Trump président


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L'élection de Donald Trump fait passer tout le reste au second plan. D'autres la commenteront mieux que moi. Disons juste que même s'il ne parvient pas à réaliser tous les espoirs que ses électeurs américains et ceux qui dans le reste du monde attendaient cette élection, ont mis en lui (comme certains commentateurs le suggèrent déjà fielleusement), à défaut d'inverser la courbe de la décadence, mieux vaut la stabiliser que d'accélérer la chute vers l'abîme. On me pardonnera pour ce lieu commun, mais c'est le simple bon sens qui le suggère.

Les médias, qui se sont durablement discrédités, et qui font aujourd'hui semblant de tomber de leur chaise, pourraient au moins avoir la décence de faire profil bas. Mais non, ils sont égaux à eux-mêmes: comme ils ne peuvent pas contester la victoire de Trump, vu son ampleur, ils ne donnent pour le moment la parole qu'aux «clintoniens» déçus - et déconfits - et soulignent d'ores et déjà l'«effondrement des places financières» (air connu). Le temps de fourbir leurs armes et de passer à des choses plus sérieuses, n'en doutons pas. En France, la Pravda... euh, le Monde, n'a pas encore parlé. Attendons ce soir.

Tous les analystes, spécialistes auto-proclamés, trafiqueurs d'opinion, commentateurs à la petite semaine et manipulateurs professionnels qui depuis des semaines et jusqu'à hier soir, se trompaient (pour l'infanterie et les idiots utiles de la propagande) et surtout nous trompaient (pour leurs commanditaires) honteusement à coups de sondages-bidons et de rétention d'information, non seulement ne font pas faire amende honorable mais ipso facto se répandent via studios de radio et de télévision en jugements radicaux et méprisants pour ce petit peuple de l'Amérique profonde, blanche et prétendue "raciste", qui a osé résister à leur matraquage et dire non à la dictature mondialiste (qui ne se traduit pas seulement dans le domaine de l'économie, mais dans ceux du respect de la vie et des migrations massives, le tout étant bien sûr plus ou moins lié)
Sous leur condescendance, on perçoit quand même une sourde inquiétude. Et si l'élection de Trump n'était que le début d'un vaste mouvement planétaire? Et si les peuples avaient décidé de se réveiller de leur léthargie et de reprendre leur destin en main, contre les soi-disant élites?
Et si en France...?
L'avenir le dira.