Reprise d’un article tiré du blog d’AM Valli, que j’ai traduit et publié le 5 novembre dernier et qui se révèle aujourd’hui totalement prophétique: Les Démocrates et leurs supplétifs des médias ont préparé de longue date l’opinion à la possibilité que Trump refuse le résultat des élection. Puis ils ont mis en œuvre une fraude massive (comme Biden lui-même l’a avoué), qu’évidemment Trump conteste. Et à présent, ils prennent l’opinion à témoin que « c’est l’autre camp qui pratique la violence de rue et se prépare à contester, ou à voler, les élections ». Le piège infernal se referme. C’est l’analyse du site atlantico.it, reprise par AM Valli.

Antifas à Portland

Ce sont les Démocrates qui ont préparé le chaos.

Les périlleuses connexions avec BLM et Antifa

Max Balestra, 3 novembre 2020 (via Duc in Altum)
www.atlanticoquotidiano.it
Ma traduction

Le renversement du récit : les médias attribuent à Trump des ambitions tyranniques et de coup d’État, alors que c’est l’autre camp qui pratique la violence des escadrons de rue et se prépare à contester, ou à voler, les élections. Le vote par correspondance et le ballot harvesting ont prouvé plus d’une fois qu’ils sont vulnérables aux erreurs et aux fraudes. Et tous les mouvements radicaux, des Antifas à Black Lives Matter, nés ou grandis dans l’ombre de la « Résistance » anti-Trump, sont liés aux démocrates et même « institutionnalisés ».

Si Hollywood était encore ce qu’il était dans son âge d’or, l’histoire de l’élection présidentielle de 2020 deviendrait un jour un énorme kolossal. Les éléments sont tous là. Il suffit de parcourir les médias américains et les réseaux sociaux pour recevoir une douche froide d’émotions contradictoires: passion, espoir, anticipation, suspense.

Depuis des mois maintenant, les sondages nous disent que Trump va perdre, mais comme dans tout thriller qui se respecte, la semaine dernière les sondages ont bougé dans des états clés, créant une nouvelle panique parmi les partisans de Biden. Les partisans de Trump restent pour leur part pleins d’espoir. Ils mettent en avant les foules que Trump est capable de rassembler lors de ses rassemblements et les nombreuses anecdotes concernant les amis, la famille et les connaissances qui voteront Trump, mais qui ont peur de le dire publiquement pour montrer que les sondages sont soit spectaculairement faux, soit se trompent manifestement. Nous sommes en 2020, tout peut arriver…

Cette année, la politique américaine, citant le Covid comme excuse, a même tout fait pour que le système électoral déjà désordonné laisse encore plus de doutes sur la possibilité d’erreurs et de fraudes. Il n’a pas suffi de l’absence de cartes d’identité dans les bureaux de vote et de la curieuse pratique du ballot harvesting (litt. la collecte des bulletins de vote), qui permet à des opérateurs politiques de recueillir les bulletins directement au domicile de l’électeur, créant d’étranges situations où, quelques jours après l’élection, des urnes pleines de bulletins continuent d’apparaître. Cette année, le vote par correspondance a été ajouté, ce qui permet aux États d’envoyer des bulletins de vote en masse au domicile des citoyens, qui votent ensuite et les renvoient par la poste, avec seulement une contre-signature.

Tous ces systèmes ont prouvé à de multiples reprises qu’ils sont vulnérables aux erreurs et à la fraude. Surtout avec le vote par correspondance, les histoires de personnes qui reçoivent des bulletins de vote chez elles au nom de personnes décédées, qui n’y vivent plus ou qui n’y ont jamais vécu se multiplient. À Atlanta, un bulletin de vote au nom d’un chat mort a été livré au domicile des anciens propriétaires. Dans le New Jersey, il y a quelques mois à peine, toute une élection spéciale a dû être annulée à cause du mail-in voting (vote par correspondance). Ces derniers mois, l’organisation de journalisme d’investigation d’orientation conservatrice Project Veritas a découvert de nombreux cas de fraudes électorales, réalisées aussi avec le ballot harvesting.

En outre, les États et les cours suprêmes ont rendu la situation encore plus précaire en allégeant encore les règles. Par exemple, en n’exigeant même pas de vérification par signature, ou en décidant que les votes reçus jusqu’à neuf jours après les élections sont acceptés (Caroline du Nord).

Les deux parties se préparent à une longue bataille juridique. Il y a quelques mois, curieusement avant même la finalisation du système de vote par correspondance en masse, l’équipe de campagne de Biden a engagé une équipe de plus de six cents avocats spécialisés dans les litiges électoraux. Trump, pour sa part, a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne concéderait pas la victoire le soir des élections si le résultat était douteux.

Tout cela a amplifié dans les médias et dans le Parti démocrate les affirmations selon lesquelles Trump est un tyran qui se prépare à rester au pouvoir par la force. Mais les partisans de Trump répondent que ces accusations servent en fait à préparer le terrain pour le refus de Biden de concéder la victoire à Trump.

