… malgré le black out des médias qui dans leur majorité ont snobé la grande manif d’hier à Berlin, et quand ils en ont parlé, ont annoncé une participation très inférieure à l’évidence des images. Quant à la censure sur Facebook, elle a particulièrement bien fonctionné. Et pendant ce temps-là, en Allemagne, un ouvrage intitulé « Fausse alerte Corona? » (l’interrogation contenue dans le titre est un simple procédé rhétorique) écrit par un couple de spécialistes en microbiologie et biochimie – est déjà un best-seller: mais s’il fait un tabac auprès du public, il se heurte à l’hostilité d’une partie de la communauté scientifique .

1er au classement des best-sellers. Tous complotistes, les lecteurs?

Il n’y a pas que la « dictature sanitaire », la résistance bouge

Alessandra Nucci
La NBQ
31 août 2020
Ma traduction

Cachés et liquidés par le mainstream comme conspirationistes et fascistes, en réalité, les rangs des manifestants grossissent. Samedi, des manifestations ont eu lieu dans au moins quatre capitales européennes, de Varsovie à Dublin, de Berlin à Madrid, contre ce que beaucoup appellent la « dictature sanitaire ». Exemplaire, le discours de Kennedy à Berlin

Si la vague de positifs est directement proportionnelle au nombre de tests effectués pour vérifier la présence du virus, la protestation de ceux qui s’opposent aux restrictions des droits des citoyens mises en place pour le réduire augmente malgré les efforts pour contenir les informations à ce sujet.

Depuis avril dernier, des manifestations « d’en bas » ont eu lieu dans les capitales européennes, de Varsovie à Dublin, de Berlin à Madrid, pour protester contre ce que beaucoup appellent la « dictature sanitaire ». Considérés par le mainstream comme des complotistes ou des fascistes, les rangs des manifestants grossissent parallèlement et non pas en opposition à l’augmentation des alarmes tambourinées par le mainstream pour les chiffres des positifs aux tests.

Des manifestations ont eu lieu samedi dans au moins quatre capitales européennes, des plus petites et locales, à Zurich et à Vienne, au méga-événement avec prolongements internationaux qui s’est tenu à Berlin et à la manifestation nationale totalement indépendante qui a eu lieu à Londres.

De teneurs très similaires en raison de l’extraordinaire similitude entre les mesures contre lesquelles des dizaines et des centaines de milliers de citoyens des différents pays se sont mobilisés, les protestations portaient sur l’obligation de porter des masques (« le peuple no-mask« , selon l’expression de La Stampa) et sur l’obligation de distanciation sociale, obligations qui ont précisément servi à motiver les interventions de la police contre trois cents manifestants arrêtés à Berlin, selon Reuters.

L’ampleur de la manifestation à Berlin aurait dû en faire un événement à la une, mais le mainstream a maintenu la nouvelle à bas niveau en annonçant que les participants n’étaient que 38 000. La vue des masses, qui pour au moins la troisième fois cet été s’écoulaient sous la Porte de Brandebourg, donnait plutôt raison aux organisateurs qui, sur la base des bouchons qui s’étaient formés la veille sur les autoroutes allemandes attendaient des arrivées par millions.

Cette dimension préoccupante de la protestation était étayée par la décision prise tard dans la nuit par le Sénat d’annuler l’autorisation de la place. Dans une vidéo ensuite retirée de sa page Facebook, le contact italien pour les manifestations parallèles prévues à Rome en septembre, Max Massimi, avait annoncé que malgré le fait que l’autorisation de la place avait été accordée grâce à une décision de justice, à laquelle les organisateurs avaient fait appel après le « non » initial des autorités, à la suite de la décision soudaine du Sénat la police était intervenue sur la place et avait tout démantelé.

Le fait que les informations sur ces manifestations soient morcelées et d’accés difficiles n’est pas une opinion d’organisateurs paranoïaques mais un fait facilement déduit des nombreuses vidéos retirées de Facebook et Youtube avec une seule ligne d’explications standard (généralement pour avoir violé les conditions de service du fournisseur ou les règles de la « communauté »). Ce fut le cas pour la présentation vidéo de l’événement berlinois tournée en anglais par le journaliste et écrivain Oliver Janich et disparue en peu de temps, et pour le discours du commentateur, écrivain et principal théoricien du complot mondialiste en cours, David Icke, prononcé devant la foule débordante de Trafalgar Square.

