Son dernier livre, tout frais sorti des presses, est consacré aux lendemains de la pandémie et à tout ce dont nous parlons depuis des mois dans ces pages . Invité ce matin sur une radio commerciale, il a répondu sans se démonter aux questions d’une Sonia Mabrouk agressive (démentant la réputation flatteuse dont elle jouit dans certains milieux conservateurs) qui l’a même accusé de « délire complotiste » (mais on la comprend, elle ne veut pas perdre son job). A ne pas manquer, de tels moments sont trop rares pour ne pas être savourés:

La quatrième de couverture du livre fait écho au début de l’interview.

Ce que nous avons vécu a déjà été joué. À New-York. Lors d’une réunion ou plutôt d’un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus, le 18 octobre 2019 ; tout a été filmé et se trouve sur internet.
Cela s’est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants – les géants du capitalisme de surveillance – anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d’un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s’y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir.
Quand elle survint, ils la saluèrent comme « une fenêtre d’opportunité ».
Pour les rentiers du numérique et de la Big Tech, ce fut une aubaine. Mais aussi pour les gouvernements qui mirent au ban d’essai l’idée d’une « société disciplinaire ».
Ainsi les élites globalisées ont-elles préparé le jour d’après. Occasion rêvée pour tout changer, changer la société, changer de société. Et imposer enfin leurs codes de désocialisation, leur esthétisme woke, leur idéologie du Bien total.

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