mais les médias sont muets. Elle est pourtant issue de la « très sérieuse » (selon l’expression consacrée, et ici, justifiée) revue « Science » et elle affirme que le vieux médicament anti-palu est un remède efficace s’il est administré précocement. Les journalistes, tous (auto-)promus instantanément spécialistes en épidémiologie et familiers des rapports scientifiques compliqués malgré leur bagage généralement modeste aussi dans ce domaine, s’étaient pourtant précipités avec gourmandise sur le rapport – qui s’était par la suite révélé bidon -, de « The Lancet » qui, lui, démolissait la chloroquine. La mise au point du docteur Gulisano.

Assez tardé: cette étude promeut l’hydroxychloroquine

Dr Paolo Gulisano
La NBQ
4 décembre 2020
Ma traduction

L’étude, menée par les chercheurs Prodromos et Rumschlag et publiée dans Science, a démontré l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, en particulier si elle est administrée dans les premiers stades de la maladie, ceux de l’apparition, ceux où, selon certains projets de protocoles qu’on a pu voir, l’on voudrait traiter les patients avec seulement du paracétamol.

Sur la chloroquine, c’est une très grosse partie qui se joue . Ce qui est en jeu, c’est la possibilité qu’il puisse exister une Médecine de la responsabilité, une Médecine qui prévoit la possibilité pour chaque médecin d’exercer sa profession selon science et conscience. Une Médecine où le médecin est libre de prescrire des médicaments déterminés. Ou mieux: des médicaments qui ont fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité. Le cas de l’Hydroxychloroquine est vraiment emblématique.

Dès le mois de mars, l’auteur de ces lignes indiquait la chloroquine comme l’une des principales aides thérapeutiques à la disposition des médecins, reprenant les expériences du passé (le premier SARS de 2002) et les études du professeur Raoult. D’autres médecins ont raconté dans nos colonnes leurs expériences avec ce médicament. Au niveau international également, nous avons eu beaucoup de preuves de l’efficacité de ce vieux médicament pour lutter contre le Covid. Et pourtant, certains continuent obstinément à dresser un mur, à nier la validité de l’HCQ, à argumenter sur ses éventuels effets secondaires.

Contre cette hostilité préconçue, on ne peut que recourir à des preuves, à la Médecine fondée sur des preuves.

Veulent-ils des démonstrations concrètes de l’efficacité et de la sécurité de ce médicament ? Des démonstration qui par ailleurs ne sont pas nécessaires pour les tout nouveaux vaccins tout juste sortis d’essais-éclair, et qu’il faut accepter en un acte de foi aveugle ? Ces preuves existent, et comment!

L’une d’entre elles est l’importante récente étude rapportée dans la revue Science: Hydroxychloroquine is effective, and consistently so when provided early, for COVID-19: a systematic review. (L’hydroxychloroquine est efficace, et de façon constante lorsqu’elle est fournie à temps, pour COVID-19 : une revue systématique).

L’étude, menée par les chercheurs Prodromos et Rumschlag, a démontré l’efficacité contre le Covid-19, en particulier si elle est administrée dans les phases précoces de la maladie, celles de l’apparition, celles où selon certains projets de protocoles qu’on a pu voir voudrait traiter les patients avec le seul paracétamol. Selon cette recherche, l’hydroxychloroquine (HCQ) s’est avérée constamment efficace contre le COVID-19, administrée précocement, et donc à domicile. Elle s’est également avérée globalement efficace dans des études sur des patients hospitalisés, qui sont ensuite arrivés dans les services dans des conditions très graves. En outre, aucun décès ou incident grave lié à la sécurité n’a été constaté.

L’hydroxychloroquine s’est avérée efficace avec ou sans association avec l’antibiotique azithromycine. Les chercheurs ont également émis l’hypothèse que certaines études qui n’ont pas démontré son efficacité auraient été prévenus contre une efficacité positive et qu’aucune étude impartiale ne montrerait une aggravation.

Venons-en donc à la délicate question des effets indésirables, que les dénigreurs du vieux médicament antipaludique tentent par tous les moyens de mettre en évidence.

L’étude présentée par Science démontre, données en main, une absence totale de mortalité suite à un traitement par HCQ. Les effets indésirables qui sont apparus au cours de 43 études sont des effets secondaires déjà connus dans l’utilisation de la HCQ : nausées, douleurs abdominales, maux de tête, démangeaisons. Des effets secondaires causés par de nombreux médicaments et vaccins. Rien d’exceptionnel, rien d’éclatant et en tout cas un petit prix à payer en échange d’un rétablissement complet de l’infection par Covid. Un rapport coût/bénéfice tout au bénéfice de la HCQ.

L’hydroxychloroquine est utilisée avec une bonne sécurité depuis plus de 50 ans ; les effets indésirables relativement mineurs observés dans ces études sont conformes à ce bon profil de sécurité.

En conclusion : il a été scientifiquement démontré que la HCQ est sans danger pour le traitement du COVID-19, qu’elle est d’autant plus efficace qu’elle est administrée plus tôt (et donc qu’il ne faut pas tarder), et qu’il est essentiel de réduire drastiquement le nombre d’hospitalisations qui mettent en péril le système hospitalier. Face à ces preuves, on peut seulement demander qu’elle ait un rôle important dans les directives thérapeutiques. Un choix de responsabilité, qui donnerait de l’espoir à de nombreux malades.

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