J’ai transcrit son témoignage vidéo (hors la partie burlesque finale, qui, pour détendre l’atmosphère, fait référence au Malade Imaginaire), car il en vaut vraiment la peine: l’abbé raconte sa maladie (qu’il a eue sous une forme bénigne, bien que classé « personne à risque »), comment il a été traité, et les tracasseries administratives de son parcours, ayant expérimenté personnellement que les testés positifs ne sont sauf exception pas soignés, mais servent seulement à alimenter des statistiques. Il constate la censure dont sont victimes ceux qui refusent le discours dominant, dénonce les graves effets collatéraux des mesures sanitaires et déplore qu’avec la pandémie, les Français s’habituent de plus en plus à être privés de leur liberté, et que beaucoup, même, en redemandent. Et il n’hésite pas, en guise d’avertissement, à comparer la situation que nous vivons, aux prémisses de la Terreur.

Ce n’est pas parce que l’usage permet d’utiliser tout le mois de janvier pour présenter ses vœux que je m’adresse à vous seulement maintenant: j’ai tout simplement été malade, mis à l’isolement sept jours, dû rattraper le temps perdu et effectuer une vérification ultime pour que cette première partie de mon propos offre quelque intérêt; car vous vous en doutez la maladie en question, c’est le covid et il m’a paru intéressant d’avoir en main mon histoire complète pour pouvoir vous souhaiter des vœux d’espérance et aussi regretter en toute connaissance de cause la manière toujours détestable dont ceux qui souffrent de cette maladie sont malmenés.
Ainsi vous avez une petite fièvre, on vous fait un test transgénique chez le pharmacien, qui vous déclare positif, il est remboursé par la sécurité sociale mais on vous dit tout de suite qu’il y a une grande marge d’erreur; soit, vous vous dirigez alors vers un laboratoire pour obtenir un test PCR mais en ce tout début de mois de janvier on ne vous offrait rien d’autre qu’un rendez-vous dans huit jours.

Heureusement un médecin intelligent a pu me faire un test tout de suite et l’envoyer en laboratoire et me donner immédiatement un médicament agissant contre le virus, puisque au pire diminuant la charge virale, au mieux la supprimant: plus de fièvre au bout de 24 heures, le PCR en laboratoire est confirmé positif, eh bien le traitement a duré cinq jours sans aucun symptôme, pas de recours aux antibiotiques puisqu’il n’y a pas eu d’atteinte pulmonaire, reprise du travail au bout de huit jours sans aucune fatigue; je suis pourtant un sujet à risque ayant subi chimiothérapie-radiothérapie en 2018 et étant en rémission totale d’un cancer, j’ai 77 ans.

Le lundi 25 janvier, j’ai mes résultats d’examens de laboratoire et j’ai des anticorps qui prouvent bien que j’ai été réellement atteint par le virus; et je me dois de préciser que j’ai eu du mal à obtenir ce document concernant les anticorps, par exemple il n’était pas dans mon e-mail de résultats que le médecin avait demandés, et il y avait d’autres examens, effectivement, compte tenu de mes antécédents médicaux, j’ai donc voulu aller le chercher moi-même et j’ai reçu ensuite par e-mail bien sûr le document.

Comment alors ne pas penser fortement à cette phrase du professeur Denis Rancourt: « imaginez un vaccin tellement sûr que vous devez être menacés pour le prendre, contre une maladie si mortelle que vous devez être testé pour savoir que vous l’avez eue ».

Je ne dis pas pour autant qu’il ne faut pas se faire vacciner pas plus que je ne donne le nom du médicament qu’on m’a prescrit. Je remarque simplement qu’on se contente dans la grande majorité des cas de donner des anti-fièvre à des gens testés positifs car aucun médicament parait-il ne peut agir contre le virus, et qu’ensuite, la maladie terminée, ou le traitement, eh bien on leur dit que la prise de sang permettant la recherche d’anticorps est inutile et pour cette raison non remboursés par la sécurité sociale. En fait, un testé positif n’intéresse les organismes de santé que pour les statistiques et j’en ai fait l’expérience: on veut lui faire donner la liste des personnes qu’il a rencontrées, on lui pose toutes sortes de questions on s’intéresse beaucoup à sa vie privée toujours pour les rencontres avec d’autres personnes et on ne lésine pas sur les e-mails, sur les appels téléphoniques mais on ne le soigne pas sauf exception. Ce fut heureusement mon cas.

