Le docteur Gulisano (que mes lecteurs connaissent bien) dresse pour la Bussola un tableau résolument optimiste, rendant d’autant plus suspecte l’insistance des médias à menacer de seconde vague, de port du masque généralisé et même de reconfinement. Quoi qu’il arrive à l’avenir, le covid n’est plus une maladie incurable, on sait désormais le soigner. Et se basant sur les données d’un organisme d’état (l’Agence italienne pour les médicaments), il constate que passée la première vague de stupeur créée par la confrontation à une maladie inconnue, les médecins de terrain ont eu massivement recours au protocole Raoult, alors qu’en milieu hospitalier, la consommation de drogues destinées à accompagner les patients vers « une mort douce » a explosé. Comme par hasard…?

« Le covid pour toujours » mais la science fait taire les alarmistes

Paolo Gulisano
La NBQ
31 juillet 2020
Ma traduction

Nous vivons dans un état d’alarmisme constant et peu importe que les preuves scientifiques indiquent que le Covid est une maladie curable aujourd’hui. Et même l’agence des médicaments le certifie à travers un rapport ignoré par les médias : à ce jour, il y a déjà 21 médicaments présents qui peuvent bloquer la réplication du Sars-CoV-2. Et parmi ceux-ci, l’hydroxychloroquine, dont l’utilisation a connu une forte hausse dans la période d’expansion maximale. C’est le signe que les médecins italiens, qui opéraient sur le terrain et non ceux qui dissertaient à la télévision, sont allés au-delà des limites des protocoles.

L’heure est toujours à l’alarmisme. La vulgate officielle sur le Covid est simple : le virus continue de circuler, de nouveaux foyers peuvent éclater, celle de l’été n’est qu’une trêve, à l’automne il reviendra.

Peu importe que les preuves scientifiques disent autre chose, que dans la plupart des pays européens la vie soit déjà revenue à la normale [??? en tout cas, pas en France], qu’en Italie les soins intensifs soient désormais désertés, que les décès quotidiens puissent être comptés sur les doigts d’une main, et surtout que le Covid soit une maladie curable, comme beaucoup d’autres. Et ce n’est pas du déni, mais c’est le fait qui a été communiqué par les dirigeants de la santé italienne eux-mêmes.

Justement hier a été présenté le Rapport sur l’utilisation des médicaments pendant l’épidémie COVID-19, réalisé grâce aux données élaborées par l’Observatoire national sur l’utilisation des médicaments de l’Agence italienne du médicament (Agenzia Italiana del Farmaco, AIFA). Le rapport de l’AIFA qui a suivi l’évolution de la consommation de médicaments entre février et mai peut sembler être un texte extrêmement technique, pour des spécialistes, mais en réalité il contient des éléments d’un intérêt extrême aussi et surtout pour le grand public, ceux qui souffrent encore d’un terrorisme psychologique d’État, qui les conduit à croire que nous vivons dans une situation d’urgence, que le virus est encore très répandu, que de nouveaux foyers de contagion pourraient exploser à tout moment, et que nous pourrions revenir dans les ténèbres du confinement, la seule mesure que le gouvernement Conte considère comme essentielle pour faire face au virus.

En réalité, le document de l’AIFA nous présente une situation très différente.

Le document analyse le type et la consommation des médicaments utilisés dans les premiers mois de 2020 pour traiter l’infection COVID-19, mais aussi ceux utilisés dans les établissements de santé publique pour faire face à l’urgence, avec des différences mises en évidence entre la période pré-COVID-19, identifiée au cours du trimestre décembre 2019-février 2020, et le trimestre suivant, de mars à mai 2020.

Le rapport est composé de trois sections qui abordent les différents modes de délivrance des médicaments: le canal des achats directs, c’est-à-dire les médicaments achetés et délivrés directement auprès des structures du Service sanitaire national (SSN) ; les achats auprès des pharmacies territoriales publiques et privées remboursés par le SSN sur ordonnance ; les achats privés à charge des citoyens, principalement pour les médicaments de classe C.

La première donnée qui ressort du rapport est que parmi les médicaments utilisés pour traiter les patients souffrant du COVID-19, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, font enregistrer la plus forte consommation au cours de la période considérée. En bref : les médecins italiens, une fois communiquées les premières données sur l’utilisation de ces médicaments, en particulier la chloroquine, n’ont eu aucun doute sur leur utilisation, malgré le barrage soulevé par les médias de régime, qui ont donné la parole aux virologues les plus populaires et appréciés par l’establishment, à commencer par l’américain Fauci, totalement négationistes quant à l’efficacité de la chloroquine. Nous avons parlé en leur temps des tentatives maladroites et démasquées de l’OMS elle-même de nier l’efficacité de la chloroquine.

