Les médias, les politiques, les dirigeants de grandes entreprises et même les prêtres et les évêques parlent de manière obsessionnelle d’un monde connecté, dans lequel les facultés du corps humain sont amplifiées par une série d’appendices technologiques qui nous permettent de parler à la voiture, d’allumer la lumière du salon en parlant à un cylindre en plastique, de recevoir d’Alexa [l’assistant vocal d’Amazon, ndt] des informations sur le trafic routier, de commander des sushis depuis nos téléphones portables, de savoir si le lait de notre réfrigérateur est proche de la péremption. Selon eux, ce monde représente une conquête et un progrès pour l’humanité. Beaucoup des merveilles qui nous attendent sont déjà disponibles, d’autres sont imminentes, déjà brevetées et prêtes à être mises sur le marché.

Imaginons un instant que l’un d’entre nous, par un hasard, au début de l’année dernière, se soit retrouvé à vivre isolé de tout cela. Imaginons qu’il ait décidé de se retirer dans un chalet de montagne pour écrire un livre, ou de s’enfermer dans un monastère pour une période de méditation et de prière. Pas de télévision, pas de journaux, pas de réseaux sociaux, pas de nouvelles de dernière minute sur le téléphone portable. Juste les rythmes de la nature, le chant des oiseaux, le souffle du vent, le bruit du ruisseau, le son d’une cloche. Jusqu’au moment où, après plus d’un an, cet ami chanceux mette fin à sa période d’isolement et retourne dans le monde, croyant le trouver tel qu’il l’a laissé.

Devant quoi se trouve-t-elle, cette personne restée loin de tout pendant que nous étions enfermés à la maison pour cause de lockdowns imposés par presque tous les Gouvernements du monde ?

Eh bien, notre ami va découvrir que pendant qu’il se consacrait à son roman ou qu’il méditait sur les Pères de l’Église, le monde est littéralement devenu fou. Un syndrome grippal, qui, selon les données officielles, provoque le même nombre de décès chez les personnes âgées et affaiblies qu’une grippe saisonnière normale, a été utilisé comme prétexte pour semer la terreur parmi la population, grâce à la complicité des politiciens, des médias, des médecins, des forces de l’ordre. Il se verra entouré de personnes portant des masques, même à l’extérieur, car quelqu’un a dit que c’était utile pour éviter la contagion. Rentré chez lui, quand il voudra faire des courses, il sera chassé de l’épicerie parce qu’il ne porte pas cette muselière ridicule, et il ne pourra pas déjeuner au restaurant sans avoir subi un prélèvement qui, jusqu’à l’année dernière, était indiqué comme inefficace à des fins de diagnostic. Il entendra que cette « pandémie » a causé des millions de morts, alors qu’en 2020, dans tous les États du monde, les décès ont été pratiquement les mêmes que les années précédentes. Et que, pour un virus de la grippe connu pour être mutant comme n’importe quel virus Corona, les autorités mondiales ont acheté aux entreprises pharmaceutiques des milliards de doses de vaccins, de l’aveu général inutiles, car ils ne garantissent pas l’immunité et ont même des effets secondaires graves, mais que personne ne veut reconnaître.

Notre ami sera déconcerté d’apprendre que, lors de la première épidémie de contagion dans un endroit reculé de Chine, au lieu de bloquer les vols et les communications avec les pays étrangers, certains ont crié au racisme et se sont empressés de manifester leur solidarité en allant manger des rouleaux de printemps dans un restaurant chinois, accompagnés d’une foule de journalistes et de photographes [allusion au geste spectaculaire d’un journaliste italien, Corrado Formigli, qui, le 30 janvier 2020, alors que le coronavirus commençait ses ravages en Italie, avait ostensiblement mangé des rouleaux de printemps en proclamant « pas d’inquiétude, le virus ne viendra pas chez nous ». Voir Il Fatto Quotidiano, ndt ]. Il apprendra par les journaux que depuis plus d’une décennie, de nombreux États avaient délaissé la santé publique, fermé des hôpitaux et laissé à l’abandon le plan de lutte anti-pandémie. Et il ne comprendra pas que l’on ait interdit les traitements efficaces et les soins à domicile, en attendant que l’état des personnes infectées s’aggrave avant d’être admises dans des unités de soins intensifs et qu’on les fasse mourir avec des ventilateurs pour la respiration profonde. Il sera scandalisé quand on lui dira que les morts ont été privés d’autopsie et incinérés sans funérailles religieuses, comme si ceux qui les ont laissés mourir ne voulaient pas laisser de traces de leurs méfaits.

