Pour le moment, le nom du vainqueur n’est pas officiellement connu, mais la triste et prévisible réalité se confirme malheureusement d’heure en heure. Et Twitter censure tous les messages qui ne sont pas « démocratiquement » corrects, y compris – fait inouï!, ceux du président. Avec l’ensemble du système, médiatique, politique, intellectuel (autoproclamé) et artistique (idem) contre lui, Trump n’avait aucune chance, et il s’est crânement battu, s’il est vaincu (ce qui n’est pas encore certain, espérons) ce sera avec les honneurs… et pour la honte pour ses ennemis.

(*) Je dois à la vérité de dire que j’emprunte ce titre à un site qui n’est pas précisément de mes amis mais qui cette fois, a trouvé LA formule qui tape dans le mille

Le site egaliteetreconciliation.fr a fait une couverture exemplaire de l’évènement, pratiquement heure par heure, de façon factuelle sans céder ni à l’invective ni à la polémique. .
Et je souscris à 100% à leur commentaire de cette nuit. Il tranche heureusement avec le monceau de lieux communs lus et entendus depuis hier, en particulier sur « l’Amérique divisée » (par Trump? Mais ne l’était-elle pas déjà depuis longtemps par ceux qui imposent leur choix du « camp du bien »? Et la France? Et tous les autres pays?) et surtout sur les sondages qui « se sont trompés une fois de plus » (mais tous ceux qui réfléchissent un peu savent que les sondages ne « SE » trompent pas, mais « NOUS » trompent, à des fins évidentes).

S’il venait à perdre, Donald Trump aura marqué jusqu’à aujourd’hui l’Amérique et même le Monde par sa façon de gouverner, sa diplomatie, ses choix économiques et ses positionnements sur la liberté d’expression, le port des armes, ou certains sujets sociétaux comme l’avortement. Il aura permis de faire apparaître au grand jour toute la perfidie et la malhonnêteté d’un système qui inclut les médias et, désormais, les réseaux sociaux. Jamais on aura vu un tel acharnement à visage découvert.

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Et si c’est encore la presse ou la télévision, les réseaux sociaux, les stars du cinéma, de la musique ou du sport, qui font et défont les opinions, on pourra constater avec optimisme que le niveau critique de la population a monté, grâce à Trump – et à son détriment, ce en quoi il peut être considéré presque comme un martyr pour l’avenir.

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Quoiqu’il advienne, l’Amérique de Trump survivra, même sous la férule d’un pantin démocrate élu par défaut et avec le soutien unanime des happy fews qui bénéficient de la mondialisation et d’une économie inéquitable. C’est cette Amérique qui doit transformer l’essai dans les prochaines années pour préparer le terrain (et les esprits). La France elle-même, souvent sur les traces de l’Amérique avec quelques années de retard, pourrait s’inspirer de ce personnage unique pour ses élections de 2022… Puis, pour les USA, pourquoi pas un Trump 2024? (note de moi: ça, je n’y crois pas, en 2024, Donald Trump aura 78 ans).

Joe Biden vainqueur, ceux qui ont des doutes sur le vote sont « subversifs ».

Stefano Magni
La NBQ
5 novembre 2020
Ma traduction

Elections américaines, deuxième jour. Il n’y a toujours pas de président officiellement élu, Biden proclame sa victoire « certaine » à minuit (heure d’ici), mais Trump ne concède pas la défaite. Les républicains soupçonnent qu’il y a eu des fraudes électorales dans des États clés, mais toute personne qui en parle est censurée par Twitter pour diffusion de fake news.

Ce 4 novembre à minuit (heure d’ici), le résultat des élections américaines est encore assez confus : une victoire de Biden, mais déjà réduite de moitié dès le début. Le président actuel, Donald Trump, n’a pas l’intention de concéder la défaite, car il dénonce une présumée fraude électorale, notamment dans les États clés de Pennsylvanie, du Michigan, du Wisconsin. Et pendant ce temps, les républicains obtiennent d’autres succès qui paralysent la nouvelle administration démocrate (encore éventuelle), ils se dirigent vers la confirmation de la majorité au Sénat et réduisent la distance qui les sépare de la Chambre, en plus de conquérir un État supplémentaire, le Montana.