Le rapport de l’AIFA montre donc que depuis le mois d’avril, l’utilisation de la chloroquine en Italie augmente de plus en plus, et ce n’est peut-être pas un hasard si le taux de mortalité diminue proportionnellement.

Il faut donc constater avec satisfaction que de nombreux médecins italiens, ceux qui ont travaillé sur le terrain et non ceux qui sont passés à la télévision, ont dépassé la rigueur des protocoles, des procédures rigides, et ont essayé de s’attaquer à la maladie avec tous les moyens à leur disposition. Un exemple de la médecine du côté du peuple.

Une autre donnée significative provient de l’analyse des médicaments utilisés à l’hôpital, où l’on constate une plus grande consommation d’anesthésiques généraux, de sédatifs en injection et de curare à partir de février 2020. Des médicaments certes pas destinés à combattre le virus, mais sclairement utilisés pour « accompagner » les patients jusqu’à la mort. Un fait qui était déjà ressorti de divers témoignages familiaux et qui est maintenant officiellement confirmé.

Pour en revenir aux médicaments utilisés pour combattre le virus, il convient de noter que les essais cliniques déjà commencés, officiellement autorisés par l’Agence du médicament et le Comité national unique d’éthique, se poursuivent. Trente-huit essais cliniques ont été lancés dans notre pays, tandis que d’autres bonnes nouvelles nous parviennent des États-Unis, où 21 médicaments existants ont été identifiés et se sont avérés capables de bloquer la réplication du Sars-CoV-2. C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue Nature et réalisée par un maxi screening sur 12 000 molécules.

Une équipe de recherche internationale a effectué des tests approfondis, y compris l’évaluation de biopsies provenant de poumons infectés par le virus, en utilisant l’une des plus grandes bases de données sur les médicaments (ReFRAME). On a ainsi identifié 100 molécules dont l’activité antivirale a été confirmée en laboratoire. Parmi ceux-ci, 21 se sont avérés efficaces pour bloquer la réplication du Sars-Cov-2 à des doses qui garantissaient la sécurité des patients. Cette étude élargit considérablement les options de traitement possibles, d’autant plus que de nombreuses molécules disposent déjà de données de sécurité clinique chez l’homme.

Toutes ces nouvelles importantes sont systématiquement ignorées par les médias. Et pourtant, il ne s’agit pas de fake news, d’hypothèses de prétendus théoriciens du complot, mais d’études de réalité scientifique absolument accréditées. Toutes ces études nous disent que le Covid n’est en aucun cas la « nouvelle [grippe] espagnole », une tragédie inaffrontable, un cataclysme planétaire, mais un virus comme beaucoup d’autres, et qu’il peut être éradiqué. Il n’est même pas nécessaire d’attendre un vaccin, qui est maintenant indiqué dans les médias – et même dans certains documents du Vatican – comme la potion magique qui sauvera l’Humana Communitas : les traitements sont déjà là, sont accessibles, sont disponibles.

Pourquoi cette cécité délibérée persiste-t-elle face aux succès de la recherche et maintenant un niveau d’alarmisme élevé ? Les réponses à cette question ne doivent pas être recherchées dans le domaine médical, mais exclusivement politique. Malheureusement, les choix politiques peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des gens. Tout le monde continue à parler des 35 000 décès du Covid, mais il ne faut pas oublier que chaque année en Italie, 500 000 autres personnes meurent d’autres pathologies, de type chronique dégénératif, et que ce nombre augmentera considérablement si la santé publique ne sort pas de l’état d’urgence le plus rapidement possible et cesse d’être Covidocentrique.

Le rapport de l’AIFA précité indique que pendant la période Covid, la consommation des catégories de médicaments utilisés pour les maladies chroniques est restée stable, ce qui témoigne du succès – selon l’AIFA – des stratégies mises en place pour promouvoir la continuité des soins aux malades chroniques et aux personnes fragiles, notamment la prolongation de la validité des plans thérapeutiques, la dématérialisation de la prescription médicale et l’information institutionnelle.

Cependant, toutes les activités de diagnostic ont été arrêtées pendant longtemps et aujourd’hui, les listes d’attente pour les visites et les examens ont été allongées de plusieurs mois. Cela pourrait avoir des conséquences tragiques pour les patients atteints de cancer ou de maladies chroniques graves. C’est la réalité sur laquelle il faut vraiment s’alarmer. C’est un tableau épidémiologique préoccupant, mais qui ne reçoit pas l’attention des médias.

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