog de Marco Tosatti, italo-américain, dit en très peu de mots, très percutants, ce qui est en jeu dans les élections américaines de novembre prochain.
Il y a quelques jours, Marco Tosatti a introduit un nouvel hôte anonyme (mais bien réel, il n’y a aucun doute) destiné à devenir collaborateur récurrent de son blog: un italo-américain septuagénaire, catholique de conviction, qu’il présente en ces termes:
(…) Il a étudié dans une prestigieuse université américaine, puis suivi des cours dans une business school à Boston, avant de rejoindre une institution supranationale dans l’orbite des Nations unies, où il a passé les quarante dernières années de sa vie professionnelle, jusqu’à atteindre des positions très élevés. Il ne s’est jamais marié, il est aujourd’hui retourné en Italie où il aspire à devenir novice et moine bénédictin à Subiaco. (…) je lui donnerai le pseudonyme de « Prophète de Castel Gandolfo » – PCG – (précisément parce qu’il est né il y a soixante-dix ans dans un village des Castelli Romani).
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https://www.marcotosatti.com/2020/06/26/pg-lezioni-per-un-giovane-manager-che-voglia-fare-carriera/
Dans sa première contribution, datée du 26 juin, et intitulée Leçons pour un jeune manager qui veut faire carrière (on pense immédiatement à CS Lewis et à son Screwtape dans « Tactique du diable »), PCG utilise l’ironie et la provocation pour annoncer la couleur (si j’ose dire). On pourrait croire qu’il exagère, voire qu’il caricature, mais la frénésie anti-raciste actuelle amplifiée par la presse mainstream témoigne de sa lucidité: chaque jour apport une surenchère de violences et d’insanités, émeutes, destruction des statues, réécriture de l’histoire à travers la damnatio memoriae infligée à de grands personnages de notre passé, modifications sémantiques touchant jusqu’aux slogans de la pub… on se demande où et quand cela va s’arrêter.
(…) Savez-vous quelles sont les cinq suggestions quelque peu provocatrices et ironiques qui sont chuchotées à un jeune homme se lançant dans une carrière prestigieuse?
1. Peins-toi en noir.
2. Change de sexe.
3. Va aux parades Lgbt et montre-toi.
4. Accroche un portrait de Greta Thunberg chez toi.
5. Parle toujours en bien du pape Bergoglio (tu dois dire qu’il sauve l’Eglise).
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C’est l’Occident dont le pape Ratzinger ne voulait pas et contre lequel il s’est battu. C’est l’Occident que son successeur est en train de réaliser.*
https://www.marcotosatti.com/2020/06/26/pg-lezioni-per-un-giovane-manager-che-voglia-fare-carriera/
Le lendemain, 27 juin, nouveau commentaire, plus grave:
(…) Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis est absolument crucial.
Le 3 novembre de cette année, on votera pour élire le 59e président des États-Unis.
Le choix est entre Donald Trump pour les républicains et Joe Biden pour les démocrates. La situation de la pandémie de Covid pourrait changer les prévisions.
Aux États-Unis, le sentiment commun est que Trump a bien géré l’économie mais pas la pandémie.
Joe Biden est la version populiste et populaire d’Obama (trop mystérieux), ainsi que la version « pantalons » (si l’on peut s’exprimer ainsi) de Clinton [Hillary], trop impopulaire et ambiguë..
La popularité de Biden est due aux cinq points que j’ai soulignés hier (féminisme, noirs, LGBT, environnement, morale bergoglienne).
Tous ces points sont utilisés contre Trump et en effet, la croissance de la popularité dans les sondages de Biden est « impressionnante »..
Trump devra faire face au système de propagande des Démocrates qui va agiter ces cercles contre Trump et en faveur de Biden. Les enjeux sont bien plus importants que ce que l’on vous a fait croire, à vous Européens. Si les républicains perdent le Sénat (après avoir déjà perdu la Chambre en 2018), c’est la fin de Trump et de l’Amérique que nous aimions.
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Biden va consolider la nouvelle structure morale basée sur les cinq points déjà évoquées, dans une Amérique distraite par le Covid et de plus en plus relativiste. Biden sera « trumpien » pour l’économie, appliquera des droits de douane à la Chine, forcera l’Europe à prendre ses distances avec la Chine, augmentera les impôts dans un sens redistributif, fera des dépenses sociales pour ses électeurs.
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Le climat préélectoral de cette cinquante-neuvième élection présidentielle a une nouveauté, les discussions seront centrées sur l’économie et feront passer inaperçues les grandes nouveautés de changement moral, celles qui influenceront les choix électoraux.
Les choix moraux lors des élections de 2020 seront décisifs.
Les intérêts économiques et financiers se cachent derrière des revendications de caractère moral: égalité, inclusion, redistribution, environnement, progressisme théologique.
Qui seront utilisées pour faire sauter l’autorité morale de l’Eglise, la transformant en une église mondiale écologiste.
Mais la grande nouveauté est que la « morale » (de la réalité) contrôle l’Autorité morale. Qui en est par ailleurs parfaitement consciente..
Ces élections vont changer le monde.
La première visite du président Biden sera au Vatican, à Rome.
Croisons les doigts.*
https://www.marcotosatti.com/2020/06/27/se-biden-vince-e-pronta-la-chiesa-globale-ambientalista/
Pas vraiment rassurant, donc. Et même d’autant plus inquiétant que la campagne médiatique anti-Trump, avec la remontée parallèle de Biden dans les sondages (dont la fiabilité inspire de forts soupçons, mais l’effet d’entraînement existe) est en train de monter en puissance à la faveur du Covid puis des émeutes consécutives à la mort de John Floyd, et que ses ennemis sont prêts à tout pour le faire partir, y compris à mettre l’économie à genoux et même le monde à feu et à sang.
Réponse dans un peu plus de 4 mois.