Vous pouvez imaginer à quel point l’absurdité de tout cela semble incompréhensible pour une personne qui n’a pas été bombardée quotidiennement par des reportages d’épouvante. Et combien est incompréhensible la passivité et l’obéissance résignée des masses aux diktats des autorités civiles et religieuses. Car notre ami découvrira que même à l’église, les choses ont changé: il n’y a plus d’eau bénite, les agenouilloirs ont disparu pour laisser place à des chaises espacées, avec des panneaux indiquant où l’on peut s’asseoir, combien de personnes peuvent entrer, et que la communion doit être reçue dans la main pour des raisons d’hygiène. Il apprendra que non seulement les curés et les évêques se sont adaptés à la folie collective, mais qu’ils y ont contribué personnellement, allant dans certains cas jusqu’à imposer des tampons (test PCR) et des vaccins à ceux qui veulent assister aux offices.
Ils lui montreront la fameuse vidéo de Bergoglio seul sur la place Saint-Pierre [le 27 mars 2020; voir sur Benoît et moi: Une bénédiction urbi et orbi spectrale], ou l’interview dans laquelle il parraine les vaccins comme un « devoir moral », même s’ils sont produits avec du matériel fœtal provenant d’avortements. Et on lui dira que la Congrégation pour la doctrine de la foi s’est empressée de déclarer ces vaccins moralement licites.

Lorsqu’il parlera à des amis dont il n’a pas de nouvelles depuis plus d’un an, notre ami apprendra qu’on leur a interdit de sortir, de se réunir pour les fêtes, de célébrer Pâques et Noël, d’aller à la messe, de se confesser, de recevoir les sacrements, que l’État a imposé le lockdown et le couvre-feu, fermant les magasins et les restaurants, les musées et les gymnases, les écoles et les bibliothèques. Une fermeture totale, par terreur d’un virus grippal qui pourrait être soigné – qui peut être soigné – avec des thérapies que l’OMS et d’autres « experts » ont interdit, ordonnant « l’attente vigilante ». Et s’il demande pourquoi personne n’a protesté, on lui répondra que les manifestations de dissidence ont également été interdites et réprimées par la police à coups de matraque. On lui dira que dans certains États ont été construits des centres de détention pour ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, tandis qu’ils ont essayé de rendre obligatoire une application qui permet de suivre les déplacements des citoyens et qu’ils théorisent maintenant l’utilisation d’une puce sous-cutanée qui détecterait la positivité au virus ou d’un passeport vaccinal, grâce auquel il serait possible de voyager en avion ou d’aller au restaurant.

Et tout cela a été possible grâce au silence des magistrats, tandis que des comités scientifiques anonymes ont pontifié avec des protocoles absurdes et inefficaces. Des millions de personnes assignées à résidence étaient censées réduire le nombre de contagions, alors qu’en fait les pays où le confinement n’était pas imposé ont connu moins de décès. Des millions de personnes contraintes de ne pas travailler, réduites à la misère par des décisions illégitimes et inconstitutionnelles, ont obéi en attendant des aides ridicules promises mille fois et jamais arrivées. Des millions, des milliards de personnes ont subi les décisions de quelques « philanthropes », qui ont réussi à imposer des vaccins produits par des entreprises pharmaceutiques dont ils sont les principaux actionnaires, avec l’approbation d’organismes de contrôle dont ils sont les financiers majoritaires. Aucun conflit d’intérêt, aucun crime contre l’humanité, aucune violation des libertés naturelles et des droits fondamentaux des citoyens. Tout s’est déroulé sans accroc, comme dans un film dystopique.

Eh bien, ce à quoi notre ami est confronté, c’est le monde fantastique voulu par le Great Reset, par les partisans du Nouvel Ordre Mondial, par les adeptes de la secte mondialiste. Un monde transhumain, dans lequel des algorithmes, créés par des esprits malades et diaboliques, décident si nous pouvons sortir de chez nous, quels remèdes doivent être administrés, quelles entreprises peuvent ouvrir, quelles personnes ont le droit de travailler. Et pendant que nous étions emprisonnés sans barreaux dans nos maisons, à gober les annonces délirantes de la télévision et des réseaux sociaux, à la faveur de l’obscurité, il y en avait qui installaient partout les amplificateurs 5G, pour rendre possible cette percée technologique qui devrait connecter tout le monde et tout, du mixeur à l’iPad, de la voiture électrique à l’enseignement à distance. Avec l’obligation perpétuelle de maintenir la « distanciation sociale » et de se faire vacciner tous les six mois, peu importe, au nom d’une pandémie dont on ne voit pas les dégâts sinon dans le récit médiatique et dans la gestion misérable des politiciens et des médecins de régime.

