A bientôt trois ans de son élection, « ils » ne lui ont rien épargné, « ils » ont vraiment tout essayé pour le déstabiliser, sans lui accorder aucune trêve. Mais lui continue imperturbablement son chemin. Et il y a un domaine où il tient TOUTES ses promesses, c’est celui de la défense de la vie. Peu importe ses raisons, et tant pis pour les conservateurs grincheux, qui font la fine bouche, en lui prêtant des motivations bassement électoralistes…


A relire sur mon site, un article d’avril 2016, qui n’a pas perdu (hélas) son actualité; c’était en pleine campagne de haine anti-Trump – euh… électorale: Il faut sauver le soldat Trump.
Les faits ont depuis lors donné raison au cardinal Burke, interrogé par Il Giornale juste après l’élection:

– Croyez-vous que Donald Trump va tenir compte de celles qui sont les valeurs si chères à l’Eglise catholique?

« D’après ce que j’ai entendu pendant la campagne électorale, il me semble que le nouveau président comprend bien quels sont les biens fondamentaux qui sont importants pour nous. En premier lieu, je suis convaincu que, d’après ce qu’il a dit, il aura à cœur la défense de la vie humaine depuis sa conception et qu’il pourra mettre en oeuvre toutes les mesures possibles pour s’opposer à l’avortement.».

Benoît-et-moi, 10/11/2016

ONU: l’engagement pro-vie (sans précédent) de Trump

Ermes Dovico
La NBQ
27 août 2019
Ma traduction

Avec une lettre signée par Pompeo et Azar, les Etats-Unis appellent les autres pays membres de l’ONU à unir leurs forces « pour protéger les enfants à naître et défendre la famille en tant que cellule fondamentale de la société ». Une étape historique, qui contraste avec la majeure partie de l’UE, et qui confirme les efforts pro-vie de l’administration Trump. Malheureusement, ces efforts n’ont pas été saisis par le Vatican.

« Nous demandons respectueusement que votre gouvernement se joigne aux États-Unis pour veiller à ce que chaque État souverain ait la capacité de déterminer la meilleure façon de protéger les enfants à naître et de défendre la famille en tant que cellule fondamentale de la société… ».

Il est encourageant de constater qu’en cette époque d’attaques presque planétaires contre la vie humaine et la famille, l’administration du pays le plus influent du monde décide d’adopter une position aussi claire en écrivant une lettre officielle aux représentants des autres États membres des Nations Unies.

La lettre est signée par le secrétaire d’État, Mike Pompeo, et le secrétaire de la Santé, Alex Azar, soit deux poids-lourds (en particulier le premier) de l’administration Trump. Et son contenu, comme on peut le deviner à partir du passage ci-dessus, est loin d’être formulé en jargon politique et va droit au but. Ce n’est pas pour rien que Stefano Gennarini du Center for Family (C-Fam), un institut spécialisé dans les questions concernant les Nations-Unies, commente : « Un effort pro vie d’un tel niveau par une administration américaine est sans précédent ».

La lettre dénonce « les efforts agressifs » de certains pays pour réinterpréter des documents approuvés par l’ONU et créer ainsi « un nouveau droit international à l’avortement et promouvoir des politiques internationales qui affaiblissent la famille ». La preuve de ces tentatives, souligne la lettre, se voit dans la poussée multilatérale vers l’utilisation d’expressions telles que « éducation sexuelle globale » et « droits en matière de santé sexuelle et reproductive », expressions toujours recouvertes d’une charge d’ambiguïté et utilisées pour « minimiser le rôle des parents dans les questions les plus sensibles et personnelles de la famille » et « pour promouvoir l’avortement, et pour pousser les pays à abandonner les principes religieux et les normes culturelles présents dans les lois protégeant la vie naissante ».

Pompeo et Azar qualifient ces tentatives d’ « inquiétantes », expliquant qu' »elles détournent l’attention des vrais problèmes de santé et impliquent des débats sur des politiques qui devraient être traitées au niveau national, sub-national ou communautaire ». La lettre, envoyée en juillet, se termine par une invitation explicite aux autres pays à participer à la rédaction d’une déclaration commune qui en substance représente des valeurs communes pour la défense de la vie et de la famille, en vue d’un sommet sur la santé qui verra l’Assemblée générale engagée en septembre.

Comme première réflexion, on peut noter que la lettre signée par les deux représentants du gouvernement américain n’est certainement pas un fait isolé dans la politique mise en œuvre en moins de trois ans d’administration Trump, qui, malgré les nouveaux excès du Parti démocrate à stars and stripes (voir les lois sur l’avortement jusqu’à la naissance) a donné une nouvelle lymphe vitale, et un nouvel espoir, au front pro-vie.

Il suffit de rappeler que Trump a réintroduit et étendu la Mexico City Policy de reganienne mémoire, pour interdire le financement de groupes qui pratiquent et promeuvent l’avortement à l’étranger comme méthode de planification familiale; il a été le premier président à intervenir (avec un message vidéo) à la marche annuelle pour la vie à Washington; il a prononcé à plusieurs reprises des discours de défense passionnée de l’enfant à naître en disant, entre autres, que « chaque enfant est un don sacré de Dieu » ; il a réformé les critères d’accès aux fonds du Titre X, coupant une part des fonds publics à la Planned Parenthood (environ soixante millions de dollars sur un total d’environ 500, reçus à travers d’autres canaux publics), la multinationale abortiste qui a refusé de se plier aux nouvelles règles. Bien que certaines de ses idées personnelles sur le sujet de l’avortement restent à rejeter (voir les exceptions qu’il admet en cas de danger pour la vie de sa mère, de viol et d’inceste), il ne fait aucun doute que Trump s’est jusqu’à présent révélé être un grand allié du mouvement pro-vie.

Et là, juste maintenant, vient cette lettre de son gouvernement dans la sphère de l’ONU, sans précédent. En fait, il existe un précédent important, mais de signe opposé. C’était en 1994, la Maison-Blanche abritait le démocrate Bill Clinton et, au niveau mondial, on était en pleins préparatifs de la Conférence internationale des Nations Unies sur la population et le développement, qui devait se tenir au Caire (5-14 septembre 1994). L’enjeu était de taille: le front antinataliste faisait pression pour que l’avortement soit adopté dans le document final comme méthode de planification familiale et le président Clinton avait préparé le terrain en écrivant une lettre à tous les autres chefs de gouvernement et en indiquant que le contrôle des naissances était une priorité de la politique étrangère américaine. Seule l’opposition acharnée de saint Jean Paul II, qui à son tour écrivit aux différents dirigeants et parvint à rassembler autour du Saint-Siège la plupart des pays du Sud du monde, évita le pire, réduisant à néant les plans les plus radicaux du camp pro-mort.

À l’époque également, comme aujourd’hui, l’Union européenne était majoritairement contre le droit à la vie des enfants à naître. Aujourd’hui, ce qui est en train de changer de manière significative, c’est justement la position des États-Unis. Mais malheureusement, nous sommes au regret de devoir dire qu’il manque pour le moment un « rivage » adéquat avec le Saint-Siège qui, grâce à son autorité morale, aurait rendu beaucoup plus efficace une action devant l’ONU dans la défense de la vie dès sa conception. Au cours du pontificat actuel, l’ordre des priorités a changé, éclipsant la défense des principes non négociables, sacrifiés en faveur des questions sociales et embrassant de façon a-critique les politiques mondialistes, en premier lieu l’agenda écologique (idéologique). Qui a à son origine une conception négative de l’homme et une pensée fondamentalement athée. Espérons qu’il y aura un retournement.

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