Ce que nous vivons en ce moment, et qui culmine avec l’élection du « catholique » Joe Biden (avec le soutien enthousiaste de l’Eglise) à la tête de la première puissance mondiale, au beau milieu d’une pandémie dont nous ne savons ni quand ni comment nous allons émerger mais que les maîtres du monde s’emploient à faire durer, ressemble à la trame d’un roman dystopique. Sauf que ce n’est pas une fiction, encore moins un fantasme apocalyptique, mais que cela se passe ici et maintenant. Un passionnant article du blog argentin The Wanderer.

Illustration « The Wanderer »

Dystopie

The Wanderer
25 janvier 2021

Passée ma jeunesse, il y a quelques décennies, j’ai cessé d’attendre derrière chaque coin de rue la seconde venue de Notre Seigneur. Des lectures ultérieures m’ont apporté la confirmation qu’une bonne partie, sinon la totalité, des commentaires du livre de l’Apocalypse de la période patristique et médiévale n’étaient pas apocalyptiques, c’est-à-dire qu’ils ne lisaient pas dans ce livre les prophéties sur la fin des temps mais lui donnaient une interprétation spirituelle, par exemple celle de saint Victorinus de Poetovius, celle de saint Bède ou celle de Césarien d’Arles. Tout cela n’enlève rien au fait que le Seigneur reviendra dans la gloire et la majesté, nous ne savons pas quand, mais nous sommes à coup sûr plus proches de cette époque que ne l’étaient nos grands-parents.

Tout ce préambule vise simplement à dire que, bien que par inertie je résiste aux interprétations apocalyptiques des événements actuels, il serait imprudent de fermer cette possibilité. Et ce ne serait pas non plus catholique.

La présidence de Biden se révèle être l’une des plus puissantes tentatives de l’histoire de l’humanité pour détruire l’ordre naturel et divin, non pas tant parce que ses mesures sont nouvelles, mais à cause de ceux qui les promeuvent: les dirigeants de la plus grande puissance du monde.

Beaucoup des gestes de Biden ont été significatifs. La nomination au poste de secrétaire adjoint à la santé de « Rachel » Levine, pathétique personnage « transgenre », dont le diable lui-même aurait peur s’il le rencontrait par une nuit sans lune, laisse entrevoir la direction que prendra le système de santé américain et tous ses dérivés. Il y a quelques semaines, le monsieur en question, occupant un poste élevé dans le gouvernement de Pennsylvanie, a publié une série de conseils sur la manière d’organiser et de participer à des orgies sexuelles en toute sécurité et avec un risque minimal de contracter le Covid.

Les mesures prioritaires prises par le nouveau président au premier jour de son mandat ont porté sur le changement climatique, la lutte contre le Covid, l’égalité raciale et LBGT. Et très significatif est aussi le symbolisme qui l’entoure dans un bureau ovale rapidement redécoré.

Le plus étrange est que Joe Biden se définit ouvertement comme catholique, qu’il assiste à la messe tous les dimanches et quelques heures avant l’inauguration de son mandat, il a assisté à une messe dans la cathédrale de Washington avec les plus importants dirigeants de son futur gouvernement, à commencer par la vice-présidente Kamala Harris. Un tel événement ne se produit pas même dans les pays catholiques, s’il en existe encore. Peut-on imaginer Alberto Fernandez, Pedro Sanchez ou Emmanuel Macron allant à la messe avant de commencer leur mandat ?

D’autre part, son cabinet est composé d’une majorité de catholiques, le pape François le flatte abondamment et Biden lui-même a placé une photo du pontife romain à un endroit bien en vue dans son bureau. Le New York Times nous assure qu’il est le président le plus religieux de ces cinquante dernières années. Et en même temps, nous apprenons que le Vatican a bloqué une lettre des évêques américains demandant au nouveau président de ne pas garder le silence sur le crime de l’avortement et l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II, présidé par l’ineffable Paglia, dit : « Défendre le droit à l’avortement ne signifie pas défendre l’avortement ». Littéralement.

Tout cela est très étrange: ne sommes-nous pas face à l’alliance tant redoutée entre l’Église et l’Empire, non plus sacrée et romaine, mais satanique comme celle inaugurée par Biden ?

Et au-delà des gouvernements visibles, il y a les véritables détenteurs du pouvoir. Penser ainsi n’est pas du simple conspirationisme. L’énorme pouvoir que des gens comme George Soros ou Bill Gates doivent à leur « philanthropie » est évident pour tout le monde. En outre, les dirigeants actuels des pays occidentaux parlent déjà ouvertement de l’importance de la « gouvernance mondiale », bien qu’on ne sache jamais qui sont ceux qui sont au-dessus d’eux.

La série de documentaires publiée ces derniers mois par Netflix sur Jeffrey Epstein et Dominique Strauss-Kahn a révélé l’esclavage aux vices de la chair dans lequel vivent certains des dirigeants du monde. S’agit-il seulement de Strauss-Kahn, de Bill Clinton et du Prince Andrew, ou y en a-t-il beaucoup d’autres? Dans quelle mesure une telle gouvernance nage-t-elle non seulement dans le pouvoir et l’argent mais aussi dans la boue des passions charnelles les plus dégradées? Abyssus abyssum vocat.

Les romans dystopiques présentaient le monde de la fin des temps comme un lieu gris, sans lumière et où le soleil ne brille jamais. Nous avons toujours pensé que ce n’était rien d’autre qu’un fantasme pur et simple. Cependant, vendredi dernier, on a appris que Bill Gates finançait un projet visant à « assombrir le soleil » et ainsi mettre fin au fameux réchauffement climatique. L’idée est de vider des tonnes de carbonate de calcium dans l’atmosphère. Les tests commenceront dans les prochains mois. [Que pensera le pape François de cette initiative ? C’est peut-être la réponse de Gates à Laudato si’].

Tous ces faits – qui ne sont plus des fantasmes apocalyptiques – se déroulent en plein milieu d’une pandémie, dont nous avons tous assez et dont nous ne savons pas quand elle prendra fin.

Bref, il ne s’agit que d’une brève liste de signes et de prévisions dystopiques pour notre avenir proche. Il appartient aux augures et aux saints de les interpréter.

Mots Clés :
Share This