« Au milieu des années 90, un groupe clandestin d’ecclésiastiques de haut rang a commencé à se rassembler à Saint-Gall, en Suisse. Opposé au cardinal Joseph Ratzinger, le cercle a planifié une révolution en catimini ». Ainsi Julia Meloni, collaboratrice des sites catholiques conservateurs Crisis Magazine, OnePeterFive et LifeSiteNews présente son dernier livre [(1)]. Elle répond ici aux questions du site Corrispondenza Romana (*).

(*) Je n’ai évidemment pas lu le livre (pour le moment disponible uniquement en anglais…): l’interview donne l’impression d’un travail solide, bien argumenté et bien sourcé. J’aurais toutefois de très fortes réserves sur la partie consacrée à l’implication de Benoît XVI, du moins si elle est conforme à ce qu’en laisse entrevoir un billet récent de Marco Tosatti. Que Benoît XVI et le cardinal Martini aient nourri à titre personnel une certaine estime mutuelle, faite de respect entre pairs et même d’amitié, ne fait aucun doute (cf. Message pour les obsèques du cardinal Martini). Par contre, le récit du « mystérieux » aparté Ratzinger/Martini lors du conclave de 2005 relève de la pure fiction digne des élucubrations de Dame Pedotti/Pietro de Paoli (un aparté est par définition destiné à rester circonscrit aux deux protagonistes, il est donc impossible de savoir ce qui s’est dit entre les deux lors de ce « funeste » conciliabule, si tant est qu’il ait eu lieu). Nous savons par des témoignages croisés irréfutables que le cardinal Ratzinger n’a jamais appartenu à aucune coterie, et a toujours fui les intrigues de curie. Il est impensable qu’il ait négocié en coulisses avec ses pires ennemis alors que de son propre aveu, au moment où le quota a été atteint, il a ressenti l’annonce de son élection comme « le couperet de la guillotine ». Et enfin, très franchement, Bernard Lecomte (ex-journaliste à La Croix et à L’Express, selon sa bio sur wikipedia) ne me semble pas être le plus fiable des témoins, lui qui s’était donné beaucoup de mal pour nous expliquer dans un livre bourré d’insinuations hypocrites et de mauvaise foi « pourquoi Benoît XVI a mauvaise presse » (voir benoit-et-moi.fr/2010).

(…) lors du conclave de 2005 – pour lequel Silvestrini a invité ses collègues cardinaux de Saint-Gall à la Villa Nazareth à Rome pour comploter contre l’élection de Ratzinger – un funeste conciliabule eut lieu entre Martini et Benoît XVI pendant le déjeuner précédant le quatrième tour de scrutin. Meloni affirme : « Selon le vaticaniste [??] Bernard Lecomte, plusieurs témoins oculaires ont assisté à une mystérieuse conversation lors d’un déjeuner entre Martini et Ratzinger », ajoutant que cette conversation « a laissé à au moins un témoin l’impression que Martini avait déplacé ses votes vers Ratzinger, peut-être en échange d’une garantie sur la direction du nouveau pontificat« . Le pape Benoît, cependant, aurait nié [??] ensuite l’existence d’un tel accord.
À ce moment-là, pendant le conclave, il était devenu clair qu' »une lutte ‘dramatique’ entre le groupe de Saint-Gall et les partisans de Ratzinger avait pris forme », avec Ratzinger en tête et Bergoglio, le candidat du groupe de Saint-Gall, après lui. Il est intéressant de noter que pendant cette même pause déjeuner où Ratzinger a rencontré Martini, Bergoglio aurait dit à ses partisans de voter pour Ratzinger. « Attendez-vous à des surprises », étaient les mots de Martini peu de temps après l’élection de Ratzinger. Un mémoire anonyme d’un cardinal, publié en 2007 et soupçonné d’avoir été écrit par Silvestrini, soutenait la même ligne : il proposait Jorge Bergoglio comme futur pape, ajoutant : « Ce point est à retenir pour l’avenir, au cas où le pontificat de Benoît XVI ne durerait pas longtemps ».
Martini et Ratzinger ont-ils conclu une sorte d’accord, Martini promettant ses voix et Ratzinger démissionnant si la mafia saint-galloise le jugeait bon ?

