Fake news et désinformation


Quand c'est le système qui décide quelles sont les informations fiables, et quelles sont celles qui ne le sont pas, dans la plus pure tradition des dictatures communistes. Un article de Giampaolo Rossi (22/12/2016)

>>> Sur un sujet voisin, voir cet autre article du même: Le spéculateur "éclairé"



L'excellent Giampaolo Rossi, dans un article publié ces jours-ci sur son blog hébergé par Il Giornale, lance l'alerte sur un "Fact Checking code" signé les médias mainstream, et qui engage les réseaux sociaux (donc principalement Facebook) à publier un code de signalisation afin de détecter les informations bidon.
Rappelons que le fake checking dernier instrument imaginé par le système pour délégitimer la dissidence, est devenu furieusement à la mode ces derniers temps (notamment durant la campagne présidentielle US, où il a été massivement utilisé contre Trump), au point que le mot anglais, comme tant d'autres, est désormais entré dans le vocabulaire courant. Citons par exemple une radio commerciale qui propose chaque matin une rubrique intitulée "le vrai/faux de l'info" (mais les autres ont une rubrique analogue, avec une légère variante dans l'intitulé, preuve de plus que la prétendue pluralité de l'information est un leurre, et qu'il y a au contraire unité dans la désinformation). Ce serait comique si ce n'était sinistre et inquiétant, de voir les mêmes qui pratiquent le mensonge systématique à grande échelle dénoncer les erreurs factuelles de leurs "ennemis" (car on ne peut plus parler de simples adversaires).
Et, selon Giampaolo Rossi, devinez qui l'on trouve derrière cette sinistre initiative...? Soros lui-même, bien sûr! ça paraît dingue, mais c'est documenté et vérifiable. Décidément le monde est petit...

Soros, fake news et sens du ridicule ...
Les chasseurs de bobards


Giampaolo Rossi
blog.ilgiornale.it/rossi
19 décembre 2016
Ma traduction

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Il s'appelle International Fact-Checking Network (IFCN) et c'est le réseau d'organisations qui ont signé les principe du Fact-Checking Code rédigé par le Poynter Institute, l'un des plus importants instituts journalistiques et d'analyse des médias au monde.

Il s'agit d'une série de normes et de règles de la «bonne information» qui serviront à comprendre quand une nouvelles est vraie et correspond aux critères de véracité et de fiabilité des sources.
Le code IFCN a même été accepté par Facebook [cf. www.20minutes.fr] qui dans les prochains jours activera un système de signalisation pour les utilisateurs, des nouvelles considérées comme fausses; une fois que la nouvelle aura été signalée par les lecteurs, les «vérificateurs» IFCN devront confirmer ou non la signalisation, et en cas de réponse positive, expliquer pourquoi cette nouvelle n'est pas vraie.

Le thème des «fake news» a éclaté après la victoire retentissante de Donald Trump qui a bouleversé le système des médias et des opinion makers, pas seulement américains. Trump a gagné malgré que le mainstream tout entier fût contre lui; et de nombreux grands journaux ont commencé à répandre le «bobard» selon lequel la victoire de Trump serait liée à la propagation sur les réseaux sociaux de fausses nouvelles avec lesquelles il a manipulé la réalité.
Evidemment, ces allégations rentrent parmi les plus incroyables «fake news» nées de la frustration d'un système de pouvoir médiatique conscient qu'il contitionne de moins en moins l'imaginaire symbolique.

Mais les pressions exercées sur le monde du web ont été si fortes que Facebook, le plus importants des réseaux sociaux du monde, a dû prendre des mesures d'urgence.
Parmi ces organisations de «vérificateurs» qui font partie du projet du Poynter Institute il y a les grands médias comme ABC , mais aussi des plates-formes indépendantes de fact checking, comme Politifact (financé par les amis de la Clinton) .

TANIÈRE POUR SOROS!
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Aaron Klein, célèbre journaliste d'investigation conservateur, est allé vérifier qui finance le Poynter Institute qui gère l'IFCN, et il a trouvé quelques surprises intéressantes. Il les a publiées sur Beitbart, le site de contre-information, et vous aurez du mal à les trouver dans les médias qui prêchent le journalisme correct.

Parmi les principaux donateurs de l'Institut, il y a l'inoxydable et omniprésente Open Society de George Soros; oui, précisément lui, le grand manipulateur de la vérité médiatique, le Shelob du Nouvel Ordre Mondial (comme nous l'avons déjà raconté) [ma traduction ici: Le spéculateur "éclairé"], le fomentateur des crises internationales et des révolutions de couleur (presque toujours rouge sang) finance l'Institut qui a, de fait, le contrôle de la véracité des nouvelles que nous publions.
Et ce n'est pas tout, le Poynter Institute a reçu 1 million de dollars également de la Craig Newmark Fundation, l'organisation à but non lucratif liée au fondateur de Craigslist, le portail mondial de petites annonces [ndt: c'est sur ce site qu'au lendemain de l'élection de Donald Trump, alors que les manifestations de protestation, au moins aux dires des médias, se multipliaient dans tous les Etats-Unis, on pouvait lire des petites annonces pour recruter des agitateurs et fomenteurs de troubles stipendiés, cf. MANIFESTANTS PAYÉS CONTRE TRUMP]; fondation depuis toujours liée au monde de la gauche mondialiste.
Newmark et Open Society sont entre autres, parmi les sponsors du Centre for Public Integrity, une organistion basée à Washington qui gère le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), le réseau de journalistes des principaux titres des médias mainstream, (du New York Times au Guardian, du Figaro à El Pais, du Washington Post à Repubblica) qui, il y a quelques mois, a construit autour d'une table le scandale des Panama Papers, une des enquêtes journalistiques les plus fausses de ces dernières années, ciblant les ennemis politiques de l'administration Obama (Poutine en tête).
En d'autres termes, ceux qui financent les manipulations journalistiques dans le monde entier, financeront l'instrument pour sanctionner quelles nouvelles sur le réseau doivent être considérées comme vraies ou comme fausses.

DÉBUT DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES?
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Qui sait dans quelle catégorie de nouvelles entrent les armes chimiques de Saddam, les mensonges sur la guerre en Libye, les fables sur les «bombes humanitaires» de l'Occident, les omissions sur les financements d'Obama à Al-Qaïda ou sur l'argent des Saoudiens à la Fondation Clinton, ou celles sur la vraie nature du conflit en Ukraine, tous sujets sur lesquels le mainstream cher à Soros a manipulé la vérité durant ces années.

Espérons que toute cette attention soudaine contre les "fake news" de la part de ceux qui durant tout ce temps ont produit mensonges et manipulations, ne sert pas à donner le coup d'envoi d'une saison de chasse aux sorcières contre l'information libre et indépendante. Les prémisses sont toutes là.