Pour un récit hagiographique, prière de se référer à la Croix (malheureusement en accès payant!) ou attendre Vatican News. Sinon, lire Andrea Cionci, qui se défend de déverser sa bile sur le Pape: les faits parlent d’eux-mêmes. A ne pas manquer, l’introduction sarcastique de Marco Tosatti qui rappelle que quelqu’un (Blondet) a déjà dans le passé qualifié le Pape de Banal Grande!

Bergoglio chez Fazio: Grandiose

Andrea Cionci via Stilum Curiae
(Extrait)

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, hier Andrea Cionci a suivi pas à pas l’interview du Pontife régnant par Fabio Fazio, dans laquelle Jorge Mario Bergoglio a reproposé toute la banalité possible de ses thèmes : contre la guerre (mais y a-t-il quelqu’un qui y soit favorable, à part ses amis « dem » américains ? ), le trafic de nouveaux esclaves (dont les ONG et l’Eglise, du moins en Italie, tirent beaucoup d’argent grâce à nos impôts) et les habituels bavardages de bar, de nature à justifier le brillant surnom de Banal Grande dont il a été affublé il y a des années, si je me souviens bien, par Maurizio Blondet. Mais lisez ce qu’écrit André Cionci… .

Beaucoup penseront qu’il s’agit d’un article bilieux sur le « pape François ». Bien au contraire: c’est un grand et il a toute notre sympathie. Nous allons plutôt nous concentrer sur le processus de « déni », un système de défense psychologique primitif et dangereux.

Connaissez-vous ce mari typique de la comédie italienne qui, bien que confronté aux preuves les plus macroscopiques, refuse d’accepter l’adultère de sa femme ? Et elle continue à le tromper de manière de plus en plus flagrante, effrontée et évidente, pour qu’il prenne conscience de la réalité et demande – enfin – le divorce.

Ici, hier soir, Bergoglio, chez un Fabio Fazio, si possible encore plus onctueux et servile que d’habitude, a réussi à nous faire la totale.

Bien que visiblement fatigué et diminué, bredouillant parfois, Bergoglio a répété, comme un vrai professionnel, les grands numéros de son répertoire: l’impératif immigrationniste du comte Kalergi [(1)] de manière à détruire l’identité christino-européenne; l’obsession du commérage, (ne dites évidemment pas de mal de LUI) ; les slogans démagogiques deamicistes [(2)] sur la souffrance des enfants et la guerre destructrice (qui l’eût cru?); la Fraternité Universelle en tablier et, surtout, elle, la grande star, l’Anti-Vierge Marie, Pachamama, la Terre Mère des Incas qui, comme l’explique le Prince Sansevero [(3)] dans sa Lettre Apologétique de 1750, lie les nœuds et la Franc-maçonnerie dans un sulfureux désordre ésotérique.

Le point culminant, cependant, a été atteint lorsque Son Excellence a mentionné, complètement hors sujet, la rencontre « fortuite » avec le « journaliste » Brocal chez le disquaire. C’est là qu’il a vraiment fait très fort : bien que toute l’Italie ait lu que la probabilité de rencontrer par hasard son propre biographe, photographe et documentariste au magasin était de 0,000000062%, il a répété, sans se soucier de la moindre polémique, le même mensonge flagrant .

Il se moque si ouvertement de vous qu’il est impossible de ne pas penser à un appel à l’aide inconscient, du genre « arrêtez-moi tant que c’est possible ». C’est peut-être pour cela qu’il a terminé la liaison télévisée par la requête plaintive et obsessionnelle : « Priez pour moi ».

Bref, pauvre Bergoglio, il ne manquait plus qu’il intervienne en vidéo comme [Marcello] Pannella, avec une pancarte accrochée autour du cou : « Je ne suis pas le pape et je ne suis pas catholique ».

(…)

NDT

(1) Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi : homme politique, essayiste, historien et philosophe d’origine austro-hongroise côté paternel, et japonaise côté maternel (1894-1972), considéré comme l’un des pères de l’UE; il serait à l’origine d’un plan visant à organiser l’extinction des peuples européens par la submersion migratoire.

[2] Allusion à Edmondo De Amicis (1846-1908), connu pour son roman Cuore/Cœur, un classique de la littérature enfantine à visée pédagogique (de propagande?) qui se présente comme le journal d’un élève italien juste après le Risorgimento dont il constitue une apologie.

[3] Raimondo di Sangro, prince de San Severo (1710-1771), l’une des figures majeures du XVIIIe siècle italien et des Lumières . Inventeur, anatomiste, militaire, écrivain, il est également occultiste versé dans l’alchimie et la franc-maçonnerie (wikipedia).

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