*

https://www.marcotosatti.com/2021/10/26/mafia-di-san-gallo-dimissioni-di-benedetto-un-accordo-in-conclave/

(ma traduction)

Qu’est-ce qui vous a amenée à écrire le livre The St. Gallen Mafia: Exposing the Secret Reformist Group Within the Church ?

La mafia de Saint-Gall me fascine et en même temps me perturbe depuis que j’ai lu pour la première fois Le Pape Dictateur de Henry Sire, dont le premier chapitre traite de la mafia. Après avoir écrit une série d’articles sur la mafia pour Crisis Magazine , j’ai commencé à réfléchir au fait qu’il n’existait pas de livre en anglais sur l’étude de la mafia et à la nécessité qu’un journaliste recueille des informations à son sujet et raconte ainsi son histoire.

Votre nouveau livre est une contribution précieuse à la question complexe de l’élection des papes au cours du dernier demi-siècle et de l’influence présumée de groupes, tels que la mafia de Saint-Gall, dans des processus aussi délicats. Le titre que vous avez donné à la première partie de l’ouvrage, Guerre, est plutôt intriguant. De quel type de guerre s’agit-il et quel type d’armes ses auteurs utilisent-ils ?

Le titre de la première partie du livre – Guerre – fait allusion à un épisode du chapitre 2, « Silvestrini ». On y apprend qu’un cardinal anonyme a rencontré un cerveau de la mafia, le cardinal Achille Silvestrini, la nuit de l’élection du pape Benoît en 2005. Selon ce cardinal anonyme, Silvestrini semblait être un homme vaincu qui voulait déclarer une sorte de guerre à Benoît.

Le reste de la première partie précise les caractéristiques de cette guerre et ce qu’étaient ses armes. Nous apprenons, par exemple, comment Silvestrini aurait divulgué un journal du conclave qui falsifiait le nombre de votes en faveur de Benoît XVI afin de le déstabiliser. Nous apprenons également que trois autres membres de la mafia menaient leurs propres guerres personnelles : le cardinal Carlo Maria Martini, qui voulait un nouveau Concile ; le cardinal Walter Kasper, qui voulait donner une importance subversive aux églises locales ; et le cardinal Godfried Danneels, qui voulait mener une guerre contre Humanae Vitae.

À un moment donné, vous dites que Jorge Mario Bergoglio, que curieusement beaucoup considéraient comme un conservateur au moment de son élévation au cardinalat, a été présenté au groupe de Saint-Gall par le cardinal Carlo Maria Martini, l’ancien archevêque de Milan. Cependant, vous ajoutez qu’il y avait un conflit entre Bergoglio et Martini, tous deux jésuites, car ce dernier suivait clairement la ligne du fameux P. Pedro Arrupe, s.j., alors que l’Argentin aurait été plus « modéré ». À la veille de l’élection du cardinal Joseph Ratzinger, la mafia de Saint-Gall, réunie dans l’appartement du cardinal Achille Silvestrini, considérait Bergoglio comme le meilleur candidat pour accéder à la Chaire de Pierre. Mais cela ne s’est pas produit et c’est le « bras droit » de Jean-Paul II qui a été élu. Vous prétendez que Martini était plus à l’aise avec l’élection de Ratzinger qu’avec celle de Camillo Ruini. Mais à votre avis, a-t-il été contrarié que Bergoglio, son « adversaire cordial » au sein de la mafia, ne soit pas élu à cette occasion ?

Je pense que Martini, sur la base des preuves que nous a fournies Nicolas Diat [auteur de « L’homme qui ne voulait pas être pape- histoire secrète d’un règne », ndt] , ne voulait certainement pas soutenir Bergoglio et a donc dû ressentir un certain soulagement lorsque le cardinal latino-américain n’a pas été élu. Et, oui, plusieurs observateurs du Vatican suggèrent que Martini a finalement préféré reporter ses votes sur Ratzinger pour éviter un résultat pire, à savoir l’ascension de Ruini à la papauté.

