Le docteur Gulisano rapporte les nombreuses protestations à travers l’Europe contre les limitations « sanitaires ». Des protestations soigneusement occultées par les médias, ou bien évacuées comme manifestations folkloriques de complotistes/négationistes bas du front, terre-platistes et autres frappadingues, ou combat d’arrière-garde de « l’extrême droite » (mais à Marseille, le week-end dernier, ce n’était pas l’extrême-droite!), toujours en embuscade. Et pourtant, ce manifestations sont le reflet du pays réel, et ceux qui y participent sont des gens sérieux qui apportent la voix du doute raisonnable contre le prétendu consensus scientifique, et pour les soins à domicile et l’utilisation des traitement qui marchent.

Manifestation à Amsterdam le 20 mars

Non au régime sanitaire, il y a une Europe qui proteste…

Docteur Paolo Gulisano
La NBQ
23 mars 2021
Ma traduction

De l’Italie à la Finlande, en passant par l’Allemagne, les manifestations de milliers de citoyens contre les restrictions excessives adoptées par les gouvernements dans la gestion du Covid-19 se poursuivent partout en Europe, et ont été malmenées par les médias. On y entend les témoignages de médecins qui luttent contre le virus, surtout avec les soins à domicile, et aussi d’avocats engagés dans la défense des droits bafoués.

Ils ne font pas la une des journaux, ils ne trouvent pas d’écho dans l’actualité nationale et, lorsqu’un journal daigne parler de ces événements, ils sont hâtivement qualifiés de « négationnistes », un terme utilisé de manière totalement déplacée, mais qui fait toujours son bel effet sur le lecteur.

Nous parlons des manifestations que des milliers de citoyens organisent dans les rues de toute l’Europe. Des protestations contre les mesures restrictives prises par les gouvernements pour contenir la pandémie de Covid-19 ont été signalées en Autriche, en Finlande, en Allemagne, aux Pays-Bas (la photo montre une manifestation le 20 mars à Amsterdam), au Royaume-Uni, en Suisse, etc. Avant le rassemblement à Helsinki, quelque 300 personnes ont défilé dans les rues de la ville, jusqu’au Parlement, en scandant des slogans tels que « Laissez le peuple s’exprimer ! ». En Autriche, un millier de personnes ont participé à des manifestations contre les mesures restrictives près de la gare centrale de Vienne. En Suisse, plus de 5 000 manifestants ont participé à une marche silencieuse à Liestal, à 15 kilomètres au sud-est de la ville de Bâle.

En Italie, Milan a vu deux initiatives de ce type en l’espace de deux semaines : la première sur la Piazza del Duomo, à laquelle ont participé des milliers de personnes, puis samedi dernier à l’Arco della Pace.

Qui est à l’origine de ces initiatives ? En vain les reporters intervenus dans ces événements ont essayé de trouver la note de couleur : un chaman [allusion au chaman du Capitole?], un terr–platiste, peut-être des extrémistes de droite qui sont toujours à portée de main. Lors des initiatives à Milan, on n’a pas vu de représentants de partis politiques, dont aucun ne semble à ce jour avoir l’intention de remettre en question la pensée mainstream.

Ces initiatives étaient organisées par des associations de citoyens, l’expression du pays réel, comme on disait autrefois. Des groupes de mères inquiètes pour l’avenir de leurs enfants, des personnes fatiguées des restrictions asphyxiantes imposées par le régime de santé (/salut) publique, des individus qui veulent sauvegarder les droits garantis par la Constitution. Des personnes qui participent à ces manifestations – promues à travers Internet – pour faire entendre leur voix de protestation, leur désir de liberté, mais aussi pour comprendre, pour écouter. Ce n’est pas un hasard si les protagonistes de ces manifestations sont des professions libérales, notamment des médecins.

Les gens viennent à ces manifestations pour entendre les témoignages de médecins qui ont affronté le Covid avec des traitements, notamment de soins à domicile. Et le ton de ceux qui parlent n’est pas un ton de tribune, juste pour obtenir les applaudissements de la foule, mais calme et documenté. Ce n’est pas pour rien que l’initiative qui s’est tenue à l’Arco della Pace de Milan était intitulée « Conférence en plein air : nous renaîtrons avec les traitements ». Une conférence, et non un meeting [politique] ou un sit-in, pour faire connaître la réalité des remèdes qui, pour de nombreux Italiens, sont encore totalement inconnus. Une conférence pour donner des informations scientifiques, mais aussi pour garder l’espoir chez les personnes qui sont aujourd’hui à bout de souffle. Des gens tellement manipulés dans leur capacité à raisonner que samedi, à la fin de la manifestation, même après avoir écouté les différents témoignages des médecins, certains ont soulevé cette objection : étrange que ces médecins en un an n’aient pas réussi à être entendus par les masses… comment se fait-il que leur découverte ne soit pas parvenue à ceux qui sont toujours à la recherche de nouvelles? Comme pour dire: si la télé n’en a pas parlé, cela signifie que tout cela n’existe pas.

Dans cette obscurité de la raison que nous traversons, l’important est de garder allumée la lumière du raisonnable. Pour continuer à documenter une réalité qui ne peut être réduite au silence et cachée. Une réalité qui ne représente pas la tentative plus ou moins empirique des médecins face à une situation désespérée, mais une façon de procéder avec des critères absolument scientifiques, que nous pourrions appeler Real life research : une étude sur la vie réelle. Sans peut-être attendre le résultat des études aléatoires dites « en double aveugle ». Une recherche qui, désormais, fait également appel à l’échange d’informations avec des médecins du monde entier, qui partagent des données cliniques et des stratégies thérapeutiques.

Aux côtés des médecins, ces manifestations accueillent également des avocats, qui ont une mission fondamentale: défendre le droit de l’individu à se soigner, et défendre les libertés qui sont aujourd’hui de plus en plus limitées et bafouées. Des avocats qui peuvent et doivent également servir d’intermédiaires entre les citoyens qui descendent courageusement dans la rue et les institutions, et qui peuvent faire entendre la voix des médecins et des patients auprès des politiciens, dans l’espoir de trouver un interlocuteur, quelqu’un qui, avec courage – comme cela s’est déjà produit dans le Piémont – peut contester le diktat gouvernemental de la « Tachipirine [paracétamol] et de l’attente vigilante » qui a déjà fait tant de mal. La voix de la protestation civile de nombreux citoyens a le droit d’être entendue.

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