Le 25 août, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé qu’elle voulait « immuniser » la population contre la désinformation en contrôlant les communications sociales de millions d’individus. « Nous ne nous contentons pas de combattre le virus », a déclaré le directeur de l’Oms, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous luttons également contre les trolls et les comploteurs qui répandent la désinformation et sapent les actions contre les foyers épidémiques ».

Le discours de Robert F. Kennedy Jr, qui était présent à la manifestation de Berlin samedi et dimanche, est à la disposition des lecteurs, tout comme le célèbre discours de son oncle John F. Kennedy, Ich bin ein Berliner. « À cette époque, Berlin était en première ligne contre le totalitarisme. Aujourd’hui, c’est à nouveau le cas: Berlin est la ligne de front contre le totalitarisme mondial », a dit Kennedy.

« Les gouvernements aiment les pandémies – et ils les aiment pour les mêmes raisons qu’ils aiment la guerre, car elles leur permettent de mettre en place des mécanismes de contrôle sur la population que nous n’accepterions jamais autrement. Ce sont des mécanismes qui exigent notre subjugation par la peur… » Le parallèle est établi non seulement avec le communisme du mur, mais aussi avec le nazisme : « A Nuremberg, ils ont demandé à Hermann Göhring comment les nazis faisaient pour que les gens les suivent », a noté RFK Jr, « ce à quoi il a répondu : ‘c’est très simple, c’est la nature humaine. Pour être suivi par les gens, il suffit de leur faire peur' ».

Le discours central à Londres, celui de David Icke, visait également la manipulation psychologique de masse, illustrée par le Tavistock Institute, qui « étudie comment modifier la population à partir de nos enfants. Le plus grand jeu mental est qu’ils veulent nous faire croire que l’autorité a du pouvoir. L’autorité n’a aucun pouvoir. Le pouvoir des autorités, dans le monde entier, n’est que le pouvoir que nous leur donnons. Le poète Shelley l’a compris en 1819 lorsqu’il a écrit ‘Levez-vous, lions, secouez vos chaînes. Vous êtes nombreux, ils sont peu!' »


Fausse alerte au coronavirus ? Un livre redimensionne la pandémie

Hier à Berlin, une manifestation a eu lieu avec la participation de milliers de personnes (presque vingt mille selon la police, mais certainement beaucoup plus) qui se sont rassemblées sur l’Avenue Unter den Linden pour protester contre les mesures anti covid-19. Les autorités de la ville avaient interdit la manifestation au nom de l’interdiction de rassemblement, mais les organisateurs ont finalement pu faire reconnaître le droit à défiler. Pendant le défilé, cependant, la police est intervenue pour disperser la marche en se référant aux règles sur la distanciation sociale. Des manifestations similaires ont eu lieu à Londres et à Zurich.

Dans le même temps, deux auteurs allemands, un microbiologiste et un biochimiste, ont publié un livre qui redimensionne l’ampleur de la pandémie et exprime un jugement sévère, notamment sur les choix du gouvernement italien.

Fermeture des boîtes de nuit ? Non seulement celle-là, mais « toutes les décisions du gouvernement italien ont été mauvaises ». Cela ne fait aucun doute pour Sucharit Bhakdi, spécialiste en microbiologie et en épidémiologie des infections, qui a dirigé pendant vingt-deux ans l’Institut de microbiologie de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence. Avec son épouse, Karina Reiss, chercheur dans le domaine de la biochimie, infection et biologie cellulaire à l’université de Kiel, il vient de publier un livre qui, en quelques semaines, est devenu un best-seller en Allemagne, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus.

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Corona Fehlalarm? (Fausse alerte Corona?) est une étude basée sur des chiffres, des données et au moins deux cents citations tirées de la littérature scientifique, qui vise à redimensionner l’ampleur de la pandémie actuelle dans le monde. « Il suffit de regarder le taux de mortalité, et à partir de là, chacun d’entre nous peut voir que le Sars Cov-2 est comparable à n’importe quel virus de la grippe », disent les deux auteurs du livre. Les chiffres à l’appui de cette thèse sont énumérésdans les pages de ce livre de poche, qui dans quelques semaines sera également traduit en anglais.

