Le lobby gay à l'oeuvre dans l'Eglise


Les révélations de la présidente de "Family Life International" de Nouvelle-Zélande sur la Bussola (10/6/2013)

>>> Voir aussi: L'Avvenire fait son outing
>>> Et aussi, une très intéressante interview parue en décembre 2012 sur La Bussola: UN LOBBY GAY CONDITIONNE L'EGLISE (en italien...)

 

Le 19 juin 2009, Benoît XVI donnait le coup d'envoi d'une année sacerdotale, qui devait se conclure un an plus tard.
Entretemps éclataient les terribles affaires de pédophilie dans l'Eglise, relayées par une campagne de presse d'une violence inouïe, ébranlant le Pontificat de Benoît XVI, qui avait pourtant lutté inlassablement et depuis des années contre ce fléau.
En plein milieu de cette année sacerdotale, en juillet 2010, l'hebdomadaire italien Panorama (*) profitait du contexte de lynchage dans lequel baignait l'Eglise (et, j'insiste, qui frappait in primis, la personne de Benoît XVI) pour lancer un scoop, dénonçant dans une "enquête" à scandale les "LES NUITS CHAUDES DES PRÊTRES GAYS" (le notti bravi dei preti gay) à Rome (cf. benoit-et-moi.fr/ete2010).
A l'époque, j'avais plus ou moins pensé qu'il s'agissait d'une exagération, voire d'un montage journalistique, appartenant au genre "investigation-bidon" bien connu chez nous, dont certains sites se font une spécialité pour déstabiliser un homme ou un parti politique, ou une institution. Inutile de citer des noms.
Mais depuis lors, il y a eu l'élection de François; la nomination à un poste de confiance de Mgr Ricca, un prélat impliqué dans de sordides affaires de moeurs; le fameux "qui suis-je pour juger?" dont on oublie trop facilement qu'il répondait à une question sur le même Ricca; le coming out scandaleux, la veille du second Synode sur la famille, de Krzysztof Charamsa (benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/pressions-gays-sur-le-synode), un monsignore collaborateur de la CDF et deuxième secrétaire de la Commission théologique internationale, échangeant publiquement lors d'une conférence de presse convoquée dans ce but de tendres effusions avec son amant; les "avancées" plus ou moins sournoises des idées homosexualistes lors des deux Synodes, dont l'authentique "putsch" de la fameuse Relation intermédiaire de celui d'octobre 2014, rédigées "en douce" par un proche du Pape, Bruno Forte; les déclarations ambigües (au minimum!) du cardinal Schönborn lors de la présentation d'Amoris Laetitia (cf. MÜLLER SORT, SCHÖNBORN ENTRE. LE PAPE A CHANGÉ DE MAÎTRE EN DOCTRINE www.chiesa)...; sans compter d'innombrables "gestes" du Pape, que Sandro Magister (honneur à lui) relève ponctuellement (voir par exemple benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/comment-le-pape-menage-le-lobby)
Et la liste n'est pas exhaustive.
Alors à la lumière de tous ces faits, on en vient à se poser la qustion: "Et si c'était vrai?"

Voici une nouvelle pièce à ajouter à la mosaïque. Le témoignage glaçant de la présidente de "Family Life International" de Nouvelle-Zélande, Colleen Bayer, rapporté hier dans La Bussola.


(*) La totalité de l'enquête est disponible (en italien) ICI.
Son auteur, Carmelo Abbate, semble avoir flairé un filon juteux, puisqu'il devait sortir un an plus tard le fruit de ses investigations dans un livre intitulé "Sex & the Vatican", sous titre "Voyage secret au Royaume des chastes". Ce livre est sorti en France (évidemment!!!) et même disponible en poche (!!!), sous le titre "Sexe au Vatican" (voir éventuellemnt ICI, mais je préviens les lecteurs, c'est vomitif).

Ces orgies gays de séminaristes .
Et la télévision des évêques qui dédouane les LGBT


Benedetta Frigerio
9 juin 2016
www.lanuovabq.it
Ma traduction

* * *

Le 6 Juin, sur la chaîne de la Conférence épiscopale italienne, au cours de l'émission “Il diario di Papa Francesco” (Le journal du pape François), il s'est passé une chose sans précédent. Pour la première fois, une chaîne catholique officielle et liée à la hiérarchie ecclésiastique, Tv2000, avait pour hôtes ceux qui début mai avaient déjà été qualifiés par le journal de la CEI, Avvenire, avec l'expression "chrétiens LGBT". Un oxymore non moins grave que si le journal avait titré "chrétiens pour l'avortement", indice de la grande confusion doctrinale et existentielle de l'Eglise.

Dans le studio, trois soi-disant catholiques du groupe "Ponti Sospesi" (ponts suspendus), qui rassemble précisément ceux qui se disent "chrétiens LGBT" et qui non seulement sont attirés par des personnes du même sexe, mais cohabitent avec elles, convaincus que l'Eglise doit se rendre à l'"amour". Parmi les invités, également, une religieuse sans habit et un prêtre, sûrs que «puisque Dieu nous aime», il approuve tout ce que nous faisons. Ainsi, en une vingtaine de minutes, le dédouanement de ce qui était auparavant rejeté, au moins publiquement, par les organes officiels de l'Eglise, est advenu en citant l'exhortation apostolique de François "Amoris Letitia". Précisément le point 250, qui parle de «l'accompagnement respectueux, afin que ceux qui montrent une tendance homosexuelle puissent avoir l'aide nécessaire pour comprendre et réaliser pleinement la volonté de Dieu dans leur vie». Volonté qui, on ne le rappelle jamais, est inscrite dans la nature ordonnée par le Créateur lui-même, comme le dit le Catéchisme. Et qui, si elle est trahie, se retourne contre l'homme.

