Le Pape en avion, de retour du Mexique
le 17 février. Tous les articles, notamment ceux concernant le virus Zika, la contraception, et la "légende" des religieuses au Congo dans les années 60 (23/2/2016)
Ce qu'a dit le pape
Question: Saint Père, depuis quelques semaines il y a beaucoup d'inquiétude dans plusieurs pays d'Amérique latine, mais aussi en Europe, pour le virus "Zika". Le plus grand risque serait pour les femmes enceintes: il y a une angoisse. Certaines autorités ont proposé l'avortement, ou d'éviter une grossesse. Dans ce cas, l'Eglise peut-elle envisager le concept de «moindre mal»?
Réponse : L'avortement n'est pas un «moindre mal». C'est un crime. C'est éliminer l'un pour sauver l'autre. C'est ce que fait la mafia. C'est un crime, c'est un mal absolu. En ce qui concerne le «moindre mal»: éviter la grossesse est un "cas" - parlons de conflit entre le cinquième et le sixième commandement. Paul VI - le grand! - dans une situation difficile, en Afrique, a permis aux sœurs d'utiliser des contraceptifs pour les cas de viol. Il ne faut pas confondre le mal d'éviter une grossesse, tout seul, à l'avortement. L'avortement n'est pas un problème théologique: c'est un problème humain, c'est un problème médical. On tue une personne pour en sauver une autre - dans le meilleur des cas - ou pour s'en tirer à bon compte. C'est contre le serment d'Hippocrate que les médecins doivent faire. C'est un mal en soi, mais ce n'est pas un mal religieux, au début, non, c'est un mal humain. Et évidemment, comme c'est un mal humain - comme tout meurtre - il est condamné. En revanche, éviter une grossesse n'est pas un mal absolu, et dans certains cas, comme celui que j'ai mentionné du Bienheureux Paul VI, c'était clair. En outre, je voudrais exhorter les médecins qu'ils fassent tout pour trouver les vaccins contre ces deux moustiques porteurs de ce mal: il faut travailler sur cela...
Réponse : L'avortement n'est pas un «moindre mal». C'est un crime. C'est éliminer l'un pour sauver l'autre. C'est ce que fait la mafia. C'est un crime, c'est un mal absolu. En ce qui concerne le «moindre mal»: éviter la grossesse est un "cas" - parlons de conflit entre le cinquième et le sixième commandement. Paul VI - le grand! - dans une situation difficile, en Afrique, a permis aux sœurs d'utiliser des contraceptifs pour les cas de viol. Il ne faut pas confondre le mal d'éviter une grossesse, tout seul, à l'avortement. L'avortement n'est pas un problème théologique: c'est un problème humain, c'est un problème médical. On tue une personne pour en sauver une autre - dans le meilleur des cas - ou pour s'en tirer à bon compte. C'est contre le serment d'Hippocrate que les médecins doivent faire. C'est un mal en soi, mais ce n'est pas un mal religieux, au début, non, c'est un mal humain. Et évidemment, comme c'est un mal humain - comme tout meurtre - il est condamné. En revanche, éviter une grossesse n'est pas un mal absolu, et dans certains cas, comme celui que j'ai mentionné du Bienheureux Paul VI, c'était clair. En outre, je voudrais exhorter les médecins qu'ils fassent tout pour trouver les vaccins contre ces deux moustiques porteurs de ce mal: il faut travailler sur cela...