Selon Riccardo Cascioli dans son éditorial de ce Vendredi Saint sur la Bussola, le covid a « sacrifié des milliers de morts sur l’autel du vaccin »: les gouvernements ont tout misé sur le sacro-saint viatique, méprisant délibérément les soins à domicile dont pourtant de nombreuses études sérieuses, en plus de l’expérience sur le terrain, ont prouvé l’efficacité. Sans être complotiste, on peut quand même se poser la question: pourquoi cet acharnement à tous nous vacciner et parallèlement ce refus obstiné des traitements? Dit autrement: cui prodest?

(*) J’emprunte ce titre au formidable dossier, très étayé, consacré par la Bussola à ce sujet depuis mars 2020, à la recherche inlassable de la vérité: lanuovabq.it/it/covid-at-home

Covid, des milliers de morts sur l’autel du vaccin

Riccardo Cascioli
La NBQ
2 avril 2021
Ma traduction

Alors que les chiffres montrent l’efficacité des soins précoces à domicile, le gouvernement se concentre exclusivement sur l’obligation de vaccination, en commençant par les agents de santé. Et avec l’assistance d’une presse aux ordres (voir le cas Bruno Vespa) qui légitime l’autoritarisme. Mais il est de plus en plus clair que cette politique de santé est responsable de milliers de décès qui pouvaient être évités.

Les recherches effectuées par l’Institut Mario Negri dont nous faisons état aujourd’hui, non seulement démontrent de manière concluante le bien-fondé et la nécessité des thérapies à domicile pour combattre le Covid-19, mais elles certifient également le comportement coupable des politiques (des gouvernements en premier lieu) qui se sont opposés par tous les moyens aux tentatives de guérison pour se concentrer exclusivement sur le vaccin. Cela fait un an que nous rendons compte ponctuellement des différentes méthodes de traitement testées avec succès et que nous présentons les témoignages de médecins qui, au péril de leur vie, montrent comment en soignant chez soi dès les premiers symptômes on évite la grande majorité des hospitalisations et des décès [cf. lanuovabq.it/it/covid-at-home]. Mais en même temps, il faut constater la surdité et l’aveuglement total des autorités sanitaires, plus soucieuses d’alimenter l’état d’urgence qui sert à la campagne de vaccination.

L’interview du professeur Francesco Belli que nous avons publié ces derniers jours expliquait clairement l’origine de cette politique de santé, en montrant comment dans les vingt dernières années il y a eu un transfert progressif et général de la souveraineté de la santé en faveur d’une Organisation mondiale de la santé (OMS) fortement influencée par le lobby vacciniste.

Mais le résultat auquel nous sommes confrontés est un bilan de dizaines de milliers de morts dus au Covid – causés par la stratégie « paracétamol et attente vigilante » – qui auraient pu et dû être évités, sans parler des conséquences néfastes pour les patients atteints d’autres maladies graves, de la croissance exponentielle de la détresse psychologique surtout chez les jeunes, de la ruine économique de nombreux secteurs qui aura des répercussions dramatiques sur le plan sanitaire. Une véritable catastrophe poursuivie avec une détermination cynique par les autorités politiques et sanitaires avec l’aide d’une presse aux ordres, plus royaliste que le roi.

L’arrogance et la faconde de certains journalistes nous ont encore été démontrées l’autre soir lorsque Bruno Vespa, lors de l’émission Porta a Porta [talk-show très populaire sur Rai Uno], a brusquement coupé la parole au docteur Mariano Amici – qui contestait la vaccination obligatoire – en lui disant que « si vous ne vous faites pas vacciner, j’espère sincèrement que vous serez radié ». C’est une attitude qui – que l’on partage ou non certaines déclarations du docteur Amici, et en tenant pour acquis le fait que Vespa ne subira aucune sanction – démontre clairement l’instauration d’un régime qui poursuit la vaccination de masse. Et plus les mesures sont irrationnelles, plus vous devez recourir à la violence et à l’intimidation pour les appliquer. La sortie de Vespa, par exemple, accompagne le décret gouvernemental qui rend la vaccination obligatoire pour les agents de santé et les pharmaciens, sous peine de transfert vers d’autres emplois (même déqualifiants) ou de suspension de salaire jusqu’au 31 décembre 2021.
Il s’agit d’une mesure grave, injuste et irrationnelle qui porte atteinte à la liberté individuelle, en outre sans bénéfice évident pour la santé publique, puisque – dit l’Istituto Superiore di Sanità – même les vaccinés peuvent être infectés (cela se produit déjà).

Beaucoup a été dit et beaucoup sera dit sur les véritables intérêts et plans derrière cette dérive autoritaire, des choses qui sont trop facilement qualifiées de conspirationisme. Nous ne souhaitons pas ici entrer dans ce discours, qu’il est pourtant nécessaire d’aborder, mais nous voulons en rester aux faits sérieux et facilement documentés. Et le fait est que les autorités sanitaires continuent d’ignorer la possibilité et la nécessité des soins à domicile, dont l’efficacité est amplement démontrée par l’expérience de terrain de centaines de médecins qui les pratiquent de leur propre initiative, et maintenant aussi par une recherche qui fait autorité. Tout cela pour promouvoir une vaccination de masse discutable, dont les résultats sont loin d’être certains et sûrs. Sans compter que l’obligation de vaccination pour les professionnels de santé crée un précédent qui peut facilement être appliqué à d’autres domaines, par exemple l’objection de conscience à l’avortement (on pense bien aux pro-vie si enthousiastes à l’égard de l’obligation de vacciner). Ce faisant, on a causé des milliers de décès qui pouvaient être évités. Et on continue à le faire. Le fait est qu’on peut aussi proposer la vaccination (qui est de toute façon une possibilité) sans pour autant refuser le traitement. Pourtant, ce n’est pas ce qui est fait.

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