A ce rythme, on aura vite fait d’arriver à la fin de l’alphabet grec (*)! Documenté par une étude rigoureuse de la revue Science, ce variant est apparu en Californie, et il serait le premier à échapper à la couverture vaccinale. De quoi inviter sérieusement les autorités et les scientifiques « officiels » qui les conseillent (le Dr Gulisano cite ici le ministre de la santé italien, Speranza, mais on peut facilement remplacer son nom par celui de Véran) à revoir totalement leur stratégie de lutte contre le virus, basée sur la seule vaccination.

(*) Les différents variants identifiés actuellement: https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-comment-classe-t-on-les-nouveaux-variants_155178

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Covid, découverte du premier variant qui échappe à la couverture vaccinale

Dr Paolo Gulisano
La NBQ
5 juillet 2021
Ma traduction

Alors que les virologues « officiels » déclenchent la campagne de haine contre les non-vaccinés, la revue Science publie une étude substantielle qui montre de manière concluante que le nouveau variant Epsilon échappe à la couverture vaccinale, en esquivant les anticorps produits par le vaccin. Il s’agit d’un fait attendu depuis longtemps qui devrait nous faire reconsidérer toute la stratégie avec laquelle la pandémie est abordée et, surtout, qui contredit le ministre Speranza et ses conseillers qui persistent à prétendre que le vaccin est efficace contre tout variant.

Une maxime ancienne mais toujours d’actualité dit que dans les situations difficiles, les sages cherchent des solutions, les imbéciles des coupables. C’est ce qui se passe ces jours-ci, avec les attaques enragées des virologues et infectiologues « officiels » contre les personnes non vaccinées (**). Si le redoutable variant Delta se propage, la faute n’en reviendra qu’à eux, aux réticents, aux sceptiques, à ceux qui n’ont pas fait le vaccin, et qui méritent donc une punition exemplaire, comme un lockdown perpétuel.

Si le variant Delta d’août devient effectivement la souche virale prédominante, la seule solution – selon eux – sera d’augmenter à tout prix le nombre de vaccinés, dépassant un seuil fixé à 85% à la mi-octobre. Si cela arrive, a dit Bassetti [Massimo Bassetti, l’un des virologues « de régime »], « le variant Delta nous fera un pied de nez ». Et pour atteindre ce but, en avant pour une série de contraintes de plus en plus dures sur les personnes non vaccinées, contre lesquelles, après ce blâme public, il n’est pas difficile d’imaginer que se déclenchera une campagne de haine qui n’a pas été vue depuis l’introduction des lois contre les juifs de 1938.

Pier Luigi Lopalco, épidémiologiste et conseiller sanitaire de la région des Pouilles, confirme : « Dans la pratique, la diffusion du green pass va dans ce sens : les vaccinés se verront accorder beaucoup plus de possibilités. Je pense que cela suffit comme incitation à la vaccination ».

Citoyens de série A et de série B. Une discrimination pratiquée sous le prétexte de la lutte contre le Covid, et en particulier à ce qui a été appelé « le dernier variant ». Mais est-ce vraiment le cas? Le thème des variants s’avère être l’un des arguments-clés de la propagande. Le mot « variant » en lui-même est effrayant. Pourtant, des variants génétiques du SRAS-CoV-2 sont apparues et ont circulé dans le monde entier pendant la pandémie de COVID-19. Aux États-Unis, les mutations et les variants viraux font l’objet d’un suivi régulier par le biais d’une surveillance basée sur le séquençage, d’études de laboratoire et d’enquêtes épidémiologiques.

Un variant présente une ou plusieurs mutations qui le différencient des autres variants en circulation. Les scientifiques comparent les différences génétiques entre les virus afin d’identifier les variants et la façon dont ils sont liés les uns aux autres. Un groupe interagences du gouvernement américain a mis au point un système de classification des variants qui identifie trois classes de variants du SRAS-CoV-2, appelées respectivement Variant of Interest, Variant of Concern et Variant of High Consequence ou High Risk.

À ce jour, aucun variant à haut risque n’a été identifiée aux États-Unis et pas non plus Delta. Toutefois, ce système de surveillance permet de suivre l’émergence d’autres nouvelles versions modifiées du virus qui a débuté à Wuhan. C’est le cas de ce qui pourrait devenir le variant Epsilon, et dont personne en Italie ne parle, et encore moins les experts qui sont tous focalisés sur le Delta et sur le type de punition à infliger aux fraudeurs du vaccin.

Ce variant a été signalée pour la première fois en Californie. Son histoire et ses caractéristiques sont décrites dans un article solide, complet et rigoureux paru ces jours-ci dans la revue Science. (Mc Callum et al., Science 10.1126 2021). Le titre de l’article est très significatif : Sars-Cov-2 Immune evasion by the B.1.421/B.1.429 variant of concern. Donc un variant inquiétant, comme le Delta. Nous ne sommes pas en alerte rouge. Cependant, dans l’article, il est illustré de manière absolument documentée comment l’Epsilon échappe à la couverture vaccinale, en esquivant les anticorps produits par le vaccin. C’est la première fois qu’il a été démontré de manière concluante que le vaccin – contre un variant – peut être totalement inutile.

Quelle est la cause de cette réfractarité aux anticorps dérivés du vaccin ? Une mutation qui s’est produite dans la glycoprotéine Spike. Les scientifiques qui ont mené cette étude ont constaté cette inefficacité du vaccin (pour mémoire Pfizer) même chez les sujets qui avaient déjà reçu la deuxième dose.

Un fait sur lequel il faut évidemment réfléchir, et qui devrait nous faire repenser toute la stratégie avec laquelle on fait face à l’épidémie, centrée presque exclusivement sur une campagne de vaccination trop hâtivement donnée pour décisive, sans si et sans mais.

Le ministre Speranza et ses conseillers experts qui continuent à soutenir qu’avec les vaccins actuels il n’y a pas de risque d’infection par des variant du Covid, comment répondent-ils à cette recherche, à un travail passé au crible hyper-sélectif de Science ? Ils n’apportent aucune donnée scientifique, aucune étude : des scientifiques qui s’auto-promeuvent et prétendent être crus par pure auto-référence, par fidéisme.

NDT

(**) Echantillon en France: le Dr Jean-Paul Hamon est généraliste (seulement!) et président d’honneur de la FMF.

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