Voeux du Pape au Corps diplomatique



Une grande partie est consacré cette année aux "migrants", auxquels François réserve, de façon exclusive, toute sa compassion. Caroline Parmentier, dans Présent, s'étonne qu'il n'ait pas eu un mot pour évoquer les agressions sexuelles massives perpétrées contre des femmes européennes à Cologne et ailleurs, le soir du Nouvel An (13/1/2016)

>>> Le discours du Pape: w2.vatican.va

>>> Voir aussi: Nuit de Nouvel An, à Cologne



Sur les 26821 caractères (dans la version en français) des traditionnels voeux du Pape au Corps Diplomatique, il y en a 14992 qui sont consacrés aux phénomènes migratoires (soit, j'ai pris ma calculette, avec 2 décimales: 55,89%)
C'est beaucoup, même si tout n'est pas à rejeter: en cherchant, on trouvera même des réflexions qu'on peut partager. Comme cette phrase que relevait (charitablement) Riccardo Cascioli ce matin sur la Bussola:
«L'extrémisme et le fondamentalisme trouvent un terrain fertile, non seulement dans l'exploitation de la religion à des fins de pouvoir, mais aussi dans le vide idéologique et la perte d'identité - y compris religieuse - que caractérise de façon dramatique le dit Occident»

Mais dans l'ensemble, on peut voir dans ce texte lu (sans doute écrit par d'autres, mais qui n'en porte pas moins dans ses grandes lignes la "patte" du Bergoglio qui a fait sa première sortie en Itale en se rendant à Lampedusa) un manifeste immigrationniste forcené, parfaitement aligné sur l'idéologie mondialiste du métissage, au nom d'un "accueil de l'autre" qu'il suffit de remettre en cause pour vous faire traiter de mauvais catholique (si vous faites profession de l'être) raciste et xénophobe, et sinon de suppôt de l'extrême-droite... non moins raciste et xénophobe.

Une amie me signale l'éditorial de Caroline Parmentier, sur le quotidien Présent daté d'aujourd'hui (donc paru hier), commentant justement:

Le Pape va finir par exaspérer pas mal d'Européens, si toutefois ils ont accès à ce qu'il dit. Même si son discours,(complètement déconnecté de la réalité) a été préparé par les "bureaux", rien ne l'oblige à le prononcer ou à le prononcer ainsi! Il sait très bien s'affranchir des conventions et du langage convenu (et même laisser de côté le texte préparé!) quand il le veut!
Au fait, en Europe ne coulent ni le lait ni le miel! Rien qu'en France, il y a 8 millions de pauvres!


L'article de Caroline Parmentier mérite d'être reproduit in extenso, d'une part parce que l'article ne figure plus sur le site du jounal, Présent ne conservant pas ses archives, mais surtout parce qu'il n'y a malheureusement rien à effacer.

Le pape n’aime pas les femmes ?


Caroline Parmentier
12/01/2016
Présent n° 8522


Pas un mot pour elles. Pas plus que si elles n’avaient jamais existé. Ces centaines de femmes allemandes, violentées, agressées sexuellement par près d’un millier d’hommes d’origine maghrébine en majorité des « réfugiés ». Les vœux du pape au corps diplomatique (presque entièrement consacrés aux migrants !) n’y ont pas fait une seule allusion. En revanche le souverain pontife a continué à exhorter l’Europe à rester accueillante et à demeurer ce « phare d’humanité ».
Le pape François a invité les Européens à « vaincre leur peur » des migrants
, « en dépit des inévitables difficultés ». Est-ce cela l’allusion ? Les agressions sexuelles de masse utilisées comme arme de guerre pour terroriser les populations envahies sont une des « inévitables difficultés » de l’accueil des migrants auxquelles il faudra s’habituer ?
L’affaire monumentale de Cologne, mais aussi celles de Stockholm, Hambourg, Düsseldorf, Bielefeld, ou encore la Finlande, l’Autriche, la Suède qui reconnaît avoir caché une vague d’agressions sexuelles, ne change rien au discours idéologique et droit de l’hommiste du pape.
Rien n’y changera jamais rien.
La compassion et la charité pontificales ne fonctionnent que dans un sens. Si une seule réfugiée avait été violée par un policier allemand on imagine le tollé international et les condamnations mondiales. Mais les mots déchirants et les pleurs de ces femmes allemandes, leur terreur, leur humiliation, la colère que nous ressentons toutes, comptent pour rien. Le « cri de Rachel qui pleure ses enfants » cité par François, c’est exclusivement celui des migrants.
De même que toutes les comparaisons avec l’Ancien Testament dont il a nourri son discours, de l’exil du Paradis terrestre jusqu’à la marche vers la Terre promise en passant par l’Exode et la Fuite en Égypte, ne sont que paraboles des migrants « pour atteindre une terre dans laquelle coulent le lait et le miel ». Particulièrement bien venu quand on sait comment ces barbares se sont servis le soir du Réveillon !
Et le souverain pontife veut que l’Italie donne l’exemple : « Je souhaite que le traditionnel sens de l’hospitalité et de la solidarité qui distingue le peuple italien ne s’affaiblisse pas par les inévitables difficultés du moment, mais à la lumière de sa tradition multimillénaire qu’il soit capable d’accueillir et d’intégrer l’apport social, économique et culturel que les migrants peuvent offrir. »
C’est-à-dire la destruction de sa culture multimillénaire justement, par l’immigration et le multiculturalisme.