Une dictature sans bottes, chars dans les rues ou « camps ». Peut-on dire que ces signes sont visibles en Italie (et en France) aujourd’hui? Oui, suggère cet article cité par le site Come don Chisciotte, au risque de faire hurler les bien-pensants, auxiliaires volontaires des restrictions à nos libertés imposées au nom de « l’urgence sanitaire ». Ceux-ci objecteront que ces « signes » relèvent d’un choix arbitraire. Peut-être. Mais ils sont trop nombreux (et convergents) pour écarter l’hypothèse.

Comment ont fait les gens pour accepter tout ça?

Essayons de résumer certaines des principales caractéristiques d’une dictature, que TOUTE PERSONNE ayant étudié l’histoire (avec une once d’esprit critique) devrait être capable de reconnaître :

1) utilisation massive des forces de l’ordre pour contrôler les activités courantes de la population ;

2) limitation de l’accès aux biens, aux services et aux droits, souvent soumise à la possession de laissez-passer et de papiers certifiant l’adhésion à l’ordre établi ;

3) interdictions de rassemblements ou de manifestations publiques au-delà d’un certain nombre (parfois même en privé), accompagnées d’une criminalisation et/ou d’une pathologisation de la dissidence ;

4) contrôle presque total des médias, globalement sans contradiction, pour la défense et la préservation du pouvoir en place ;

5) recours à des comités techniques et scientifiques [en France: Conseil de défense, ndt] pour justifier toute décision, sans contradiction, ce qui non seulement n’est pas critiquable pour le profane (la populace ignorante), mais est aussi difficilement identifiable comme responsabilité, s’agissant d’un « collectif » et non d’un individu y mettant son visage ;

6) identification d’un ennemi – externe et/ou interne – sur lequel rejeter toutes les fautes et tous les échecs, en l’accusant d’être la cause des « contaminations » ;

7) restrictions de plus en plus fortes, accompagnées de déclarations sur les fautes de l’ « ennemi »;

8) utilisation permanente de « testimonial » célèbres, mais principalement universitaires, qui cherchent des justifications et des motivations pseudo-intellectuelles pour le régime actuel.

9) Modifications substantielles du monde de l’éducation (écoles et universités), qui doit devenir le premier promoteur des exigences du pouvoir ;

10) déni permanent par les partisans du pouvoir qu’ils vivent dans une dictature, et exaltation tout aussi permanente du concept de « liberté » que le régime accorde avec magnanimité.

Et nous pourrions continuer ainsi, mais les parallèles avec la dictature actuelle sont déjà évidents.

Du reste, c’est Mattarella [le président de la République] lui-même qui a déclaré :

« L’histoire nous enseigne que lorsque les gens troquent leur liberté contre des promesses d’ordre et de protection, les événements prennent toujours une tournure tragique et destructrice ».

Ah non, c’était en 2019 ! Aujourd’hui, la seule liberté est d’obéir.

Les enfants appelés en renfort pour relayer la propagande d’Etat.
Un autre « signe »

Ça ne va pas aller… (/Non andrà tutto bene…) [ndt: Andrà tutto benne, « Ça va aller », a été le slogan du gouvernement Conte au printemps 2019, au plus fort de la catastrophe sanitaire – une catastrophe créée au moins autant par le virus lui-même que par une gestion désastreuse des « autorités »]

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