Chronique hebdomadaire d’AM Valli pour Radio Roma Libera: Klaus Schwab, fondateur et actuel directeur exécutif du Forum économique mondial (« Forum de Davos »), expliquait dans un ouvrage paru en 2018 que la « IVe révolution industrielle » (celle actuelle: l’internet, l’intelligence artificielle, etc.) conduira bientôt « à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique » et que l’opération se fera grâce à une micropuce implantée dans chaque personne et capable de lire ses pensées. Serait-il complotiste? Sans doute pas, puisqu’il fait partie du complot!

Le Great Reset, et le retour de quelques fantômes

Il y a quelques jours, j’ai écrit pour La Verità, puis proposé à nouveau aux lecteurs de mon blog Duc in altum, une « chronique du futur » à demi-sérieuse dans laquelle j’imagine que, dans un monde appauvri par le despotisme imposé après le Covid, les citoyens, désormais considérés comme tous potentiellement malades, se voient implanter une micropuce. Le prétexte est de garantir la santé publique, mais l’objectif est le contrôle de la pensée.

« Tu es complotiste » me disent certains quand je me laisse aller à ces fantasmes dystopiques, mais désormais, il ne s’agit plus de dystopie ni de fantasme. C’est simplement la réalité au coin de la rue.

Le gourou du mondialisme Klaus Schwab (*), quatre-vingt-deux ans, professeur d’économie politique à l’université de Genève et fondateur et actuel directeur exécutif du Forum économique mondial, plus connu sous le nom de Forum de Davos, a clairement indiqué que la quatrième révolution industrielle (celle que nous vivons suite à l’avènement de l’internet, aux processus de virtualisation et à l’utilisation de machines qui remplacent de plus en plus l’homme) conduira bientôt « à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique », et dans son livre « Shaping the Future of The Fourth Industrial Revolution« , il explique que l’opération se fera grâce à une micropuce implantée dans chaque personne et capable de lire ses pensées.

Nous sommes en plein transhumanisme, instrument du Great Reset déjà commencé avec les mesures prises pour faire face à la pandémie de Covid-19.

Great Reset est l’expression utilisée par les tenants du mondialisme pour décrire l’opération qui nous conduit au monde de demain, un monde qui, à bien des égards, est déjà là.

L’utilisation généralisée des tests, pour identifier le plus grand nombre de positifs, est un exemple des méthodes utilisées. Maintenir une épidémie en vie, afin de légitimer la restriction ou l’abolition des libertés fondamentales et d’alimenter la peur, est un pas décisif. La politique de lockdown et l’effondrement de l’économie sont les étapes suivantes et connexes, avec une crise profonde de la classe moyenne et un appauvrissement général, mais face, comme nous le voyons déjà, à la croissance de la richesse et du pouvoir de ceux qui sont déjà super-riches.

Il ne faut pas être devin pour constater que la propriété privée et la liberté individuelle sont les deux plus grands obstacles sur la voie du Nouvel Ordre Mondial. C’est pourquoi le Great Reset vise précisément ces deux valeurs fondatrices de la civilisation occidentale.

Le récit assuré par les médias alignés jouera un rôle décisif à la fois dans le renforcement du projet, dans la diffusion de la peur (nécessaire pour que les gens acceptent de renoncer à des parts de liberté croissantes en échange de la santé), et dans l’augmentation du sentiment de culpabilité.

Il est facile d’imaginer des mesures répressives contre les non-alignés et les réticents : les apoti, i.e. ceux qui ne tombent pas dans le panneau, comme l’aurait dit Giuseppe Prezzolini.

Toute l’opération nous sera imposée comme une forme de sollicitude bienveillante de la part d’organismes dégoulinant de bonté et d’humanitarisme, mais, là encore, rien de nouveau. Beaucoup ont prédit que l’Ennemi viendra déguisé en humanitaire, tout pacifisme, solidarité et égalité.

Mais revenons à Schwab et à son livre. L’auteur y explique que les technologies permettront de plus en plus aux autorités de « s’immiscer dans l’espace jusqu’ici privé de notre esprit, en lisant nos pensées et en influençant notre comportement ». Et puisque mieux vaut prévenir que combattre, « la tentation augmentera, pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens ». Par conséquent, « même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour nécessiter un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque pour la sécurité d’une personne ».

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle – écrit encore Schwab – ne feront pas seulement partie du monde physique qui nous entoure, elles feront partie de nous« . Et nous pouvons déjà le voir. En effet, « certains d’entre nous ont déjà le sentiment que leur smartphone est devenu une extension de leur propre personne. Les dispositifs externes d’aujourd’hui, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront presque certainement implantables dans nos corps et nos cerveaux ».

Quelqu’un a fait remarquer que, né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est le fils de l’Allemagne d’Adolf Hitler.

Maintenant que les idéologies sont mortes et enterrées, les nouveaux mots d’ordre ont une saveur rassurante technocratique plutôt que politique. On parle de gouvernance mondiale, de biosécurité, de Great Reset, mais derrière tout cela il n’est pas difficile de distinguer de vieux fantômes.

(*) Son dernier ouvrage vient de sortir et il est déjà disponible en français: COVID-19: La Grande Réinitialisation

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