Mais alors que la télévision des évêques parlait de l'homosexualité en la "normalisant" et en en dissimulant le drame existentiel, d'une manière partielle et donc trompeuse, à Rome une voix courageuse et importante s'est levée pour défendre ce que l'Église de Jésus-Christ proclame depuis 2000 ans à travers son Magistère et les Saintes Ecritures: la vérité sur la pratique homosexuelle, qui est contraire à la volonté de Dieu (une abomination à ses yeux, dit saint Paul), avant tout parce qu'elle nuit à la créature qui la pratique.
Colleen Bayer, présidente de "Family Life International" de Nouvelle-Zélande, a rapporté, également le 6 Juin, lors d'une rencontre dont une vidéo circule sur internet, plusieurs histoires, différentes, mais toutes liés à l'homosexualité et l'idéologie du genre.

Bayer a commencé par rappeler «ce qu'on nous a dit à propos de Christoph Schönborn (le cardinal de Vienne , qui a présenté l'Exhortation apostolique, ndlr)», lequel a fait «une énorme erreur en parlant d'"éléments positifs" dans l'homosexualité» et en expliquant dans une interview de 2015 à la Civiltà Cattolica que «l'Église n'a pas à regarder d'abord dans la chambre à coucher, mais dans la salle à manger». Dire cela, a poursuivi Bayer, c'est «vraiment dégûtant», parce qu'«un prêtre de nos amis a perdu la vie à cause de ce qui se passe dans la chambre à coucher: s'il vous plaît, priez pour son âme». La femme a alors raconté l'histoire de ce jeune anglican converti au catholicisme, entré au séminaire à Rome, alors qu'il avait dit à ses supérieurs ses angoisses et ses difficultés de relations, qui le portaient à avoir une attirance compulsive envers les hommes.

Ordonné malgré tout, il fut envoyé en Nouvelle-Zélande, où cinq années de ministère n'ont pas pu apaiser son désespoir, bien qu'il continuât à donner libre cours à ses impulsions. Ce fut alors que, rencontrant Colleen Bayer et son mari, le prêtre se confia, leur demandant leur aide: « "Oh Colleen", me dit-il, "si tu savais ce que nous faisions à Rome le vendredi soir, nous nous rencontrions... et nous faisions ce que font les homosexuels". Là, il me révéla les festins romains du vendredi soir avec d'autres séminaristes, "qui se terminaient en orgies homosexuelles. Et cela m'a brisé le cœur. Jusque-là , je pensais que nous tous, sous la coupole de Rome, nous adorions Dieu, que venir ici, c'était venir à la maison. Mais savoir qu'ici, dans les séminaires ....»

Le prêtre lui révéla en effet «la dévastation, la saleté et des choses qui se sont produites, effrayantes». Bayer s'est alors demandé qui a accepté ces personnes dans les séminaires, expliquant l'angoisse du prêtre, qui s'est ensuite suicidé. Et elle a conclu: «Comment, au nom de Dieu, cela a-t-il pu arriver sous la coupole de Rome ... Comme un cardinal de Rome, s'il est vrai qu'il a dit cela, peut-il affirmer une telle chose?».

(...)
On croit assiter à ce que la Sainte Vierge a prédit en 1995 à Civitavecchia (**), avec l'admission finale de l'évêque du diocèse, Mgr Girolamo Grillo initialement farouche adversaire des apparitions: «Mes enfants, les ténèbres de Satan obscurcissent aujourd'hui le monde entier et elles obscurcissent aussi l'Eglise de Dieu. A Rome, les ténèbres descendent de plus en plus sur le roc que mon fils Jésus vous a laissé pour construire, éduquer et faire grandir spirituellement ses enfants».
Face à l'apostasie, Colleen Bayer a expliqué qu'il faut «être conscient des tentacules de Satan, chercher les mains de Dieu et perséverer» afin que Dieu lui-même «nous conduise hors de la boue» à travers «des hommes et des femmes de Dieu», à travers «l'orthodoxie, mettant au centre l'Eglise et son service, avec un grand sentiment d'urgence et avec patience».

Tandis que, comme l'a demandé la Vierge de Civitavecchia, invitant le peuple à la fidélité, à la vérité, à la prière, à l'Eucharistie, le peuple mais aussi les évêques: «... votre tâche est de continuer la croissance de l'Eglise de Dieu, puisque vous êtes les héritiers de Dieu, revenez à lui avec un cœur rempli de la vraie foi ... consacrez-vous tous à moi, à mon cœur Immaculé, et je protégerai votre nation sous mon manteau plein de grâce».

(**) Cf. benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/la-madonnina-de-civitavecchia et aussi benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/les-messages-de-civitavecchia