Des études conduites en Italie confirment avec éclat la validité du traitement promu par le Professeur Raoult. La NBQ a interviewé un cardiologue (concerné au premier chef puisque l’une des accusations formulées contre l’HCQ était d’exposer les patients à de graves complications cardiaques!), signataire avec d’autres médecins qui ont traité 350 patients atteints du covid, d’un appel aux régions pour autoriser son utilisation. En passant, on comprend pourquoi le fameux slogan « si vous avez des symptômes du covid, RESTEZ CHEZ VOUS » explique sans doute le nombre élevés de morts déplorés lors de la première phase.

Le santon du Professeur Raoult
Haï, matraqué par les médias, il reste une personnalité très populaire chez les Français.

La chloroquine fonctionne, et comment!

Dr Paolo Gulisano
La NBQ
23 novembre 2020
Ma traduction

Des études menées avec la participation de médecins généralistes démontrent l’efficacité de l’hydroxychloroquine pour traiter le covid dès l’apparition des premiers symptômes grippaux. L’ostracisme des autorités sanitaires est de plus en plus incompréhensible.

L’étude du professeur Capucci, dont il est question dans l’interview ci-dessous, représente vraiment un point de départ décisif pour donner aux médecins un outil extrêmement important pour traiter efficacement les malades du Covid.

Comme nous le savons, la guerre contre la chloroquine qui a été déclenchée ces derniers mois est l’un des nombreux épisodes étranges et mystérieux de cette épidémie. Nous avions déjà souligné sur la NBQ qu’il est très étrange que la sécurité et l’efficacité d’un médicament que nous connaissons et utilisons depuis 80 ans soient remises en question, et qu’il ait été utilisé avec succès en 2002-2003 contre le Coronavirus du premier Sars. Le prestigieux magazine britannique Lancet lui a consacré, justement en 2003, une étude intéressante, publiée dans Lancet Infectious Desease du 23 octobre 2003 sous le titre “Effects of chloroquine on viral infections: an old drug against today’s diseases”. Un vieux médicament contre les infections d’aujourd’hui.

Les auteurs résumaient l’utilité de ce médicament en ces termes: « L’HCQ est connue depuis 1934. Outre ses effets antipaludiques connus, le médicament possède des propriétés biochimiques intéressantes qui pourraient être appliquées contre certains virus, parmi lesquels les flavivirus, les rétrovirus et les coronavirus. Ses effets les mieux étudiés sont ceux contre la réplication du VIH, qui ont été testés lors d’essais cliniques. (…) Nous examinons ici les informations disponibles sur les effets de la chloroquine sur les infections virales, ce qui soulève la question de savoir si ce vieux médicament peut être efficace dans la gestion clinique des maladies virales telles que le SIDA et le syndrome respiratoire aigu sévère, qui affligent l’humanité à l’ère de la mondialisation ».

Cependant, ces derniers mois, face au succès de l’utilisation du médicament contre le Covid, les effets secondaires possibles, en particulier au niveau cardiaque, avaient été soulignés dans certains milieux. D’où la décision de l’AIFA [agence italienne des médicaments] de refuser son utilisation thérapeutique contre le Coronavirus. L’étude du professeur Capucci est extrêmement significative précisément parce qu’elle a été menée par un cardiologue. Son étude démantèle la prétendue nocivité de la chloroquine pour le cœur avec des preuves, tout en démontrant – une fois de plus – que la voie des thérapies à domicile est la bonne, la voie à suivre non seulement pour éviter la surpopulation des hôpitaux, mais aussi pour traiter et guérir efficacement les malades.

Capucci nous apporte la preuve que l’hydroxychloroquine, seule ou associée à l’antibiotique azithromycine, s’est révélée efficace pour prévenir les évolutions cliniques indésirables du Covid, en particulier si elle est administrée précocement à domicile. Le but est de bloquer le développement du processus inflammatoire qui est la principale cause de dommages graves à l’organisme. Un concept que plusieurs cliniciens répètent depuis un certain temps mais qui semble ne pas attirer beaucoup l’attention des institutions de santé, pour des raisons qui restent absolument incompréhensibles.