La timeline coïncide en réalité avec la deuxième possibilité plutôt qu’avec la première. Les premiers articles sur Trump qui refuse de quitter la Maison Blanche et et doit en être chassé de force par les militaires datent de plusieurs années. Hillary Clinton, dès le mois d’août, avant que le système de vote par correspondance ne soit finalisé, a averti que Biden ne devait concéder la victoire « en aucun cas »
Depuis des mois, le Parti démocrate mène des wargames dans lesquels Trump refuse de concéder la victoire et doit être éliminé, allant jusqu’à menacer de faire sécession avec les États bleus si nécessaire. De nombreux « trumpistes » ont souligné que parmi les partisans les plus assidus de ces scénarios, il y a les plus infatigables fans des « révolutions colorées » à l’étranger, qui, selon les manuels, partent précisément d’un résultat électoral douteux ou contesté, et sont mises en œuvre en mobilisant les rues. Après tout, ce sont les démocrates qui ont insisté pour tous les nouveaux systèmes de vote innovants…

Et puis il y a la série ininterrompue de manifestations et de violences de ces derniers mois, déclenchées au nom de la protestation contre les brutalités policières, mais qui ont assumé dès le départ un caractère plus large, rappelant résolument une vaste révolution culturelle et politique. Ce sont des coïncidences qui suscitent spéculation et alarmes.

Une partie du récit selon lequel Trump est un dictateur en puissance est basée sur la vulgate qu’il aurait des milices de rue prêtes à intervenir pour le maintenir au pouvoir. Au cours des derniers mois, l’équipe de campagne de Joe Biden, les Démocrates et la presse libérale se sont relayés pour affirmer que les émeutes comme celles de Portland et de Kenosha sont « essentiellement pacifiques » et que, s’il y a violence, elle est le fait de milices de droite. Des organisations telles que les Boogaloo Boys, les Proud Boys, et les convois de pick-up brandissant le drapeau pro-trump ont été cités dans ce rôle. Mais les Boogaloo Boys sont généralement des anarchistes-libertariens qui se sont fréquemment joints au BLM pour protester, les Proud Boys sont quelque chose qui ressemble plus à une amicale universitaire, et les convois de camionnettes arborant un drapeau sont organisés de manière ad hoc.

S’il est vrai que des affrontements occasionnels entre manifestants et des épisodes discutables ont eu lieu, ils sont bien peu en comparaison des dommages estimés à des milliards de dollars causés par des organisations comme Antifa et Black Lives Matter.

Black Lives Matter n’est pas une organisation de défense des droits civils. Il s’agit d’une organisation ouvertement marxiste avec une plate-forme globale et radicale. Elle n’est pas composée de quelques bénévoles qui donnent de leur temps libre, mais de militants professionnels formés, dont la plupart (environ 75 %) ne sont même pas afro-américains. Leurs manifestations ne sont pas spontanées, mais organisées autour d’une table point par point.

Leur financement est millionnaire, et il ne vient certainement pas des Afro-Américains des villes intérieures qui ont cassé leur tirelire. Les principaux bailleurs de fonds du BLM sont des organisations comme l’Open Society et la Fondation Ford. Même les petites donations privées n’ont rien de bipartisan. En vous rendant sur le site web de BLM et en cliquant sur le bouton « Donate », vous serez directement dirigé vers Act Blue. Une infrastructure du parti démocrate.

Antifa a également révélé quelques liens avec le parti de l’âne au cours des derniers mois. Lors de violentes manifestations, il y a eu des cas d’arrestation d’Antifas qui étaient des politiciens démocrates locaux. Le Bail Project, un fonds destiné à payer la caution des manifestants arrêtés, qui a souvent libéré des membres d’Antifa, reçoit des dons non seulement de la coterie habituelle des milliardaires libéraux et des stars de cinéma, mais aussi des membres de la campagne Biden. Kamala Harris et Chelsea Clinton ont toutes deux sollicité des dons.

Un employé du Bail Project a ensuite été pris à utiliser les fonds donnés pour louer et conduire à Louisville un van rempli de matériel anti-émeute (boucliers, casques, instruments contondants), qui a ensuite été distribué aux Antifas sur place. Sara Iannarone, l’actuelle candidate démocrate en tête aux élections municipales de Portland, qui a reçu le soutien de Bernie Sanders, est une Antifa déclarée.

Quand Black Lives Matter occupe un espace public dans une ville américaine, c’est le maire de gauche qui lui donne tous les permis. Quand BLM commet un acte de vandalisme ou de violence, les médias viennent à la rescousse en minimisant, et souvent en mentant. Et si des manifestants sont arrêtés, des procureurs complaisants les libèrent avec, ou plus souvent sans, une tape sur les doigts. Quand quelqu’un réagit, s’oppose, se défend ou même agresse les manifestants, les mêmes procureurs les frappent avec toute la force de la loi.

Tous ces mouvements « de rue », de Black Lives Matter à Women’s March, et à la limite du spectre Antifa, semblent être institutionnalisés. Et toutes ces organisations sont nées ou ont grandi dans l’ombre de la « Résistance » lancée au lendemain de la victoire de Trump.

Tout cela laisse le sentiment chez les partisans de Trump qu’un renversement du récit est en train de se produire. Que le récit officiel attribue des ambitions tyranniques et de coup d’État à son propre camp, alors que c’est l’autre camp qui pratique la violence de rue et se prépare à contester, ou à voler, les élections.

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