Confidences de Mgr Forte



sur les dessous de l'exhortation apostolique et des propos que lui aurait tenus le Pape. A ne pas croire!... (4/5/2016)

 

Un bref texte sur la page Facebook d'Antonio Socci m'a conduit à un article publié aujourd'hui sur la Bussola, dans leur rubrique très intéressante "Observatoire Synode 2015".

Révélations de Mgr Forte:
«Ceux-là, tu n'imagines pas quel "b...l" ils nous combinent»

04/05/2016
sinodo2015.lanuovabq.it
Ma traduction

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«Ne pas juger, mais atteindre tout le monde avec le regard de la miséricorde, mais sans renoncer à la vérité de Dieu. C'est facile de dire "cette famille a échoué", plus difficile de l'aider à ne pas échouer. Personne ne doit se sentir exclu de l'Église».
Tel est le sens de l'exhortation Amoris laetitia selon Mgr Bruno Forte, évêque de Chieti-Vasto et secrétaire spécial du Synode.
Il en a parlé récemment lors d'une réunion publique à Vasto, où il a souligné qu'Amoris laetitia «n'est pas une nouvelle doctrine, mais l'application miséricordieuse de ce "vin vieux", qui, comme on le sait, est toujours le meilleur».
Bref, selon Mgr Forte, l'exhortation apostolique réunit tout, la miséricorde et la vérité, la doctrine et la pastorale, même si le regard de fond est celui pour lequel «nul ne doit se sentir exclu».

Mais Mgr Forte a également dévoilé un "dessous" des travaux du Synode qui aide peut-être à dépasser un langage hyper politiquement correct pour arriver à mieux comprendre le document. Au moins en ce qui concerne la question la plus importante du point de vue médiatique, autrement dit la discipline des sacrements pour les couples de divorcés remariés.

«Si nous parlons explicitement de communion aux divorcés remariés - a rapporté Mgr Forte se référant à une boutade de François - CEUX-LÀ, tu ne sais pas quel "casino" (*) ils nous combinent. Alors, n'en parlons pas de manière directe, fais en sorte qu'il y ait les prémisses, ensuite, les conclusions, c'est moi qui les tirerai».
Après avoir rapporté cette boutade, le même Forte a plaisanté: «Typique d'un jésuite».

(*) Je laisse à dessein le mot italien "casino", parce que sa traduction en français est un mot indigne d'un Pape; mon gros dictionnaire Robert & Zanicchelli me donne au choix: bordel, rafut, ramdam, bastringue, binz, merdier, foutoir.
No comment...

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Antonio Socci, qui cite la réplique papale, en fait un commentaire sévère (mais hélas justifié)

La "Bussola" nous informe qu'à une récente réunion publique, Mgr Bruno Forte, protagoniste du synode, faisant la promotion d'Amoris Laetitia, a révélé un des dessous des travaux synodaux, qui fait comprendre quelle est la méthode de gouvernement de Bergoglio (le subterfuge, la dissimulation et la tromperie), et aussi quelles étaient, depuis toujours, ses intentions (donner la communion aux divorcés remariés).
Il fait comprendre aussi en quelle considération Bergoglio tenait le synode et la majorité du synode («ceux-là») dont il s'est moqué (imposant à l'église son idée minoritaire): il apparaît clairement que les conclusions étaient déjà écrites et que Bergoglio n'avait aucune intention d'«écouter de l'Esprit Saint», parce qu'à travers la majorité des pères synodaux, l'Esprit disait des choses que Bergoglio ne voulait pas entendre.
La «révélation» de Mgr Forte fait comprendre aussi quel est le contenu réel de son "Amoris Furbizia" .
(...)
Si ces «fourberies» conviennent à un jésuite je ne sais pas, mais elles ne conviennent certainement pas à quelqu'un qui devrait être le vicaire du Christ et qui devrait être le gardien de la bonne doctrine et devrait respecter un saint Synode et écouter la voix de l'Esprit Saint qui lui parvient à travers l'Église.
(...)