Un article de La Stampa (qui héberge, entre autre, le portail Vatican Insider, organe à peine officieux de l’église bergoglienne) d’aujourd’hui titre « Kerry en visite chez le Pape pour stopper la fronde anti-Biden parmi les catholiques« , sous le chapeau: « Pas de communion, il est favorable à l’avortement ». Vu le ton de l’article (qu’on devine malgré la définition insuffisante du fac similé joint), c’est un message crypté à l’intention de François: décryptage, donc, sur le blog de Marco Tosatti.

(*) En français dans le texte… On appréciera l’allusion à Beckett

Romano Vulneratus Curia (RVC) a vu et lu un article qui m’avait échappé, il l’a commenté et a envoyé le tout à votre intention. Le commentaire, évidemment, est ironique, et prend des libertés…

Ci-joint un article sur la visite du Pape à Bergoglio (RVC).

Comme vous avez été toute votre vie vaticaniste et collaborateur de La Stampa, je suppose que vous avez été attristé de lire l’article ci-joint. Si vous ne l’avez pas lu, lisez-le, et vous constaterez qu’il y a des points que les auteurs ont abordés, mais sans pour autant comprendre ce dont ils parlaient : la communion, l’avortement, l’exclusion de l’Eucharistie, d’abord pour Kerry, puis pour Biden.

Puis ils nous donnent la confirmation officielle que Biden, à titre personnel, est contre l’avortement, mais qu’à titre politique, il ne peut pas l’être. Etc..

Tiens, Biden, second président américain catholique, est démocrate chrétien? [cette dénomination est plus parlante pour les italiens que pour nous Français, ndt] Je croyais qu’il était démocrate. (mais en fin de compte, quelle est la différence?).

L’article est centré sur le démocrate Kerry, juif, ex-secrétaire d’État avec Obama, au chômage avec Trump, recyclé avec Biden comme son ambassadeur international sur la question du climat.

Quand le Kerry se rend à Rome pour voir le pape, il professe être catholique (bien sûr heureusement divorcé et remarié selon les indications de l’encyclique bergoglienne Amoris Laetitia).

Quand il est aux États-Unis, il rappelle à tout le monde ses origines juives, que son vrai nom est Kohn-Lowe et que c’est son grand-père, au début du siècle dernier, qui a changé le nom en Kerry.

Mister Kerry, (dit « le grand » car il mesure 1,95 m) est à Rome pour convaincre le gouvernement Draghi d’accélérer la transition verte et de réduire immédiatement le réchauffement climatique car  » la survie de tous est en danger  » (non pas à cause du Covid, mais à cause de l’utilisation de la climatisation au Palazzo Montecitorio [Chambre des députés], au Palazzo Chigi [résidence du premier ministre] et au Palazzo Apostolico [résidence, en principe… du pape!]. Seule l’ambassade américaine de Via Veneto est habilitée à l’utiliser).

L’article est mal conçu et ne mérite aucun commentaire en soi; son contenu se limite à un message : « Écoute, pape Bergoglio, dis à tes catholiques américains de ne pas se frotter au président Biden sur la question de l’avortement, compris ? Dans le cas contraire, nous te retirons les soutiens que nous l’apportons depuis 2013 ! »

En pratique, cher Bergoglio, suis les conseils de Chelsea Clinton qui, lorsqu’elle a été invitée à Rome au Vatican par le cardinal Ravasi pour parler de l’esprit, de l’âme et du corps, a envoyé un message genre: « Je veux expliquer au pape Bergoglio qu’il n’est pas chrétien d’interdire l’avortement et de refuser l’absolution et la communion à ceux qui l’ont pratiqué. »

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