Tout le monde est aujourd’hui convaincu que Donald Trump part battu d’avance dans la course à la Maison Blanche et que sa défaite, contre un adversaire même terne et corrompu, est due à sa gestion « catastrophique » de la pandémie. Mais est-ce si vrai que cela? Evidemment, l’unanimité des médias interpelle, vis-à-vis de Trump, il n’informent plus, ils militent comme de bons petits soldats du pouvoir mondialiste. Voici un excellent argumentaire pro-Trump paru dans un journal américain conservateur (il faut le trouver, quand 95% de la presse mondiale est anti-Trump!) Et s’il avait raison?

Les cinq questions brûlantes de cette saison électorale

Conrad Black
The Tennessee Star (merci à Anna qui m’a signalé l’article et qui a rédigé les notes)
25 juillet 2020
Ma traduction

Le résultat de l’élection présidentielle se réduit aujourd’hui à cinq questions.

  1. Le président peut-il surmonter la campagne assourdissante des médias démocrates visant à terroriser le pays pour cause de coronavirus ?
  2. Le président peut-il réussir à relier la campagne de Joe Biden aux hooligans, aux racistes anti-blancs et aux guérillas urbaines qui sont effectivement encouragés par les maires démocrates corrompus de plusieurs des plus grandes villes du pays ?
  3. La reprise économique et la baisse du chômage générées par le confinement COVID-19 vont-elles se poursuivre à leur rythme récent et renforcer l’économie en tant qu’argument électoral favorable à Trump ?
  4. Les républicains vont-ils faire comprendre au pays les implications autoritaristes et marxistes du Biden-Sanders unity document?
  5. Le conseiller spécial John Durham va-t-il inculper des membres haut placés de l’administration Obama pour leur gestion de l’accusation fallacieuse de collusion entre Donald Trump et le gouvernement russe lors des élections de 2016, et pour les violations de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA) par le ministère de la justice, et comment Biden lui-même s’en sortira-t-il ?

A part la question Durham, le président a dans son pouvoir de produire des réponses qui lui sont favorables sur les quatre autres questions.

Le dossier coronavirus de Trump

Il a un dossier très défendable dans sa gestion du COVID-19, il a fait preuve de clairvoyance en limitant les voyages aériens directs de la Chine et de l’Europe vers les États-Unis (ce à quoi les démocrates se sont opposés) et il a coopéré même avec des gouverneurs qui étaient extrêmement antagonistes avant la pandémie. Il a demandé et accepté les conseils d’épidémiologistes de premier plan pour prendre des mesures drastiques afin d' »aplatir la courbe », et il a fait preuve d’une capacité exécutive évidente pour développer rapidement une capacité de test du coronavirus au niveau mondial et fournir des équipements essentiels dans tout le pays.

Trump a été présenté comme désinvolte au sujet du virus lui-même – un problème de perception qui est apparu en raison de sa réaction efficace et de sa volonté de rouvrir l’économie plus rapidement que les démocrates, qui avaient espéré pouvoir prolonger le confinement jusqu’à l’élection afin d’imputer au président de la dépression économique qui en a résulté.

Le président a effectivement crié victoire et défendu le mouvement de retour au travail et les démocrates ont réagi en utilisant leur emprise de fer sur les médias politiques nationaux pour dépeindre le président comme cruel et incompétent, tout en adoptant une politique totalement stupide de confinement illimité, de substitution des revenus par des allocations d’urgence colossales pour le trésor public, de tests de masse et de traçage de toutes les personnes qui ont été en contact récemment avec celles qui ont été testées positives et en les harcelant pour qu’elles se mettent en quarantaine.

C’est absurde. Le président a pris des mesures mardi pour contrer cette campagne lors de sa première rencontre avec la presse sur le coronavirus depuis de nombreuses semaines. Il a fait preuve d’esprit d’entreprise et d’efficacité. Ce qu’il faut, c’est une campagne de relations publiques à grande échelle, incluant des vidéos d’information sur l’action du président dans les principaux sites de distribution et centres médicaux. Il faut éviter les mises en scène excessives et histrioniques, et mettre l’accent sur la réduction du taux de mortalité, l’amélioration des techniques de protection de l’immunité et l’administration de médicaments – étant entendu que 90 % des médias politiques nationaux feront des efforts extraordinaires pour refuser au président tout mérite. À un moment donné, il devrait y avoir une réaction en faveur du président face à cette forte partialité de la presse.

La violence urbaine

La violence urbaine, le manque de moyens de la police et l’équilibre entre la lutte contre les mauvais traitements infligés par la police aux Afro-Américains et la nécessité de faire tout ce qui est raisonnablement responsable pour décourager et punir la criminalité sont devenus un grand chicken game (en français: jeu du poulet).

Le président a déjà commencé à ternir l’image du Parti démocrate par l’identification à des machines politiques civiques démocrates notoirement corrompues et incompétentes. Les démocrates gouvernent à Chicago depuis 89 ans. Leur éthique et leur compétence sont en déclin depuis des décennies et, dernièrement, en chute libre, et l’actuelle maire, Lori Lightfoot, est une raciste et apparemment une idiote. L’affaire Jussie Smollett est une représentation vivante de la vénalité des démocrates de Chicago ; ils sont tellement pourris qu’il est étonnant que les toits soient encore sur les bâtiments publics.

