Paolo Deotto (ex-directeur du portail disparu Riscossa Cristiana, il anime aujourd’hui un autre blog Il Nuovo Arengario (*) que me signale mon amie la très vigilante Anna) répond en quelque sorte à Roberto de Mattei, qui ces jours-ci a justifié les fidèles catholiques prêts à se faire vacciner. Deotto, au contraire, refuse, et il explique pourquoi, sans prétention scientifique mais avec des arguments de foi… et de simple bon sens. J’ai traduit sa réflexion, car c’est un thème qui intéresse beaucoup les catholiques, et il est rare de lire des prises de position franches en dehors des sphères politiques et médicales

(*) arengàrio [du latin médiéval arengarius ]. – Nom donné dans certaines villes du nord de l’Italie au palais où siégeait la municipalité; l’étage supérieur comprenait un salon pour les réunions du Conseil, s’ouvrant sur un balcon extérieur où les membres du Conseil pouvait s’adresser (haranguer) au peuple.

Vaccin. Oui ou non?

Paolo Deotto
www.ilnuovoarengario.it
Ma traduction

Une aimable lectrice m’a posé une question qui, je ne le nie pas, me met dans un grand embarras.
Je cite :

Je pense que nous vous serions tous reconnaissants si vous pouviez clarifier quelle est la position qu’un catholique doit prendre par rapport à ce vaccin. J’ai écouté, désorientée, la position d’un éminent catholique qui expliquait, en argumentant, la licéité de ce vaccin. (Prof. R. De Mattei). J’étais, pour le moins, perplexe et surtout complètement perdue.

Je me sens embarrassé car je ne pense pas avoir le bagage culturel nécessaire pour traiter un sujet aussi complexe.

Je vais donc essayer de répondre simplement à la lumière du bon sens que j’ai (j’espère) conservé, fils de l’éducation catholique que, grâce au Seigneur, j’ai reçue.

Nous savons que le problème central de ces nouveaux vaccins est l’utilisation de tissus provenant de fœtus avortés. Ceux qui, au fil des années, ont eu la patience de me lire, savent que contre l’avortement je n’ai jamais eu aucun doute, l’avortement étant, tout simplement, un crime abominable et donc, en tant que tel, jamais, je répète jamais, justifiable.

Il me semble donc logique de refuser l’usage de tout médicament qui ferait de moi un utilisateur des fruits (pervers) d’un crime abominable.

Mais dans toute cette affaire de vaccins, il y a un « plus » qui, à mon avis, mérite d’être approfondi. Je m’explique.

Des doutes pourraient surgir si nous étions réellement confrontés à une terrible épidémie – ou plutôt « pandémie », ce qui est beaucoup plus suggestif – qui détruit l’humanité. Je répète : des doutes. La catastrophe peut toujours imposer des comportements, des actes, impensables en temps de normalité.

Mais plus le temps passe et plus la monstrueuse supercherie de cette épidémie, pardon, « pandémie » se révèle.

Soyons clairs : personne ne nie l’existence de la maladie. Mais sur son danger réel, les doutes sont de plus en plus grands et légitimes, de même que les chiffres tout sauf clairs qu’on nous oppose continuellement. En outre, il est aujourd’hui notoire que le nombre de victimes est gonflé par les critères, pour le moins bizarres, par lesquels de nombreux décès résultant d’autres causes sont attribués au Covid.

Nous sommes submergés par mille interdictions, règles, prescriptions, de surcroît réitérées bien qu’elles se soient révélées inutiles, qui ont eu jusqu’ici pour résultat de nous abrutir, de nous appauvrir et de nous transformer en troupeau obéissant.

Bref, la funeste tromperies existe, et il est inutile de nier l’évidence.

Enfin, la campagne médiatique obsessionnelle en faveur des vaccinations nous apprend que le « Pouvoir » lui-même est tout sauf tranquille. Il veut que tout le monde se fasse vacciner rapidement, même si les entreprises pharmaceutiques elles-mêmes ne sont pas en mesure de définir les risques exacts, les effets secondaires, les effets indésirables. Elles sont toutefois en mesure d’encaisser les fabuleux revenus qui découlent de ce business nouveau et inespéré. Le « Pouvoir » n’est pas tranquille et on peut supposer qu’il souhaite que les campagnes de vaccination se poursuivent très vite car il craint que les gens se réveillent et refusent d’être des cobayes. Ou pire.

Et donc, si l’on met bout à bout les doutes moraux, plus que légitimes (sinon impératifs), et les relents de tromperies qui émanent de toute cette affaire Covid-restrictions de liberté-imposition de vaccins, il me semble qu’une seule conclusion demeure:

Pas de vaccination. Point final.

Juste pour anticiper ceux qui m’accuseront de crime contre l’humanité, je voudrais mentionner tranquillement que même les plus catastrophistes doivent reconnaître (au vu des statistiques) que le Covid est mortel – sauf exceptions – sur des patients âgés et avec d’autres maladies graves. C’est-à-dire sur ces sujets pour lesquels une bronchite même banale peut être fatale. Et de toute façon, je le répète, nous savons très bien que les chiffres des décès dus au Covid sont loin d’être fiables.

Voilà ce que j’ai envie de dire sur la question de la « vaccination ». Je ne suis absolument pas un « NoVax » pour des raisons idéologiques. Le moment venu, j’ai fait faire à mes enfants les vaccins prescrits. Personnellement, j’ai reçu les vaccins que je devais recevoir dans mon enfance, plus le fameux trivalente (Vaccino MPR: morbillo/parotite/rosolia – en français ROR: rougeole/oreillons/rubéole) quand j’étais au service militaire.

Mais c’était une autre époque. Le mensonge n’avait pas encore pris le dessus sur le monde. Aujourd’hui, malheureusement, le mensonge l’emporte, du moins pour l’instant. Nous savons bien qui est le père du mensonge, alors adaptons-nous en conséquence.

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