Notre ami n’est pas médecin, mais comme il n’a pas vécu cette année et demie de délire sanitaire, subissant le bombardement assourdissant des médias télévisés mainstream et des réseaux sociaux, il perçoit la folie de ce qui nous est arrivé à tous, ainsi que le plan criminel qui a été perpétré par l’élite. Il ne lui échappera pas non plus – comme il ne nous échappe pas – le rôle que la hiérarchie catholique a joué pour imposer le récit officiel, en utilisant l’autorité de l’Église pour ratifier un crime monstrueux, une fraude colossale contre Dieu et l’homme.

Si nous faisons une comparaison entre la façon dont nous vivions en janvier 2020 et celle dont nous sommes réduits à vivre aujourd’hui, nous ne pouvons que reconnaître le succès de ce plan infernal, accepté par la plupart des gens comme inéluctable. Certains, incapables d’accepter l’irrationalité intrinsèque des mesures adoptées par les gouvernants, suspendent leur jugement et se livrent à leurs bourreaux. D’autres, cherchant un sens surnaturel à la folie collective, invoquent de Dieu la fin d’une peste inexistante ou se conforment aux nouvelles liturgies païennes du Covid. D’autres encore, plus combatifs, ne peuvent se résigner à la monstruosité de ce qui se passe et espèrent une intervention divine.

Si seulement nous avions le bon sens de penser par nous-mêmes, d’utiliser la rationalité dont le Père Éternel nous a dotés, nous comprendrions immédiatement que cette horreur n’est rien d’autre que le « monde à l’envers » voulu par l’Ennemi éternel de l’humanité, l’enfer sur terre souhaité par les serviteurs de Satan, le Nouvel Ordre Infernal qui précède la venue de l’Antéchrist et la fin des temps. Ce n’est que de cette manière que nous pourrions comprendre l’apostasie des dirigeants de l’Église, tous eùpressés à prouver leur obéissance à l’idéologie mondialiste au point de renier le Christ sur la croix et de préférer, au doux joug du Christ, les lourdes chaînes de Lucifer.

S’il y a un « Great Reset » dont l’humanité a vraiment besoin, il ne peut avoir lieu que dans le retour à Dieu, dans une véritable conversion des individus et des sociétés au Christ-Roi, que nous avons trop longtemps laissé évincer au nom d’une liberté perverse qui accorde tout et légitime tout sauf le Bien. Cette « grande remise à zéro » a eu lieu sur le Golgotha, lorsque Satan a cru mettre à mort le Fils de Dieu et empêcher la Rédemption, alors qu’en réalité il scellait sa propre défaite définitive. Ce dont nous sommes témoins aujourd’hui n’est qu’un douloureux contrecoup de la bataille entre le Christ et Satan, entre la lignée de la Femme revêtue de lumière dont parle l’Apocalypse et la lignée maudite de l’ancien Serpent. Ainsi, alors que nous approchons de la persécution des Derniers Temps, nous avons la certitude surnaturelle que même cette pandémie grotesque, misérable prétexte à l’établissement d’une synarchie anti-humaine et anti-Christ, est vouée à la défaite, car le Christ a déjà vaincu l’éternel Vaincu, par une victoire écrasante et inexorable. Forts de cette victoire capitale, dont nous verrons peut-être très bientôt le triomphe, nous devons combattre sous les insignes du Christ-Roi et sous la protection de la Reine des Victoires, à qui le Seigneur a donné le pouvoir d’écraser la tête du Malin.

Si nous revenons au Christ, en commençant par nous-mêmes et notre famille, nous pourrons non seulement ouvrir les yeux pour comprendre l’absurdité de ce qui se passe autour de nous, mais nous pourrons aussi lutter efficacement avec les armes invincibles de la Foi. « Omne, quod est ex Deo, vincit mundum : et haec est victoria, quae vincit mundum, fides nostra. Car tout ce qui est né de Dieu vainc le monde ; et voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi » (1Jn 5, 4). Alors la nouvelle tour de Babel, le château de cartes du Covid, la farce des vaccins, la fraude de la Great Reset s’effondrera inexorablement, manifestant dans sa nature diabolique le plan meurtrier de l’Adversaire et de ses serviteurs.

Regardons la Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel, la Sainte Église, qui, dans la vision de saint Jean, apparaît  » comme une épouse parée pour son époux  » (Ap 21,2). Écoutons la grande voix qui annonce : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et il n’y aura plus ni mort, ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses ont disparu » (Ap 21,4). Notre « grande remise à zéro » s’accomplit dans notre Seigneur : « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21,5), « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin » (Ap 21,6). Que toute la Cour céleste nous assiste et nous protège dans cette bataille d’époque, dans laquelle nous sommes fiers de servir sous la bannière du Christ Roi et de Marie Reine.

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