La Bussola recense ici un livre paru en Italie. Son auteur, Fabrizio Gatti est un journaliste d’investigation de l’Espresso (du groupe Repubblica, donc peu suspect de sympathies pour les thèses complotistes à connotations « fachos »). Il s’intéresse plus particulièrement à la catastrophe qui a déferlé sur l’Italie dès janvier 2020 – qui nous concerne aussi , évidemment- , mais avant les confinements successifs (sur le modèle chinois) le Great Reset et la vaccination de masse, qui sont une autre histoire. Avec l’appui d’une masse énorme de documents, il met en pleine lumière la responsabilité accablante de la Chine dans la propagation du virus et celle, non moins écrasante des dirigeants italiens de l’époque (gouvernement Conte II), main dans la main avec les autres dirigeants de l’UE dont la politique criminelle de suivisme et de flagornerie envers le géant asiatique a aidé le virus à se répandre en Europe.

L’histoire secrète d’une pandémie qui aurait dû être évitée

L’histoire secrète du Covid dans un livre d’investigation de Gatti

Chiara Pajetta
La NBQ
21 mai 2021
Ma traduction

Les erreurs commises par les scientifiques et les gouvernements, les chercheurs envoyés pendant plus de dix ans par les autorités communistes chinoises pour collecter des excréments de chauve-souris à des fins de recherche, les mystifications de la Chine et de l’OMS, etc. Basé sur plus de 10 000 documents et témoignages inédits, voici le livre-enquête du journaliste Fabrizio Gatti, “L’infinito errore. La storia segreta di una pandemia che si doveva evitare” (*)

L’analyse de plus de 10 000 documents, l’accès aux bases de données qui enregistrent l’identité génétique des virus, des témoignages et des informations inédites, sont les sources d’une analyse sérieuse, loin de la version officielle dont il semble que beaucoup veulent se contenter.

Fabrizio Gatti

C’est le travail qui a occupé pendant plus d’un an Fabrizio Gatti, journaliste de L’Espresso, célèbre pour ses enquêtes menées dans des théâtres dangereux, par exemple en Afrique sur les routes des migrants et des trafiquants d’êtres humains. Gatti décrit avec force détails la chaîne d’erreurs commises par les scientifiques et les gouvernements, dont le devoir était de prévenir et d’arrêter la contagion. Il révèle des expériences militaires secrètes en Chine, les normes de sécurité insuffisantes de nombreux centres de recherche du régime, les mensonges de l’OMS sur les liens du virus avec les précédentes épidémies de SRAS. Il retrace le voyage effectué par le coronavirus depuis les grottes infestées de chauves-souris jusqu’aux laboratoires chinois, où les nouveaux agents pathogènes ont été étudiés en collaboration avec des Américains, des Australiens et des Français. Et il parvient à nos villes, nos hôpitaux et nos victimes, pour expliquer comment le virus est arrivé jusqu’à nous.

Il montre comment la faiblesse politique, les intérêts économiques et la force stratégique de la Chine ont ouvert la voie à la propagation du virus. Ce qui impressionne le plus dans ces plus de 600 pages, qui se lisent avec une grande curiosité, c’est le volume et la qualité des documents rapportés à la fin de chaque chapitre. Une démonstration du fait que ce que le journaliste raconte n’est pas une diétrologie peu fiable mais la vérité pure, recherchée avec une détermination inlassable et la capacité de poser les bonnes questions (la vraie clé de toute enquête digne de respect). Sérieux et rigoureux, Gatti part d’une conviction profonde : « Ce qui compte dans une enquête, comme dans une recherche scientifique, ce ne sont pas les réponses. Ce qui fait la différence, ce sont les questions que vous posez : ce que vous cherchez, comment vous le cherchez et quand vous le cherchez. » Et l’envoyé a trouvé bien des choses, il révèle ce qui a été délibérément occulté par les autorités chinoises, comme « la relation très étroite entre le coronavirus humain qui affectait les habitants de Wuhan et les deux coronavirus isolés par les militaires dans les chauves-souris ». Il explique : « Si le président chinois nous l’avait dit, peut-être que les choses ne se seraient pas passées ainsi et que le monde aurait aidé la Chine à isoler l’épidémie. La Chine savait, mais n’a rien dit. »

Depuis plus de dix ans, les autorités chinoises envoient des étudiants et des chercheurs dans des grottes infestées de chauves-souris afin de collecter les excréments pour les utiliser dans le cadre de recherches scientifiques, la dernière épidémie de SRAS ayant été causée par un coronavirus provenant de ces animaux. Aucune étude, cependant, n’analyse le risque de contamination de ces chercheurs. Sans protection adéquate, ils ont vécu et travaillé dans des grottes et il est très probable que, dans ces conditions dangereuses, le coronavirus isolé soit passé directement de la chauve-souris à l’homme. Les chercheurs ont ensuite propagé le virus dans les laboratoires où il était étudié. Bien sûr, la Chine garde secrète toute cette activité de recherche pré-pandémique, mais les documents et les photos fournis par Gatti dans son étude sont là pour nous montrer la vie épuisante des chasseurs de virus et le chaos dans les laboratoires chinois, qui a même été dénoncé par le Global Times, le journal anglophone contrôlé par le Parti communiste chinois. En outre, dans la première partie du livre, le journaliste de l’Espresso démasque sans détour les méthodes mensongères, violentes et liberticides du régime communiste chinois dans tous les domaines, des manifestations de jeunes à Hong Kong aux camps de prisonniers pour les « dissidents » et les membres de la minorité islamique, jusqu’au honteux trafic d’organes.