L’équipe de campagne de Trump et son avocat Rudy Giuliani dénoncent des soupçons de fraude électorale « massive » en Pennsylvanie, où un grand nombre de bulletins de vote et d’envois postaux « arrivent de Mars », pour reprendre les termes de l’ancien maire de New York. Toujours en Pennsylvanie, l’équipe de Trump a dénoncé l’expulsion des représentants des listes républicaines des bureaux de vote le jour du scrutin, la présence d’activistes démocrates dans les isoloirs et la fermeture inexplicable des bureaux de vote avant les heures d’ouverture… mais cela se passe dans ces zones déjà connues comme pro-républicaines. Giuliani lui-même se préparerait également à poursuivre un autre État, probablement le Michigan, où le décompte des voix a enregistré toutes sortes de bizarreries. Si jusqu’à minuit le 3 novembre, la victoire de Trump était désormais certaine, la tendance s’est soudainement inversée, donnant la majorité à Biden, par une poignée de voix. Selon une projection du 4 novembre, Biden aurait remporté les 138 000 derniers votes en un seul bloc. Concrètement, après une certaine heure, les scrutateurs n’ont-ils trouvé que des bulletins Biden ? Sur sollicitation de la Cour suprême, il s’est avéré qu’une erreur a été commise par une autorité du comté qui se serait trompé en reportant les chiifres électoraux, ajoutant un zéro. Mais dans l’intervalle, la majorité s’est soudainement inversée. Il est normal que les équipes juridiques de Trump veuillent maintenant aller au fond.

Le problème est que ce désir légitime de transparence, lors d’un scrutin unique en son genre (100 millions de votes par correspondance et anticipés, 2 mois de vote) passe pour une « tentative de coup d’Etat » de Donald Trump. Les médias, les réseaux sociaux et les manifestants se comportent en conséquence. Les télévisions qui ont suivi le vote en direct (toutes, y compris Fox News) ont suivi la règle consistant à ne pas attribuer la victoire à Trump dans les États que de temps en temps il remportait, sauf si le dépouillement des bulletins était à 100 % (au contraire, même les États ayant moins de la moitié des bulletins dépouillés étaient attribués aux démocrates s’ils étaient en tête). Les réseaux sociaux, en particulier Twitter, avaient déjà annoncé qu’ils voulaient supprimer tout message de victoire prématuré de Donald Trump, justement pour en limiter l’éventuelle charge subversive. Comme la réalité est pleine d’imprévus, c’est Joe Biden, à la fermeture des bureaux de vote, qui a fait un petit discours à Wilmington dans « son » Delaware, qui était pratiquement un discours de victoire : après avoir invité les électeurs qui faisaient déjà la queue à voter même après la fermeture des bureaux de vote, il a demandé la confiance de son peuple, il s’est dit certain du résultat positif du vote à un moment où (autre bizarrerie) le vote était interrompu pour une longue pause dans de nombreux États encore dans la balance où le président était en tête, y compris la Pennsylvanie. La réponse de Trump ne s’est pas longtemps fait attendre sur Twitter et les réseaux sociaux, comme promis, ont censuré le message. Le texte disait : « Nous sommes en avance, LARGEMENT, mais ils essaient de nous voler l’élection. Nous ne devons pas les laisser faire. Ils ne doivent pas être autorisés à voter après la fermeture des bureaux de vote ». Au bout de quelques minutes, il était invisible et ne pouvait plus être partagé. Il aurait été le premier d’une longue série de messages, y compris du président, délibérément effacés de Twitter. Et pendant la journée, les sources d’information liées au parti républicain, les journalistes conservateurs indépendants et les observateurs d’une partie du GOP (Great old Party, les Républicains) ont également été suspendus. Il est également interdit par les règles du réseau social de partager des nouvelles sur les cas étranges du dépouillement dans le Wisconsin (soupçon qu’il y aurait plus de votes que d’électeurs) et le Michigan (l’incroyable 100% enregistré par Biden dans les 125 mille derniers bulletins de vote mentionnés ci-dessus) : toutes « fake news« , supprimées par Twitter et ensuite publiquement démentis par les fact checkers.

Pourtant, c’est Trump qui a volé la victoire en 2016, grâce aux hackers russes… l’enquête sur ce soupçon a duré près de trois ans. Enquêter sur le soupçon de fraudes démocrates, au contraire, est considéré comme un acte de subversion en faveur de Trump. Avec les médias et les réseaux sociaux de votre côté, vous pouvez faire cela et plus encore.

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