Est-il possible de prouver à quel moment ce groupe de cardinaux a commencé à se réunir à Saint-Gall ? Avaient-ils déjà un agenda fixe dès le début ou bien celui-ci a-t-il été élargi et corrigé au fil du temps ?

Selon le récit officiel, développé dans la biographie du cardinal Godfried Danneels, la mafia de Saint-Gall a commencé à se réunir vers 1996. Cependant, des observateurs avisés du Vatican, comme Maike Hickson, ont fait remarquer qu’un groupe appelé Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE) a en fait agi comme une sorte de précurseur de la mafia, dans la mesure où deux de ses présidents – Basil Hume et Martini – allaient en devenir plus tard membres.

Quant à l’agenda de la mafia, nous savons qu’elle utilisait déjà le CCEE comme une sorte de structure de pouvoir alternative ou de « magistère parallèle », comme le souligne Maike Hickson. Nous savons également que quelques années après leurs rencontres officielles, en 1999, Martini soulevait la question d’un nouveau Concile. Il n’est donc pas difficile de supposer que leur agenda était largement défini dès le départ. En fait, la biographie de Danneels nous apprend que l’essence de leur programme était simplement leur opposition commune à Ratzinger.

L’archevêque de Malines-Bruxelles récemment décédé, le cardinal Godfried Danneels, l’un des membres du groupe de Saint-Gall, l’a décrit comme une « mafia ». Dans le langage courant, le terme « mafia » est associé à une organisation criminelle.
Pensez-vous que ces cardinaux ont « conspiré » pour imposer un programme de gouvernement au Pontife après le conclave ?

L’auto-désignation du groupe comme « mafia » est certainement un choix curieux et révélateur. Ils complotaient clairement une révolution dans l’Église, un programme spécifique qui a commencé avec la proposition de Kasper de donner la communion aux divorcés et aux personnes civilement remariées. Nous avons de nombreuses preuves que Martini et d’autres ont codifié ce programme pendant de nombreuses années. En ce qui concerne la manière dont elle a été mise en œuvre, il est clair que c’est une personne spécifique qui a réalisé l’agenda de la mafia : Bergoglio. Il est donc significatif que, par exemple, quelques jours après son élection, le pape François ait spécifiquement fait l’éloge du cardinal Walter Kasper [(2)], mettant en route le vieux plan de la mafia pour réaliser la proposition de ce dernier.

Le 1er mars 2013, une douzaine de jours avant l’élection de François, le cardinal Bergoglio, encore archevêque de Buenos Aires, a rendu visite au cardinal Cormac Murphy-O’Connor, alors déjà archevêque émérite de Westminster, et a dîné avec lui. Le lendemain, un cardinal anonyme a déclaré aux médias que quatre années de pontificat de Bergoglio seraient suffisantes pour « changer les choses » [il s’agit sans doute de McCarrick, ndt]. Murphy-O’Connor a immédiatement exprimé l’espoir que Bergoglio, s’il était élu pape, comme ce fut le cas, puisse rester en fonction pendant de nombreuses années encore. Pensez-vous que l’élection de François était la réalisation d’un plan machiavélique de Saint-Gall ?

Il existe de nombreuses preuves, rassemblées dans mon livre, montrant comment le cardinal Murphy-O’Connor et d’autres anciens de la mafia ont fait pression pour l’élection de Bergoglio en 2013. Un détail curieux que j’aime souligner est le suivant : d’où vient le nom du pape François ? Nous connaissons tous l’histoire racontée par le cardinal Hummes qui, parlant de l’élection de Bergoglio, lui a demandé de ne pas oublier les pauvres, et c’est ainsi que ce dernier a spontanément pensé au nom de « François ». Mais, en fait, le cardinal Danneels avait appelé à plusieurs reprises à un nouveau François dès les années 1990 et jusqu’à quelques semaines avant le conclave de 2013. Ainsi, le nom, le programme et l’élection du pape François semblent tous être le résultat de manœuvres minutieuses et calculées de la part de la mafia.