Le professeur Capucci a mené ses recherches avec la collaboration de médecins généralistes, leur indiquant l’utilisation de la chloroquine à domicile. La thérapie avait été commencée sans attendre les résultats du test nasopharyngé, un détail très important. Dans le traitement du Covid, la rapidité d’intervention est fondamentale. Trop souvent, pourtant, les médecins généralistes contactés par les patients présentant des symptômes liés au Covid se contentent de prescrire le test et d’attendre les résultats, en ne prenant que des antipyrétiques.

Dans l’étude de Capucci, 58 médecins généralistes ont traité 350 patients atteints avec l’HCQ dès les premiers symptômes grippaux; chez 76 d’entre eux, l’azithromycine était également associée. Sur les 274 patients traités par la seule HCL, 95% n’ont pas eu besoin d’une hospitalisation ultérieure.

Qu’en est-il des complications redoutées par l’OMS et l’AIFA? Des symptômes mineurs (principalement gastro-intestinaux, diarrhée) ont été observés chez 2,9 % des personnes traitées. Qu’en est-il des complications cardiaques? Aucune arythmie majeure, syncope ou autre symptôme n’a été signalé. Il s’agit donc d’une thérapie à domicile efficace et sûre. Les essais randomisés en cours donneront une confirmation scientifique supplémentaire de ces données prospectives préliminaires. Mais en attendant, il est important que les médecins sachent qu’ils ont à leur disposition une option de traitement considérable et qu’ils peuvent l’utiliser librement.


Interview du Pr. Capucci, cardiologue

La chloroquine sauve des vies: voici les études.

« Les négationnistes, ce sont ceux qui se taisent »

Andrea Zambrano
La NBQ
23 novembre 2020
Ma traduction

« Nos études donnent des résultats extraordinaires : avec la chloroquine à domicile, les admissions tembent à 5% ». L’appel des médecins et des chercheurs aux Régions pour inclure le médicament dans les thérapies à domicile. Le professeur Capucci à la Bussola : « L’AIFA [Agence italienne du médicament] a imposé l’arrêt sur la base d’études trompeuses que les journaux scientifiques eux-mêmes ont dû réfuter. Je vous explique comment l’HCL agit pour stopper le virus, mot d’ordre: rapidité. Pique à Galli [Massimo Galli, chef du département des maladies infectieuses au prestigieux hôpital milanais Sacco, opposant résolu à l’HCL]: « Se limiter au paracétamol et garder le silence sur ces remèdes, c’est du négationnisme ».

Un appel à tous les présidents de la région pour promouvoir les thérapies à domicile utilisant l’hydroxychloroquine. C’est ce que plusieurs médecins lancent durant ces heures après s’être réunis et avoir partagé leurs traitements respectifs avec des patients atteints du covid. Voilà qu’on reparle de l’hydroxychloroquine, le médicament de la discorde, le redécouvert du « passé » qui a été mis en quarantaine par l’AIfa juste au moment où son utilisation décollait définitivement pour éradiquer le Covid. Malgré l’arrêt, de nombreux médecins ont poursuivi leurs recherches et leurs traitements au cours des derniers mois.

C’est également le cas d’Alessandro Capucci, cardiologue, ex-chef de service à Plaisance et ex-directeur de la clinique de cardiologie à Ancône. Son appel est basé sur une étude partagée avec d’autres médecins qui ont traité 350 patients avec de l’hydroxychloroquine à Rimini.

Avec quels résultats, professeur ?


Sur 350 patients traités, 76 ont reçu une combinaison d’HCQ et d’azithromycine (antibiotique), les 274 autres n’ont reçu que de l’hydroxychloroquine. Eh bien, seuls 16 sont entrés à l’hôpital (un peu plus de 5%), et pas en soins intensifs. Seuls 2,9 % ont eu des complications telles que des troubles gastro-intestinaux, mais aucun – et je dis bien aucun – n’a eu de problèmes de syncopes, d’arythmies ou de mort subite.

Et qu’est-ce que cela signifie ?


Que l’AIFA doit revoir son jugement sur l’hydroxychloroquine et permettre sa réintégration immédiate dans les protocoles de traitement.

Mais votre étude est la seule.


Non, les hôpitaux et les médecins généralistes y ont de plus en plus recours. En outre, il y a une incroyable coïncidence avec le travail d’une autre collègue qui utilise l’hydroxychloroquine, le Dr Paola Varese de l’hôpital d’Ovada, dans la province d’Alexandrie [Piémont].