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« Il n’était absolument pas nécessaire de prendre les mesures drastiques qui ont été prises dans le monde entier – insistent les deux spécialistes – et c’est pourquoi nous avons écrit ce livre ». L’idée, expliquent-ils, est née du désir de « coucher sur le papier les faits et les données pour les rendre disponibles de manière durable ». L’explosion des nouveaux positifs dans de nombreux pays européens, comme la France et le Royaume-Uni, ne les inquiète pas : « Il n’y a nulle part une augmentation des cas ». Le nombre de tests a augmenté, précisent Bhakdi et Reiss, « et avec cela aussi le nombre de faux positifs, qui représentent en moyenne de 1 à 2 %.

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« La majorité de ceux qui sont positifs – ajoutent-ils – vont bien et ne sont pas contagieux ». D’une façon générale, selon les chercheurs, il n’est de toute façon pas correct de parler de nouveaux « cas ». « Ce terme – disent-ils – désignent les personnes qui sont malades ». En revanche, l’immense majorité des personnes qui contractent le virus sont asymptomatiquee. « Le range des morts de Covid est partout autour de zéro », ajoutent-ils. L’hypothèse d’une deuxième vague ne les effraie donc pas. « À partir d’octobre et novembre, il y aura la grippe saisonnière classique ainsi que des cas de coronavirus ».

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« Les pays qui choisissent de recourir à nouveau au lockdown« , avertissent-ils, « répéteront une erreur catastrophique et se détruiront eux-mêmes ». Pour Bhakdi et Reiss, les mesures restrictives prises en Allemagne et dans le reste de l’Europe étaient « totalement inappropriées et insensées ». Les fermetures, en plus de représenter une restriction sans précédent des libertés des citoyens, écrivent les auteurs du best-seller qui fait un tabac dans les land allemands, « ont causé des dommages collatéraux irréparables ».

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C’est pourquoi ils sont convaincus que la décision du gouvernement italien de fermer les boîtes de nuit et d’imposer l’utilisation d’équipements de protection individuelle même à l’extérieur dans les lieux de vie nocturne « n’a aucun sens ». « Toutes les décisions italiennes ont été mauvaises », tel est le jugement sévère des deux infectiologues allemands. Le point crucial des masques à l’école fait aussi débat. « Forcer les enfants à les porter – disent-ils sans mâcher leurs mots – est un acte criminel et doit être poursuivi ».

« En premier lieu – motive le professeur Bhakdi – il n’y a aucune preuve que l’utilisation des Dpi (dispositifs de protection individuelle, ndt) influence d’une manière ou d’une autre le cours de la courbe épidémique ». « En outre – ajoute-t-il – quelqu’un qui est positif à l’écouvillon, soit est un faux positif, soit est infecté sans symptômes et ne peut donc pas propager le Covid ». Au contraire, selon l’expert, le masque « nuit à la santé mentale de millions d’enfants et est dangereux pour des millions d’adultes souffrant de maladies cardiaques et pulmonaires, d’hypertension artérielle ou de cancer ». Cette position est également partagée par ceux qui, en Allemagne, manifestent depuis des semaines pour demander la fin des mesures anti-covid.

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Les auteurs de « Corona Fehlalarm » se joignent au chœur de ceux qui demandent « que toutes les mesures prises contre Covid soient immédiatement révoquées ». « Il n’existe pas de menace telle – expliquent-ils – que le gouvernement doive les mettre en œuvre ».

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Malgré le fait que le professeur ait publié plus de trois cents articles scientifiques dans le domaine de la virologie et qu’il ait reçu diverses récompenses au cours de sa carrière, dont l’Ordre du mérite de l’État de Rhénanie-Palatinat, le jugement de la communauté scientifique allemande sur ses derniers travaux avec son épouse, assure-t-il, était « méprisant ». Des centaines de collègues sont cependant restés « enthousiastes », confie-t-il.

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Les deux auteurs sont également sceptiques quant à la course au vaccin : « Ceux basés sur les gènes sont très dangereux et, dans des circonstances normales, n’auraient jamais atteint le niveau des essais cliniques actuels.

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Alessandra Benignetti
Inside Over
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