Gender, buzz papal et propagande pour les enfants


Hasard du calendrier, comme on dit ? Le pape – dixit les médias – a dérapé hier dans l’avion de retour du Caucase. Et Carlota venait juste de traduire une mise en garde contre un film d’apologie du gender destiné aux enfants qui sort ces jours-ci dans plusieurs pays (3/10/2016)


BUZZ PAPAL : TOURNANT DU PONTIFICAT ?
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Ne rêvons pas trop…
Serait-ce un nouveau symptôme de « l’effet d’altitude »,… pour une fois bien inspiré par l’Esprit ?
Alors que les propos qu’aurait tenus hier le Pape (je ne les ai pas encore vu sur le site du Vatican), dans l’avion qui le ramenait d’Azerbaïdjan, sur l’idéologie du gender enseignée dans les manuels scolaires français suscitent de furieuses polémiques dans les médias aux ordres (échantillon ici) - preuve que la pax mediatica est bien fragile - et font s’égosiller de rage "notre" NVB, la ministre de l’ «éducation», voici la présentation d’un film pour enfants qui sortira en France le 12 octobre, trouvée hier par Carlota sur le portail internet espagnol Religion en Libertad.
Véritable apologie du gender à but de propagande….
A part cela, dormez, bonnes gens, sous vos bonnets de coton, ceux qui tirent la sonnette d’alarme sur cette funeste idéologie fantasment, et vous trompent… Même le Pape, si aimé pourtant lorsqu'il prône l'immigration sans limites et "canonise" l'origine anthropique du soi-disant réchauffement de la planète!


CIGOGNES ET COMPAGNIE

C’est le titre français d’un film étatsunien qui doit sortir en France le 12 octobre prochain (titre original « Storks » soit cigognes, mais déjà sur les écrans dans l’Amérique hispanique et en Espagne sous le nom de « Cigüeñas » et dans bien d’autres pays de la planète dont la Géorgie et l’Azerbaïjan. Ce film destiné en priorité aux enfants comprend un « super-subtil » endoctrinement à leur intention, mais est-ce tellement étonnant ?

Voilà ce qu’il en est dit sur le site espagnol catholique « religión en libertad » (en vo: www.religionenlibertad.com)

(Carlota)

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Peut-on juger un film sur moins de deux secondes de pellicule? Le juger comme un film sans doute pas, mais que ces deux secondes puissent être suffisantes pour que beaucoup de parents décident de ne pas emmener leurs enfants le voir, c’est clair que oui, parce c’est ce qui est en train de se passer avec « Cigognes » depuis sa sortie en salle aux Etats-Unis le 23 septembre dernier (il arrive en Espagne ce vendredi prochain).

Réalisé par Nicolas Soller (Les Muppets, …) et Doug Sweetand (de l’équipe d’animation de Toy Story, Monsters, Le monde de Némo, les Indestructibles,...) et avec les voix aussi célèbres que celles de Jennifer Anniston, Kelsey Grammer ou Danny Trejo (ndt enfin pour ceux qui les connaissent !), « Cigognes » [Storks] est l’un des grands paris de la Warner pour cet automne.

Pensé comme un produit familial attachant et humoristique il nous transporte jusqu’à la « Montagne Cigogne » où les cigognes ont perfectionné avec une technologie moderne leur mission atavique de distribuer les bébés aux parents en attente d’enfants. Le film raconte les tribulations de Junior, une cigogne en attente de promotion et de Tulip, la seule humaine qui travaille en ces lieux et qui n’a jamais été donnée à une famille, afin de livrer à sa destination une adorable petite fille produite par erreur.

Où est donc le problème par rapport à une histoire tellement innocente et réalisée avec sérieux pour divertir les petits et les plus grands, et plus ces derniers que les autres, en leur offrant quelques momments d’émotion, d’évocation et de bons sentiments?


UNE APOLOGIE VISUELLE DE L’IDÉOLOGIE DU GENRE
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Vers la fin du film nous voyons les cigognes qui jouent leur rôle et qui répartissent des bébés, et parmi ceux qui reçoivent ces bébés figurent un couple d’hommes et un autre de femmes. Une image qui restera bien gravée dans les esprits des enfants qui assistent à la séance associée au message implicite qu’elle porte : la paternité n’est plus l’affaire d’un homme et d’une femme ; n’importe quel cadre est également approprié pour le développement vital et le bonheur d’un enfant, les couples du même sexe ne se différencient en rien des autres familles comme celles qui se forment avec un père et une mère.

«C’est vrai, les images en question sont incroyablement fugaces et beaucoup ne s’en rendront même pas compte, et elles n’affectent pas trop la valeur globale du film en tant que divertissement. Au pire, elles se fondent dans l’histoire et donnent une forme plus actuelle à leurs messages, très positifs, centrés sur la famille».
Cependant «il est inexcusable de trouver cette idée clairement progressiste dans un film destiné aux enfants et aux jeunes impressionnables », pense Blake Wilson dans Christian Answers et il ajoute : « À cause de cette brève (mais bien présente) flagornerie à la vision laïciste contraire à la vision de Dieu sur le mariage, Cigognes n’est pas quelque chose que je recommanderais aux familles et aux chrétiens ».


UNE SCÈNE RÉALISÉE INTENTIONNELLEMENT
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Ce jugement n’est-il pas excessif? La scène est-elle à ce point suggestive que si des parents ne veulent pas que leurs enfants reçoivent ce message, ils ne doivent pas les emmener la voir ?

La preuve de ce que la scène ne passe pas inaperçue c’est que, si d’un côté elle reçoit un rejet, elle reçoit aussi les louanges de l’autre côté.
«Ajoutons lui des points supplémentaires pour avoir introduit furtivement ces couples de même sexe au moment culminant du marathon de la paternité », applaudit la revue Rolling Stone.

«Mes enfants les plus grands ont donné des points de plus au film pour avoir inclus un montage de conscience sociale avec des enfants de familles de tout type dont des familles interraciales et des couples du même sexe », rapporte Tara McNamara dans sa critique pour Fandango (ndt site étatsunien avec des annonces de films)

Il ne s’agit donc pas, d’une scène que détecte une loupe malintentionnée, mais d’un moment aussi court que suggestif et, évidemment, introduit avec préméditation: l'intention de Stoller a admis a été de “montrer une réflexion sur ce que sont les familles d’aujourd’hui”, en les incluant toutes, toutes, sans donner de l’importance à la couleur de peau, et encore moins à l’orientation sexuelle » (ndt éléments repris d'un article en espagnol dont le titre est 'Cigognes, un film pour enfant qui distille l’idéologie du genre').

Et «en plus, il le fait super subtil » comme en fait l’éloge l’actrice Martha Higareda (une jeune actrice mexicaine qui travaille aussi aux EU) qui prête sa voie à Tulip dans la version hispano-américaine du film.

Il s’agit alors que ce message entre par les yeux chez les enfants qui ne savent même pas ce qu’est le sexe, et au passage, oblige les parents qui les accompagnent, s’ils les interrogent, à le justifier.