À New York, le maire Bill de Blasio, surréaliste et inepte, a gaspillé presque tout ce que ses distingués prédécesseurs Rudolph Giuliani et Michael Bloomberg avaient accompli. Eric Garcetti à Los Angeles, Ted Wheeler à Portland et Jenny Durkan à Seattle sont tous désepérants et ces deux derniers, ainsi que Lightfoot de Chicago, se sont de fait rangés du côté des émeutiers et des incendiaires contre leurs propres services de police.

Certaines parties de Chicago et de New York ne sont plus que des salles de tir à 360 degrés, car la police démoralisée et désargentée a essentiellement abandonné, et les taux d’homicides sont montés en flèche. Le président devra juger du meilleur moment pour exercer son devoir constitutionnel de défendre les biens du gouvernement fédéral et de veiller à l’application des lois de la nation plutôt que de laisser le spectacle sanglant de la désintégration du gouvernement municipal dans certaines grandes villes du pays éclairer les profondeurs de la déchéance et de l’hypocrisie urbaines des démocrates.

L’économie et le chômage

Dans l’attente du calendrier du président en la matière, il n’y a aucune raison de douter que le chômage continuera à baisser rapidement.

Des mesures de soutien ont injecté une nouvelle demande massive dans le système et les gens préfèrent l’emploi au chômage, une préférence que de nouvelles mesures d’assistance économique devraient encourager.

La posture démocratique consistant à se poser en ennemis principaux du coronavirus plutôt qu’en bénéficiaire politique, et en auteurs de programmes d’urgence ou de remplacement plus rémunérateurs que le travail lui-même ne peut plus durer longtemps.

Biden-Sanders

Il n’est pas nécessaire, jusqu’après le Labor Day [le premier lundi de septembre], de peindre de façon trop vive les implications de l’accord d’unité « progressiste » entre le candidat démocrate présumé Biden et le socialiste du Vermont Bernie Sanders. Il devrait constituer un argument de poids en septembre et octobre, en particulier l’élimination prévue des industries du pétrole, du gaz et du charbon et de leurs 7 millions d’emplois, la destruction du mur de la frontière sud que le président est en train de construire, la réouverture des États-Unis à l’entrée illégale illimitée, la promulgation d’une partie substantielle du tristement célèbre plan de santé de 52 billions de dollars du sénateur Elizabeth Warren, de fortes augmentations de l’impôt sur le revenu et probablement un impôt sur la fortune.

Il est également important de noter leur étranglement intentionnel de l’ethos américain de l’auto-promotion par le travail et le mérite, ainsi que leur pression pour la destruction des écoles indépendantes afin de renforcer le monopole des syndicats d’enseignants strictement démocrates. L’espoir de ces démocrates est d’imposer davantage le philistinisme paresseux et l’esprit actuel largement anti-américain des écoles et des universités américaines. Les Américains paresseux et antipatriotiques ont tendance à se tourner vers les démocrates pour leur salut.

Joe Biden est un candidat invraisemblable; le Parti démocrate s’est déshonoré en s’appuyant sur la pandémie et les foules racistes, et son programme consiste à exploiter l’hystérie publique du COVID-19, à créer un chaos urbain sans loi tout en rejetant la faute sur Trump, une redistribution économique marxiste, et à embrasser l’immigration illimitée sans papiers.

Une victoire du Parti démocrate paralyserait le marché libre, étranglerait la tradition américaine d’ascension sociale par le mérite, achèterait des votes avec un cynisme et une extravagance sans précédent, et entérinerait un régime socialiste de redistribution des richesses qui n’a jamais bénéficié d’un soutien public important nulle part aux États-Unis.

Seule la démence des Trump-haters fanatiques et le sectarisme politique presque hermétique des médias politiques nationaux ont permis à cette lévitation de se poursuivre aussi longtemps qu’elle l’a fait. Elle n’arrivera pas jusqu’au jour des élections.

Notes (Anna)
  • Sanders, sénateur (communiste) du Vermont, ancien rival de la Clinton aux primaires démocrates de 2016, il a réussi cette fois aussi à rester à flot au primaires et conclure un accord avec Biden en lui donnant ses propres électeurs.
  • Durham, magistrat du Ministère de la justice, qui enquête depuis deux ans sur l’espionnage de la clique Obama/Biden sur Trump avant et après 2016 (trahison) et qui, on l’espère, sortira quelque charge contre quelqu’un avant les prochaines élections.
  • Jussie Smollett, petit acteur noir du cercle des Obama qui a essayé de monter une affaire de persécution raciale, afin de prouver qu’il existe un sentiment anti-noir parmi les pro-Trump, affaire ensuite démontée.
  • Rudi Giuliani et Michael Bloomberg, anciens maires de New York, avant le désastreux Bill De Blasio.
  • Elizabeth Warren, sénateur corrompue du Massachusetts, que Trump a surnommé “Pocahontas” car dans sa jeunesse elle a raconté être de descendance indienne à cause de ses pommettes saillantes et a ainsi pu bénéficier de facilitations à l’Université et à l’ordre des avocats .
  • Les autres sont des maires démocrates, Garcetti, Wheeler, Dunkan et Lightfoot, tous aux ordres évidemment.
Mots Clés : ,
Share This