Oui, elle est l’un des auteurs du protocole de soin à domicile de la région du Piémont.


C’est vrai, et elle a eu le même taux de réussite. C’est un fait très important car si deux recherches se chevauchent de manière aussi étroite, cela signifie que nous sommes sur la bonne voie.

En substance, que disent vos études ?


Que si vous traitez les patients à domicile dès les premiers symptômes grippaux – je répète dès les premiers symptômes -, avec l’hydroxychloroquine, on a 95% des guérisons à domicile. Ce point serait crucial en cette période où nous occupons sans discernement les hôpitaux avec des patients positifs au covid au détriment de patients qui ont d’autres maladies et ne peuvent être traités.

Revenons en arrière. L’utilisation de l’hydroxychloroquine pour le covid 19 a été interdite [*]…


Plus qu’interdite, déconseillée par l’AIFA en accord avec l’OMS et l’EMA (Agence européenne des médicaments).

Il s’agit toutefois d’organismes qui font autorité. Pensez-vous qu’ils ont tous tort ?


A dire vrai, ils ont ensuite admis qu’ils s’étaient trompés. Mais il faut comprendre ce qui s’est passé. Je m’explique. L’AIFA n’a pris en considération que les essais randomisés publiés dans des revues prestigieuses telles que le British Medical Journal (BML) et Lancet, qui sont assez unanimes à démontrer un manque d’efficacité de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints du covid. Les études comme la nôtre ou celle publiée par le Dr Varese, sont des « Registres » et ne sont pas des essais randomisés, donc elles ne sont pas considérées comme de la science.
On a affaire à un problème scientifique, de méthode et de résultats. En substance, le moment de l’utilisation de la chloroquine chez les patients atteints du covid n’a pas été pris en compte. Les essais randomisés n’ont été réalisés que sur deux types de population : ceux qui étaient déjà hospitalisés et souvent en soins intensifs, c’est-à-dire à un stade avancé de la maladie, ou les patients qui recevaient de l’hydroxychloroquine à titre prophylactique, pour ne pas avoir le covid.

Et dans ces cas-là, il n’y a pas eu de résultats optimaux ?


Exactement, il s’agit de deux types de patients qui n’ont pas tiré de bénéfices substantiels de l’utilisation. Mais c’est facile à comprendre. L’hydroxychloroquine n’a pas d’effet antiviral, mais ce qui est exploité, c’est son effet contre l’évolution de la « cascade » inflammatoire, celle où l’organisme traite une tempête de cytokines, qui précipite la situation. Voilà: la chloroquine empêche la tempête de cytokines, permettant ainsi à notre système immunitaire de bien combattre le covid.

Voulez-vous dire que l’usage de l’HCL a été rejeté parce qu’il a été considéré de manière erroné?


Exactement, pour agir au mieux, l’hydroxychloroquine doit être administrée dès l’apparition des premiers symptômes, et non à un stade avancé comme c’est le cas actuellement. En fait, le virus provoque un excès de défenses de l’organisme qui précipite la situation avec le syndrome de coagulation intravasculaire disséminée.

Et c’est à cela que sert l’héparine ?


Oui, elle doit être prise précisément pour éviter ce deuxième stade de la maladie, le plus dangereux. Mais la chloroquine agit en empêchant cette « tempête », en aidant notre corps à organiser ses forces contre le virus.

Dans les observations critiques, n’y avait-il pas aussi un problème de contre-indications dues à une surdose du médicament?


Oui, cet aspect concerne la safety, et non l’efficacité. Concrètement, on a pris en considération les études qui partaient d’une dose excessive de chloroquine, mentionnons un travail récent qui montre que les patients traités chroniquement par l’HCL, comme ceux qui souffrent d’arthrite rhumatoïde ou dans les cas de lupus érythémateux systémique, n’ont pas subi d’effets secondaires. Dans nos dossiers, avec les bons dosages, il n’y a pas de problème de sécurité.

Mais le médecin peut-il encore prescrire de l’hydroxychloroquine aujourd’hui [*] ?


Bien sûr, avec une « ordonnance blanche » [ricetta bianca: l’ordonnance standard, valable dans tout le pays, dématérialisée, par opposition à la « ricetta rossa« , qui a encore une version papier, et qui n’est valable que dans la région où elle a été émise] mais pas avec celle qui donnent lieu au remboursement si le diagnostic est le covid.

