Rapport Sauvé (mise à jour ultérieure): que dire, que l’on ne regrettera pas plus tard? Certes, les mauvais prêtres qui ont souillé l’Eglise suscitent horreur et dégoût et ne n’ai nulle envie ici de défendre l’institution-église contre les victimes : ils devront rendre des comptes au Créateur le moment venu. Mais avant de s’interroger sur la composition de la Commission « indépendante » (indépendante de quoi? de l’Eglise? mais sur cela nous n’avons aucun doute…) chargée d’évaluer les faits (même si cela est nécessaire), sur la fiabilité des chiffres, sur la sincérité de TOUTES les victimes, sur les arrières pensées pas très claires de ceux qui ont intérêt à les médiatiser au maximum et qui devraient commencer par balayer devant leur porte, sur l’opportunité unique pour les ennemis de l’Eglise de la mettre définitivement à genoux (y compris, et SURTOUT financièrement) SANS QU’ELLE PUISSE SE DÉFENDRE, je veux me rappeler les paroles douloureuses du cardinal Ratzinger, dans ses méditations de la Via Crucis, au Colisée en 2005:
A relire aussi la splendide « Lettre aux catholiques d’Irlande » de 2010, en particulier ce passage consacré « Aux prêtres et aux religieux qui ont abusé des enfants« , auquel il n’y aurait rien à ajouter:
Mais beaucoup parmi les victimes ne se contenteront pas de cela, et réclameront des « compensations ». Matérielles, bien sûr. On sait ce que cela signifie… Rappelons qu’après qu’aient éclaté les affaires de pédophilie dans l’Eglise américaine, beaucoup de diocèses se sont retrouvés en faillite.
Mots Clés : Rapport Sauvé