Pensez-vous que la démission de Benoît XVI de la papauté, annoncée le 11 février 2013, ait eu le soutien, voire l’influence du groupe de Saint-Gall ? D’après ce que nous savons, le pape Ratzinger avait déjà parlé à Martini, à la mi-2011, de la possibilité de démissionner de la papauté. Benoît XVI n’a-t-il pas été suffisamment capable de chasser les loups qu’il semblait tant craindre et auxquels il faisait référence le 24 avril 2005, dans son homélie du début de son ministère pétrinien ou, pire, s’est-il laissé encercler par ces loups ?

La démission de Benoît XVI est une énigme, mais il semble que le pape allemand ait été un naïf entouré de loups. Voici ce que rapporte le livre : (a) Martini s’est vanté d’avoir eu plusieurs rencontres privées avec Benoît XVI en 2011-2012 ; (b) en 2012, il avait partagé avec un confident son souhait que Benoît XVI démissionne  » bientôt  » ; (c) le confesseur de Martini a rapporté comment, en juin 2012, ce dernier avait demandé à Benoît XVI de démissionner ; (d) Martini a dit à son confident qu’un nouveau conclave pourrait très bien élire le cardinal conservateur Angelo Scola [(3)]. Cela soulève des questions : Martini a-t-il au moins contribué à rassurer Benoît que l’abdication était la bonne décision, si ce dernier envisageait déjà de démissionner ? Ou l’influence de Martini était-elle plus menaçante que cela ? Le livre s’abstient délibérément d’interpréter ces preuves, permettant ainsi au lecteur de donner un sens à ces faits.

Puisque la Constitution apostolique Romano Pontifici eligendo de Paul VI, publiée le 1er octobre 1975, interdit toute injonction extérieure visant à influencer l’élection d’un nouveau pape, comment qualifieriez-vous la mafia de Saint-Gall ?

Le livre donne des indications sur le type de sanctions que les ex-membres de la mafia ont pu encourir en raison de leurs activités louches. Mais sur ce sujet, je me réfère aux spécialistes de ce domaine.

Dans les années 1970, le cardinal Walter Kasper, très proche de Bergoglio et de la mafia, a mené une croisade pour l’admission des adultères à la sainte communion. Avec Amoris Lætitia, en 2016, François a commencé à défendre cette pratique sacrilège de manière non équivoque mais tout aussi ingénieuse. S’agit-il d’une nouvelle victoire pour Saint-Gall et Kasper, ou n’est-ce au contraire qu’une tentative de Bergoglio de faire plaisir à ceux qui le soutiennent sans vraiment s’investir ?

Des experts du Vatican, par exemple Sandro Magister, rapportent depuis longtemps qu’à l’époque, le cardinal Bergoglio avait l’habitude de donner la communion à quiconque la demandait.
Magister a suggéré que c’était un motif important pour lequel la mafia de Saint-Gall était intéressée par le cardinal latino-américain comme pape. Je pense donc qu’ avec Amoris Laetitia le pape François n’a pas simplement essayé d’apaiser ses partisans; plutôt, il utilise dans le texte des expressions impersonnelles pour promouvoir une pratique dont la mise en œuvre dépend clairement de lui.

Toujours à propos d‘Amoris Lætitia, certains prétendent qu’il s’agit d’un véritable « testament » du cardinal Martini. Dans quelle mesure cette théorie est-elle vraie ?

Je pense que c’est très vrai. L’historien Roberto de Mattei a soutenu de manière convaincante que l’essence d’Amoris Laetitia est contenue dans le « dernier testament » de Martini [(4)], la dernière interview qu’il a donnée, publiée immédiatement après sa mort en 2012. Dans ce testament, Martini parlait spécifiquement d’apporter les sacrements aux divorcés civilement remariés, préfigurant ainsi la reprise de la proposition de Kasper dans les synodes sur la famille et ensuite dans Amoris Laetitia.