Mais pourquoi l’Italie a-t-elle été la première à se retrouver dans les mâchoires de la terrible pandémie ? L’une des raisons pour lesquelles la Chine, pourtant capable de tirer la sonnette d’alarme en quatre heures (comme on l’a vu dans ses plans- pandémie, à l’avant-garde de la lutte contre la propagation des virus), a nié la pandémie pendant un mois et demi, est terrible : le virus arrivé dans nos foyers est un proche parent de deux virus isolés puis transmis à des rats par les laboratoires de l’Armée populaire chinoise. Et en Chine, il est interdit de parler de questions militaires, si bien que même les premiers scientifiques qui avaient séquencé le virus arrivé chez nous, citant les deux virus isolés par les militaires, ont vu leur centre de recherche immédiatement fermé. D’où le retard considérable dans le séquençage du virus qui nous a frappés. Et l’OMS s’est tue, se pliant à la volonté de la Chine. Comme si cela ne suffisait pas, des raisons économiques entièrement italiennes ont poussé le gouvernement de l’époque à accepter la version officielle de l’OMS et du gouvernement chinois. Bien que notre pays ait été informé de la propagation de la contagion chez le géant oriental, le 13 janvier 2020, la ministre des Transports Paola De Micheli a ordonné le doublement des vols avec la Chine, ouvrant la porte à l’arrivée de milliers de Chinois, au moment même où les gens commençaient à mourir à Wuhan. Il s’agissait d’une violation flagrante des plans de prophylaxie internationaux, surtout si l’on pense que seulement huit jours plus tard, le 21 janvier, le Premier ministre Giuseppe Conte était informé du risque très sérieux d’épidémie par la Protection civile.

Nous avons ainsi découvert que nous avions le virus chez nous lorsqu’il était trop tard, ne disposant même pas d’un plan de pandémie actualisé. Incroyable alors de s’être privé, dès les premières semaines, d’un grand nombre de masques et de respirateurs indispensables, que l’incapable ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio avait gentiment pensé à envoyer à Pékin, signe de notre coopération loyale. D’autre part, la Chine, dans son travail de diversion, avait même choisi d’appeler l’épidémie Covid et non SARS, comme la première épidémie dérivée des chauves-souris avait été appelée en 2003, provoquant ainsi le « déraillement » de toutes les mesures de prévention, qui auraient pu être adoptées partout. Au point que le directeur de l’OMS et l’Institut de virologie de Wuhan ont mené une bataille pour que le nom SARS soit retiré du virus. Si l’on avait au contraire retenu l’analogie avec le SARS, vaincu en son temps grâce aux mesures de confinement efficaces de notre médecin-héros Carlo Urbani (décédé le 29 mars 2003, lui-même victime de ce virus), il aurait été possible de protéger des millions de citoyens dans le monde. Mais la dictature dirigée par Xi Jinping a emprunté une autre voie, celle de l’opacité et de la mystification, malheureusement endossée par les démocraties occidentales soumises au géant chinois, dont, tragiquement, l’Italie, qui a payé ses choix politiques et économiques déraisonnables par plus de 120 000 morts.

(*) NDT (présentation de l’éditeur)

L’ERREUR INFINIE. L’HISTOIRE SECRÈTE D’UNE PANDÉMIE QUI AURAIT DÛ ÊTRE ÉVITÉE

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L’infinito errore révèle l’histoire secrète de la pandémie, une version que les sources officielles ne nous ont encore jamais révélée. Grâce à des témoignages et des informations inédits – dont l’analyse de plus de dix mille documents et l’accès aux bases de données qui enregistrent l’identité génétique des virus – cette enquête retrace tout le parcours du coronavirus : des grottes infestées de chauves-souris aux laboratoires chinois où les nouveaux agents pathogènes ont été étudiés en collaboration avec des centres de recherche américains, australiens et français, jusqu’à nos villes, nos hôpitaux, nos vies et nos victimes.

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Un livre qui met irréfutablement en lumière les erreurs et les responsabilités qui ont conduit au nouveau Tchernobyl mondial : avec une reconstitution méticuleuse, Gatti révèle les expériences militaires secrètes, les normes de sécurité insuffisantes de nombreux laboratoires du régime, les mensonges de l’OMS sur les liens de ce virus avec les précédentes épidémies de SRAS. Il révèle également les scandales nationaux qui ont contribué à faire de l’Italie le tremplin de l’infection en Europe, notamment les retards et les annulations de l’approvisionnement en masques et en ventilateurs pulmonaires, les erreurs dans les lockdowns et trop de choix imprudents qui ont désarmé l’engagement courageux des nombreux agents de santé au front.
Fabrizio Gatti, dans une enquête de plus d’un an sur la pandémie qui a bouleversé le monde, montre comment la faiblesse de la politique, les intérêts de l’économie et la force stratégique de la Chine ont ouvert la voie à la propagation du virus. Pour la première fois, un livre détaille la chaîne d’erreurs commises par les scientifiques et les gouvernements dont le devoir était de prévenir et d’arrêter la transmission de l’infection.

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Fabrizio Gatti est l’auteur de Bilal (2007) [traduit en français], journal de quatre années d’infiltration sur les routes du Sahara parmi les trafiquants et les migrants voyageant d’Afrique en Europe. Depuis 2004, il travaille comme correspondant de l’hebdomadaire « L’Espresso ». Il a également écrit pour « il Giornale » et pour le « Corriere della Sera ». Ses enquêtes ont été traduites dans le monde entier et ont remporté de nombreux prix internationaux.

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