Buenos Aires: un diocèse en liquidation


C'est le résultat de la "méthode Bergoglio". Antonio Socci (qui ne s'est décidément pas laissé "acheter" par la lettre du Pape) se pose la question: qu'est-il passé par la tête des cardinaux le 13 mars 2013? (7/3/2016)

 

Cette brève réflexion (qu'il développera probablement ultérieurement) a été écrite aujourd'hui sur sa page Facebook.

Voici le résultat de la "cure Bergoglio" (1)


«En cette année 2016, trois séminaristes seulement seront ordonnés prêtres et seront intégrés dans l'archidiocèse de Buenos Aires. Ce chiffre, dans une juridiction ecclésiastique qui contient plus de trois millions d'habitants et était le siège épiscopal du pape actuel, marque un déclin sans précédent de la prêtrise comme un choix pour la vie consacrée»

Ainsi commence un article d'hier de l'édition de Buenos Aires de "Clarin". Ce bilan catastrophique montre à quel gouffre conduit la voie que Bergoglio a suivie, pendant des années, dans le diocèse de Buenos Aires et qu'aujourd'hui, comme pape, il applique à l'Église universelle.
La soi-disant «Église en sortie» se révèle être tout simplement une «Église en liquidation». L'Antichambre de l'extinction.
Egalement parce que, comme pape, de façon incroyable, Bergoglio est allé frapper quelques rares congrégations religieuses et quelques rares évêques (2) qui - contrairement aux autres - avaient de nombreuses vocations (grâce à une spiritualité à l'opposé de celle bergoglienne).

Reste donc une question à se poser: puisque cette tendance à la faillite de l'Église argentine était connue depuis des années, qu'est-ce qui est passé par la tête des cardinaux au conclave de 2013 ?
Pourquoi sont-ils allés choisir comme pape ce Jorge Mario Bergoglio qui avait déjà fait ses preuves en mal comme provincial des Jésuites (de son propre aveu) et qui avait continué comme archevêque de Buenos Aires avec des résultats tout aussi négatifs ?
Étant donné - comme cela a été expliqué à plusieurs reprises (et même par Ratzinger) - que les papes ne sont pas élus par L'Esprit Saint, mais par les cardinaux, qui PARFOIS écoutent l'inspiration de l'Esprit Saint et élisent celui qui est dans le cœur de Dieu, mais BEAUCOUP D'AUTRES FOIS suivent d'autres inspirations, d'autres "desseins" et d'autres forces, c'est à se demander quelles forces (internes et externes à l'Église) ont "suggéré" le vote du 13 mars 2013.


A coup sûr le contexte géopolitique planétaire, à savoir la présidence Obama - qui représente aujourd'hui la force de l'empire orientée dans un sens idéologiquement antichrétien - n'est étrangère, ni à la soi-disant "renonciation" de Benoît XVI (Pape dérangeant pour L'Empire), ni à l'élection de Bergoglio. Lequel par ailleurs apparaît - dans ses positions - fidèle à l'agenda Obama.
Peut-on toujours espérer que le pape change de recette et change de route? Certes, il faut prier pour cela.

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NDT
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(1) C'est un jeu de mot. "Cura" se traduit par cure, mais aussi par soin, sollicitude.
(2) Allusion évidente au diocèse de Ciudad del Este et à son évêque Mgr Rogelio Livieres Plano