Je n’ai pas nommé les anti-fièvre, je ne nommerai pas non plus, je l’ai dit, le médicament que l’on m’a donné contre le virus, je ne suis pas qualifié pour le faire, j’ai pris ce remède utilisé depuis très longtemps pour d’autres pathologies parce que j’ai confiance en mon médecin et qu’il fait partie des quelques solutions actuellement sur le marché et ayant donné des résultats indiscutables; ainsi j’ai pu constater que ce que disaient les médecins comme messieurs Raoult, Péronne et Fouché était exact, on peut soigner des personnes testées positives au covid, les confiner bien entendu un certain temps, et l’on évite les complications respiratoires graves dans la plupart des cas.

Compte tenu des exemples que j’ai vus depuis le début de la pandémie comme membre de l’équipe diocésaine de la pastorale des funérailles à Paris et comme prêtre de paroisse, ce que j’ai vécu personnellement aussi avec cette maladie et la manière dont on m’a soigné avec succès, j’avoue ne pas comprendre pourquoi dans la très grande majorité des cas on continue à ne rien faire pour les personnes atteintes. Par ailleurs il semble qu’il existe une véritable orthodoxie doctrinale médicale concernant cette pandémie, suscitant une féroce inquisition à qui il ne manque plus que le bûcher: des vidéos sont supprimées du net et personnellement j’ai reçu plusieurs messages effacés instantanément ou ne restant que peu de temps, tous traitant comme par hasard du covid. Si l’on ajoute à cela les fausses informations concernant les propos qu’aurait tenus le professeur Raoult et qu’il a pu fort heureusement démentir car il s’agissait rien de moins que de faire croire que lui même avait des doutes sur son traitement, on ne peut que se poser des questions graves; mais un constat s’impose: il règne un arbitraire malsain sur l’information dans notre pays qui se veut pourtant exemplaire en matière de liberté; enfin il est plus que probable qu’un nouveau confinement va nous être imposé; je ne suis pas compétent pour juger de son utilité en matière de pandémie sur le long terme, j’entends de plus des voix scientifiques assez discordantes sur cette question mais ce que je puis et dois dire, ce sont les dégâts spirituels et psychologique qu’apporte cette mesure, cette mesure brutale.

Nous avons deux expériences derrière nous, elles génèrent la peur, facteur d’anxiété de dépression grave et de violences, le retard d’autres soins pourtant urgents sur des cancers et dans le domaine psychiatrique.

Lors du premier confinement, j’ai présidé les obsèques d’une personne dont les soins anticancéreux avaient été interrompues et d’un jeune homme de 28 ans qui s’était suicidé faute d’avoir pu voir son psychiatre, il était confiné avec deux autres personnes de sa famille dans un appartement de 49 mètres carrés et il faudra bien un jour que l’ensemble de ces dégâts soit évalué. Sans oublier les autres sur les plans socio économique, et ce sont peut-être ces dernières considérations qui feront reculer le gouvernement pour la décision d’un troisième confinement.

Mais un triste constat s’impose déjà: on habitue les français à être moins libres dans le but d’être protégés, on fait des sondages pour prouver qu’ils acceptent, et des gens interrogés dans la rue et dont les propos sont évidemment retransmis acquiescent, et mieux, en redemandent – oui nous voulons des cages, dans des bulles aseptisées – bientôt ils demanderont des camps d’internement pour personnes suspectées de maladies. Plus largement, on détruit leur vie en fermant d’office tous les lieux de sociabilité, en imposant des couvre-feux, des confinements qui poussent à l’ isolement, on détruit leur intelligence en les obligeant à accepter des mesures ineptes et contradictoires, on leur fait violence
sans doute pour forcer un consentement à tout et n’importe quoi pour que cesse cette violence.

Le gouvernant en effet, depuis la Révolution, n’aime rien tant que faire des lois: la fameuse loi des suspects 1793 fit tomber bien des têtes pendant la Terreur. Qu’à cela ne tienne, on a déjà réinstallé la terreur, il faut maintenant la justifier comme le fit Robespierre. Comme on n’ose plus parler aujourd’hui de vertu – cela peut se comprendre, on risquerait même de faire rire -, eh bien on remplacera vertu par civisme. Je vous rappelle alors la phrase célèbre de l’Incorruptible, je cite: « si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu – et là on dirait le civisme -, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur, la vertu sans laquelle la terreur est funeste, la terreur sans laquelle la vertu est impuissante ».

C’est le discours de Robespierre du 5 février 1794 à la Convention.

Ce raisonnement n’est-il pas sous-entendu dans certains discours, la loi des suspects ne se profile-t-elle pas derrière l’idée d’un passeport sanitaire? Jusqu’où les chefs politiques iront-ils mettre la main dans nos vies?

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