Le Pape reçoit les Mouvements Populaires


C'était le 5 novembre dernier au Vatican. Il leur a adressé un discours qui est plus celui d'un leader altermondialiste que du Pasteur Suprême de l'Eglise (10/11/2016)



Le site traditionaliste italien Una Vox en fait la critique. On peut la trouver sévère, et même excessive... mais seulement avant d'avoir lu le discours en question. Il est disponible sur le site du Vatican, pour le moment en italien, espagnol et portugais (mais Zenit en propose une synthèse en français, évidemment parfaitement "lisse")

Les faux prophètes qui exploitent la peur et le désespoir


www.unavox.it
Ma traduction

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Pourquoi ce titre? Parce que jamais phrase ne fut plus appropriée: comme cela arrive très souvent, c'est le voleur lui-même qui révèle son identité avec un geste, un mot, un indice. C'est le cas de cette phrase, prononcée par le pape Bergoglio le 5 Novembre dernier, dans la salle Paul VI, dans le contexte de ce genre de discours de meeting qu'il s'est plu à déclamer aux participants à la IIIe Rencontre Mondiale des Mouvements Populaires, fortement voulue par lui.

Dans ce discours que nous nous refusons d'examiner et que nous ne faisons que mentionner, le Pape Bergoglio, par inadvertance, parle de lui-même, tout en donnant l'impression qu'il se réfère à d'autres: «les faux prophètes qui exploitent la peur et le désespoir». Exact: il est un faux prophète qui exploite la peur et le désespoir pour paraître, pour être applaudi par la foule et par les journaux, pour s'ériger en chef de peuple, en prophète admirable des pauvres, en exemple de père-fouettard.
Une farce. Il suffit de lire ce discours ampoulé, rhétorique, remplis de lieux communs, pour réaliser qu'il s'agit précisément de l'exploitation des malheurs des autres.
Un discours où il ne parle pas de Dieu, mais où il Le prend plusieurs fois comme excuse, et où au contraire il parle d'une utopique révolution mondiale contre le «terrorisme» du «système», à la poursuite d'un monde illusoire de paix, de bien-être et de «vraie démocratie».
Le plus endurci des démagogues de l'extrême-gauche politique aurait difficilement pu faire mieux.

Un discours dans lequel il y a de tout, y compris l'incitation à la révolte; bon pour tout le monde, y compris les profiteurs; sans aucune construction, ni dans les prémisses, ni dans les conclusions. Un discours de pure démagogue, qui réchauffe certains cœurs et suscite quelques applaudissements, mais sans aucun élément de réalité, sinon la rhétorique et la verbosité d'un agitateur de rue. Et pourtant, c'est un pape!

Et c'est là que résonne l'alarme: il semble vraiment que Bergoglio ait été voulu à ce poste par ces pouvoirs mondialistes qui ont besoin d'un démagogue efficace sachant comment catalyser l'attention des gens qu'ils veulent manipuler afin de créer une fausse contestation qui sert le «système». Cela peut ressembler à de la politique-fiction, mais c'est l'explication la plus logique pour l'activité de ce personnage qui fait tout pour détruire la papauté, l'Église et la foi ... une fin qui rentre elle aussi dans les objectifs de ces mêmes pouvoirs qui préparent le Nouvel Ordre Mondial et, avec l'aide de Bergoglio, l'avènement de l'Antéchrist.

Nous avons voulu signaler ce discours pour qu'on réalise l'insuffisance de ce personnage inquiétant et en même temps sa capacité avérée à tromper avec de belles paroles sans en dire une seule au nom de Dieu.

Nous laissons le commentaire pratique et spécifique aux Sud-Américains qui connaissent mieux que nous le problème des «mouvements populaires»; et nous nos limitons à deux phrases emblématiques de Jorge Mario Bergoglio:

« L'Eglise peut et doit elle aussi, sans prétendre avoir le monopole de la vérité, se prononcer et agir spécialement face à des situations où l'on touche les plaies et les souffrances dramatiques, et dans lequelles sont impliqués les valeurs, l'éthique, les sciences sociale et la foi».

« Je vous demande de bien vouloir prier pour moi, et ceux qui ne peuvent pas prier, vous le savez, pensez bien à moi et envoyez-moi de bonnes ondes. Merci».

FRANÇOIS, LES «MOUVEMENTS POPULAIRES» ET LE CHÈQUE EN BLANC


Destaque Internacional
dimanche 6 Novembre 2016

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Samedi 5 Novembre, dans la salle Paul VI au Vatican, le pape François, dans un discours élogieux adressé à des agitateurs sociaux provenant de plus de 60 pays des cinq continents, a conclu la IIIe rencontre mondiale des Mouvements Populaires.

François a exalté, les qualifiant de «poètes sociaux» et même de «disciples de Jésus», des agitateurs cathocommunistes notoires, comme le brésilien João Pedro Stedile, du «movimiento sin tierra» [mouvement des sans terre], promoteur de la violence dans la campagne brésilienne, et l'argentin Juan Grabois du «movimiento de trabajadores Excluidos» [mouvement des travailleurs exclus], instigateur de la violence dans les banlieues de Buenos Aires.

Puis il leur a remis un chèque en blanc pour promouvoir la révolution sociale: «votre cri, que je fais mien», a-t-il dit textuellement.

François, après avoir murmuré un distinguo discret - «nous pourrions ne pas être d'accord sur tout» - a suggéré de mettre de côté les «belles phrases» et les «nominalismes déclarationistes» [sic!!!] pour affronter la contestation des systèmes socio-économiques actuels, que le pape a qualifiés de «terroristes» Puis il a exhorté les «mouvements populaires» à ne pas accepter et à ne pas se laisser «brider» par des «prothèses cosmétiques» ou des «plans d'assistance», à ne pas se laisser «abattre comme du bétail» et rejeter la «tentation des cases [compartiments] qui vous réduisent à des acteurs secondaire».

D'une manière difficilement compréhensible, François confirme le chemin gauchisant de son pontificat, à une époque où les gauches latino-américaine subissent des défaites méritées. François semble jouer un rôle de leader révolutionnaire, dans une tentative de revitaliser les gauches latino-américaines qui sont plombées dans un discrédit de plus en plus grand. En fait, on ne sait pas où François se propose d'aller avec cette insistance dans son soutien aux gauches, qui compromet sérieusement le prestige de son pontificat et suscite la déception chez beaucoup de gens. Et dans le même temps, François semble oublier le sort du peuple cubain, asservi par 50 ans de dictature communiste.