La formidable profession de foi anti politiquement correcte de Luca Volonte, dans la Bussola. Contre le mouvement woke, l’égalitarisme forcené, le féminisme exacerbé, la dictature arc-en-ciel, le culte de la pachamama, le dogme du réchauffement climatique, le vaccinisme à outrance… et la liste s’allonge de jour en jour. Nous ne nous agenouillons devant personne, sinon Dieu.

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Non, nous ne nous agenouillons pas

Luca Volonte
La NBQ
4 juillet 2021
Ma traduction

Nous ne nous agenouillons pas devant le moralisme racial qui aime tout le monde sauf les blancs, nous ne nous agenouillons pas devant la Terre Mère parce que notre mère est Marie, nous ne nous agenouillons pas devant le moindre mal, ni devant les droits civils, le vocabulaire arc-en-ciel, l’avortement ou le changement climatique. Nous ne nous agenouillons que devant Dieu.

Non, nous ne nous agenouillons pas devant ceux qui s’agenouillent face au moralisme racial et qui deviennent racistes parce qu’ils aiment toutes les couleurs du monde sauf le blanc. Nous ne nous agenouillons pas devant ceux qui, en plus de leurs genoux, ont également plié leur conscience au pouvoir fort du moment, qui a toujours été fort avec les faibles et faible avec les forts. Nous ne nous agenouillons pas devant ceux qui, pour ne pas se briser, ont plié et blessé leurs propres âmes avec le compromis qualunquista [ndt: dans le sens de rejet des partis et des institutions… au moins en apparence]. Nous ne nous agenouillons pas devant ceux qui veulent sauver la planète et damner l’homme, ceux qui ne ressentent rien parce qu’ils ne se sentent ni homme ni femme, ceux qui coulent les bateaux des migrants avec des stéréotypes bien avant que ces mêmes bateaux ne prennent le large.

Nous ne nous agenouillons pas devant la Terre Mère parce que notre mère est Marie et parce que la Terre a été faite pour les hommes et non les hommes pour la Terre. Nous ne nous agenouillons pas devant les glaciers qui fondent parce que le bon sens lui-même a fondu il y a longtemps. Nous ne nous agenouillons pas devant la durabilité parce que le politiquement correct est vraiment insoutenable, ni même devant le moralisme intéressé qui se fait passer pour du non-conformisme, parce que nous sommes faits pour la vie vraie, authentique et non modifiée idéologiquement. Nous ne nous agenouillons pas devant l’égalité des sexes, car le mérite crée toujours une inégalité entre les personnes capables et les personnes incapables, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes. Nous ne nous agenouillons pas devant le moindre mal, car seul le plus grand bien mérite notre génuflexion, devant le compromis sur ce qui n’est pas compressible, devant la traite des vierges quand il s’agit de principes dits non négociables, devant le doute car, plutôt que de nous agenouiller, nous devrions ramper devant lui pour reconnaître notre soumission.

Nous ne nous agenouillons pas devant les droits civils parce qu’ils sont les enfants orphelins de parents appelés devoirs. Nous ne nous agenouillons pas devant l’égalitarisme et l’inclusivisme parce que nous n’avons jamais aimé voir l’égalité et la justice derrière les barreaux de l’ignorance. Nous ne nous agenouillons pas devant la pensée unique, non pas parce qu’elle est unique, mais parce qu’elle est fausse. Nous ne nous agenouillons pas devant les jeunes parce qu’ils sont jeunes, les femmes parce qu’elles sont des femmes, les personnes de couleur parce qu’elles sont des personnes de couleur, car seuls le mérite et la souffrance sont dignes d’un tel respect au-delà de l’âge, du sexe et de la couleur de la peau.

Nous ne nous agenouillons pas devant les Greta Thunberg et autres Chiara Ferragni [blogueuse et « influenceuse » de mode], parce que nous vivons dans le monde réel et que nous n’avons pas le temps de brandir des pancartes sur lesquelles figure un monde plein de cheminées, ou de poster sur Facebook la photo de la énième paire de chaussures. Nous ne nous agenouillons pas devant Zan [rapporteur de la fameuse loi qui, entre autre, fait de l’ « homophobie » un délit, ndt] et Boldrini, non pas parce que, par charité chrétienne, nous ne les aimons pas, mais parce que, par charité chrétienne, nous savons où se trouve le vrai bien. Nous ne nous agenouillons pas devant ceux qui crient « Rendez-nous notre avenir » parce qu’ils n’auront pas d’avenir du tout puisqu’ils ont fait table rase du passé. Nous ne nous agenouillons pas devant le réchauffement de la planète et le changement climatique car nous avons des choses plus importantes à penser, la première étant le salut de nos âmes qui peut être atteint même s’il fait un peu plus chaud que d’habitude.

Nous ne nous agenouillons pas devant ces hommes de Dieu qui parlent d’altruisme et non de charité, de bien-être et non de Paradis, de fraternité et non de Dieu le Père, de migrants en Méditerranée et non de nous tous, pèlerins sur cette Terre, de pacifisme et non de guerre au péché, d’attention à la création et non d’attention au Créateur. Nous ne nous agenouillons pas devant ceux qui hurlent qu’il faut toujours respecter l’opinion des autres, qu’on ne peut pas toucher à la loi 194 [qui libéralise l’avortement], que pour juger il faut être dans certaines situations, que le pluralisme est une valeur, que le dialogue est le sel de la démocratie, parce que les lieux communs sont combles et que, pour une fois, nous aimons la distanciation sociale. Nous ne nous agenouillons pas devant les accros du masque-gel-vaccin antisocial, devant le virus de la peur qui nous pousse à ne pas vivre plutôt que de risquer de vivre, devant les variants parce que la vie a toujours été pleine de variables, devant les reporters de guerre pandémiques qui travaillent confortablement depuis chez eux.

Nous ne nous agenouillons pas devant la governance, la policy, la green finance [en jargon économique anglais dans le texte] parce que nous sommes des gens simples, nous voulons rester simples et, en fin de compte, nous n’avons que faire de tout cela. Nous ne nous agenouillons pas devant le catalogue des nouvelles vertus européennes, qui vont de la conception arc-en-ciel de la famille à l’avortement comme droit fondamental, pour arriver à l’euro-africanisme réalisé par voie migratoire et à travers une glaciation démographique sans fin.
Nous ne nous agenouillons pas devant des politiciens qui demandent notre responsabilité face à des choix irresponsables, devant des juges créatifs qui s’improvisent stylistes de la justice, devant les plus hautes charges de l’État parce que ce sont souvent des charges à blanc.

Nous ne nous agenouillons que devant Dieu. Nous savons bien que vous nous détesterez pour cela et que vous nous ferez la guerre, que vous nous poursuivrez en justice, que vous nous calomnierez dans les médias et sur les réseaux sociaux, que vous arracherez nos enfants à leurs familles après les avoir déjà arrachés du ventre de nombreuses mères et les avoir déjà saisis dans les écoles de votre régime, que vous nous débrancherez lorsque nous serons à l’hôpital, que vous nous taxerez de plus en plus car, direz-vous, la liberté de ne pas être d’accord coûte cher, vous nous obligerez à marcher au pas de l’oie à toutes vos gay pride et à mémoriser de nouveaux mots ridicules qui ne se trouvent que dans votre vocabulaire arc-en-ciel, vous nous humilierez en nous faisant passer pour des intolérants, des bigots, des rétrogrades, des pharisiens, des durs de cœur et de compréhension. Et vous savez quoi ? Vous gagnerez. Oui, vous gagnerez. Mais nous ne nous agenouillerons jamais devant vous. Nous mourrons debout.

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