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’appel politique ?


Parce que la dernière réunion que nous avons eue l’autre soir avec l’AIFA ne s’est pas bien passée. Il n’y avait aucune volonté d’écouter. Nous avons essayé de faire comprendre aux gens qu’il est très difficile, voire impossible, de réaliser un essai randomisé sur des patients à domicile dans les premiers jours de la maladie. En Amérique et dans de nombreux autres États, il n’existe pas de réseau de médecine territoriale [médecins généralistes de ville] comme en Italie, mais ici, depuis le début, on empêche les médecins de visiter les patients, en leur disant simplement wait & see, à l’exception de certains médecins « héroïques ».

Et maintenant, le réseau de médecins s’étend ?


Absolument oui, il existe de nombreux groupes de médecins qui défendent la cause de l’hydroxychloroquine parce qu’ils ont vu son efficacité. Vous savez quel est le problème?

Quel est-il?


Que le covid est une pathologie à multiples facettes, en évolution rapide, il faut appliquer une idée de timing scientifique qu’on n’est pas vraiment disposé à appliquer. Il y a un facteur de timing décisif, en cela les médias ne nous aident pas à le faire comprendre.

Pourquoi ?


Parce que nous en savons maintenant beaucoup sur le covid, à commencer par le fait qu’il connaît deux types de stades. Le premier est celui des symptômes classiques de la grippe, mais si on ne le prend pas à temps ou si notre corps ne peut pas faire face à cause de la tempête qui s’est abattue, on passe au deuxième stade. C’est un passage très rapide.

Des protocoles qui ne parlent que de paracétamol pour le premier stade sont en cours de publication.


C’est de la folie, laissez-moi vous le dire. Le paracétamol fausse la lecture de l’évolution de la maladie. La fièvre est une défense de l’organisme lorsqu’il est attaqué par un agent infectieux. Le paracétamol fait baisser la fièvre et les symptômes au premier stade, mais il peut favoriser la propagation du virus dans l’organisme : on se sent mieux, mais entre-temps la maladie continue. Le paracétamol réduit la capacité à comprendre l’évolution de la maladie.

Et pourtant, en Lombardie avec l’Institut Sacco [à Milan], c’est le seul protocole recommandé?


J’ai vu que c’est le protocole proposé par le professeur Massimo Galli, qui ensuite interdit l’hydroxychloroquine, les antibiotiques et la cortisone à ce stade. Je pense que c’est une erreur. Certains virologues me semblent être les vrais négationistes. Ils nient qu’il existe des traitements et que les thérapies doivent être administrées immédiatement.

Peut-être y a-t-il un problème de diagnostic ?


Il y en a certainement. Nous nous sommes trop appuyés sur l’écouvillon, qui est souvent fallacieux, mais l’écouvillon ne permet pas de poser un diagnostic, il n’y a nulle part en médecine où un écouvillon est un diagnostic. Nous devons revenir à un diagnostic basé sur les symptômes et l’observation du patient. L’abandon de l’aspect clinique a été décisif pour nous pousser dans la situation actuelle.

[*] Qu’en est-il en France actuellement? Un article paru dans Libé (!), rubrique « check news », répond à la question « la délivrance d’hydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ? »

Depuis le 10 juillet un arrêté  abroge l’intégralité de l’arrêté précédent du 23 mars, lequel autorisait, sous certaines conditions, la prescription d’hydroxychloroquine à des patients gravement atteints par le Covid-19 et hospitalisés, tout en limitant la délivrance de Plaquenil en ville.

L’ANS précise que « l’hydroxychloroquine peut être prescrite dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM), c’est-à-dire en respectant ses indications habituelles (comme pour le lupus érythémateux, la polyarthrite rhumatoïde…). Ou alors être prescrite hors AMM, «sous la responsabilité du médecin au vu des données acquises de la science, (qui, à ce stade, ne font apparaître aucun bénéfice de ce traitement contre le Covid-19

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https://www.liberation.fr/checknews/2020/07/23/covid-19-la-delivrance-d-hydroxychloroquine-est-elle-de-nouveau-autorisee_1794757

C’est du moins la version « officielle ». La vraie question est « peut-on trouver du Plaquenil?

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