Dans une interview donnée en 2009, Martini a indiqué que les priorités de la révolution dans l’Église seraient, dans cet ordre, le divorce, le célibat des prêtres et le rapport entre la hiérarchie ecclésiastique et la politique. Deux de ces questions sont résolues, ou du moins en passe de l’être – le divorce et la relation entre l’Église et la politique – ne serait-ce qu’en s’écartant du Magistère immuable de l’Église. La récente rencontre entre Bergoglio et Biden en est une démonstration claire. Que manquera-t-il pour que ce triple programme soit dûment achevé ?

Dans ce livre, je soutiens que la réalisation de ce programme est une question de « patience » et de « temps », pour reprendre les titres de mes deux derniers chapitres. Par exemple, bien que nous n’ayons pas encore de « solution » subversive à la question du célibat des prêtres, le modus operandi des révolutionnaires est d’avancer progressivement et avec ruse. Néanmoins, il n’est pas certain qu’ils disposeront effectivement de suffisamment de temps pour mener à bien leurs projets.

Tout au long du livre, dans plus d’un passage, vous faites référence au temps. Quand vous parlez de l’avenir, c’est-à-dire de la succession de Bergoglio, quelle influence peut encore avoir ce qui reste de la mafia de Saint-Gall ? Et, bien sûr, quel nom pourrait être le plus populaire au sein du groupe ?

Bien que la plupart des membres de la mafia soient morts, à l’exception notable du cardinal Kasper, leurs idées survivent dans plusieurs de leurs compagnons de route et élèves. Bien qu’actuellement, la mafia ne se réunisse plus en secret dans les coulisses, son esprit restera à la lumière du jour, d’autant plus que le pape François a nommé bon nombre des cardinaux qui choisiront son successeur. Quant à l’identité de ce successeur, j’ai l’impression qu’il s’agira d’un personnage inattendu.

Enfin, que pouvons-nous attendre de toute cette situation complexe qui a secoué et discrédité la papauté, controverse après controverse ?

« Motus in fine velocior », comme le dit le vieux proverbe. Alors que nous approchons vraisemblablement de la fin du pontificat du pape François, les événements semblent s’accélérer avec le document dévastateur Traditionis Custodes et le synode  » à la Martini  » sur la synodalité. Nous devons prier, jeûner et nous exprimer afin que les plans des révolutionnaires ne se réalisent pas.

NDT

(1) Dans ce livre passionnant, Julia Meloni reconstitue la piste inquiétante des témoignages sur le groupe de St-Gall. Copieusement documenté et narré de manière captivante, The St. Gallen Mafia fait la lumière sur ce qui suit :
● Les mystères du conclave de 2005, où les membres de la mafia se sont divisés sur un plan visant à soutenir le cardinal Jorge Mario Bergoglio comme pape.
● La guerre menée contre Benoît XVI par le cardinal Achille Silvestrini, membre de la mafia – et les mystérieuses « confessions » qui lui seraient liées.
● La relation énigmatique et compliquée entre le cardinal Carlo Maria Martini membre de la mafia et Benoît XVI.
● Les écrits de la mafia qui présageaient un nouveau François – et le conclave de 2013 qui l’a élu.
● Le rôle permanent de Martini en tant qu’anté-pape – un « précurseur » du pape François.

*

https://www.juliameloni.com/st-gallen-mafia

(2) Ces derniers jours, j’ai pu lire le livre d’un cardinal — le Cardinal Kasper, un théologien de valeur, un bon théologien — sur la miséricorde. Et ce livre m’a fait beaucoup de bien, mais ne croyez pas que je fais de la publicité pour les livres de mes cardinaux ! Non ! Mais il m’a fait beaucoup de bien, beaucoup de bien… Le Cardinal Kasper disait que ressentir la miséricorde, ce mot change tout. C’est ce que nous pouvons ressentir de mieux : cela change le monde. Un peu de miséricorde rend le monde moins froid et plus juste

.

François, Angélus du 17 mars 2013

(3) Voir sur ce site: Qui étaient les loups?

(4) Voir sur ce site: Document: le testament du Cardinal Martini

Share This