Le Pape, les JMJ, et la Pologne


Il s'agit évidemment de Benoît XVI... (26/7/2016)

D'aucuns s'offusqueront peut-être de cette précision, mais je ne fais que rétablir une forme de justice...

 

Alors que François s'apprête à entamer ses secondes JMJ après celles de Rio - cette fois en Pologne - ce qui ressort pour le moment de la couverture médiatique, c'est l'inévitable comparaison avec Jean-Paul II, mais cette fois pas forcément au profit de ce dernier car pour l'actuelle génération de jeunes, qui ne l'a pas vraiment connu, il n'est plus le pape de référence, il appartient désormais (ou plutôt il est relégué) à l'histoire. Et de toute façon François le grand communicant par antonomase, ne craint personne en termes de popularité.
Quoi qu'il en soit, une fois de plus, on passe directement du pape polonais au pape "venu du bout du monde". Oubliées les trois JMJ de Benoît XVI (Cologne, Sidney et Madrid), qui furent pourtant, si tant est qu'un tel qualificatif ait un sens, une grande réussite. Oublié évidemment son pélerinage en Pologne sur les traces de son "bien aimé prédécesseur", et l'incontournable visite conclusive du voyage à Auschwitz, où il avait tenu des propos d'une grande élévation spirituelle (salués alors par un de ces signes du ciel auquel il a avoué être sensible, le mémorable "arc-en-ciel d'Auschwitz", qu'il avait même évoqué lors des voeux à la Curie de Noël 2006), ce qui n'avait pas empêché la presse de se déchaîner contre lui à peine deux heures après son discours, avant même que son avion n'eût atterri à Fiumicino, l'accusant d'avoir dédouané ses compatriotes. Le "Pape allemand" était évidemment attendu au tournant, et soumis à une pression très forte. Son successeur ne risque en principe rien de tel.

Ceux qui auraient envie de revivre ces moments reliront - j'espère, avec bonheur - ces pages que j'ai consacrées respectivement au voyage en Pologne (2006), aux JMJ de Sidney (2008) et aux JMJ de Madrid (2011):




2008