Très franchement, je n’ai pas lu (même pas en résumé) le dossier douteux monté contre le Saint-Père par un cabinet d’avocats (marrons) munichois, et je n’ai pas l’intention de le faire, car cela ne m’intéresse pas: on ne discute pas avec les méchants, et on ne les lit pas. Ces gens là sont mus par la haine, et soyons sûrs qu’ils démoliront un par un, par le mensonge, tous les arguments en sa faveur. C’est pour la même raison que je ne lirai pas la réponse de Benoît XVI- pourtant attendue fébrilement par ses ennemis, qui se lèchent les babines par anticipation, et par les plus naïfs de ses amis, tous se découvrant à cette occasion des compétences de juristes. Leur répondre, c’est leur faire trop d’honneur. Pour Benoît XVI, je mettrais « ma main au feu« . Point barre. Qui sait d’ailleurs qui sera l’auteur de cette réponse à un document de 80 pages, sans doute rédigé en jargon technique abscons, mettant en cause un homme de 95 ans presque aveugle? Je renvoie à ce que j’écrivais le 1er jour: Attaques contre Benoît XVI: et ça repart!!
Quant à l’assistance du Vatican, elle est arrivée, oui, mais bien tard, et sous une forme bien timide et non institutionnelle, celle d’un éditorial d’Andrea Tornielli, qui sait pourtant de quoi il parle puisqu’il a écrit en 2011 un livre sur le sujet (« Benoît XVI, un pontificat sous les attaques« ).

Oui, « ILS l’ont laissé seul », et ILS continuent.

En ce qui me concerne, il n’y a rien à ajouter au commentaire de Vik van Brantegem

En fin de matinée, le Bureau de presse du Saint-Siège a publié l’éditorial du directeur éditorial du Dicastère pour la communication du Saint-Siège, le Dr Andrea Tornielli : « Le rapport de Munich et la lutte de Ratzinger contre les abus », en italien, anglais et allemand, publié aujourd’hui à 11h30 sur Vatican News, où il est également disponible dans d’autres langues (français, espagnol et portugais). Nous prenons note qu’il s’agit d’une prise de position journalistique tardive et générique de l’organe interne du Saint-Siège sur les accusations portées contre Sa Sainteté le Pape émérite Benoît XVI. Surtout, il ne s’agit pas d’une communication du Saint-Siège, qui devrait provenir, sinon du pape régnant lui-même, du moins de la Secrétairerie d’État de Sa Sainteté et de l’organe responsable de la communication institutionnelle, le Bureau de presse du Saint-Siège.
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http://www.korazym.org/70674/editoriale-del-direttore-editoriale-del-dicastero-per-la-comunicazione-della-santa-sede-il-rapporto-di-monaco-e-la-lotta-di-ratzinger-contro-gli-abusi-italiano-inglese-tedesco-frances/#more-70674
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