Il aborde de nombreux aspects du Great Reset, ses liens avec la Chine, ses relations avec les principaux acteurs mondiaux – Forum économique mondial (WEF), groupe Bilderberg, Rockefeller, etc. – et surtout sa matrice maçonnique: il s’agit rien de moins que de remplacer le christianisme par une domination mondiale maçonnique présentant de nombreuses similitudes avec les expériences communistes du passé (qui survivent aujourd’hui à travers la Chine) mais avec de nouveaux oripeaux. Comme toujours, chez Mgr Vigano, il y a deux niveaux de lecture: celui purement profane, pour lequel chacun, croyant ou pas, peut se sentir concerné. Et celui religieux, qui intéresse hélas de moins en moins de personnes, en particulier parmi les catholiques, pour qui les notions de vie éternelle et de Révélation sont à reléguer au rayon des accessoires de musée.

Voir aussi:

Mgr Viganò parle du Great Reset, donne de l’espoir à la lumière de Notre-Dame de Fatima

«En conclusion, [le COVID-19] est un prétexte pour donner un semblant de légitimité aux restrictions aux libertés naturelles et aux droits individuels fondamentaux, de manière à créer une crise économique et sociale qui rende irréversible le Great Reset. ».

Maike Hickson (via AM Valli)
Life site News
19 mai 2021
Ma traduction

Dans cette longue interview, Mgr Viganò aborde de nombreux aspects du Great Reset, ses liens avec la Chine, ses relations avec les principaux acteurs mondiaux – Forum économique mondial (WEF), groupe Bilderberg, Rockefeller, etc. – et sa matrice « maçonnique ». Il s’agit de remplacer le christianisme par une domination mondiale maçonnique, similaire à celle des expériences communistes antérieures dans le monde. Ce qui relie les anciennes expériences à cette nouvelle expérience internationale, c’est clairement – nous dit l’archevêque – la franc-maçonnerie.

Mgr Viganò présente le discours d’un ancien franc-maçon français, le Dr Pierre Gilbert, qui, il y a vingt-cinq ans, avait prédit l’apparition d’une maladie qui serait ensuite utilisée à des fins politiques. Il existe une déclaration très intéressante et révélatrice de Pierre J. Gilbert (ndt: le lien aboutit au message habituel: Cette vidéo n’est plus disponible, car le compte YouTube associé a été clôturé, ce qui est tout aussi révélateur!!) datant de 1995, qui énumère toutes les étapes que nous voyons se dérouler sous nos yeux aujourd’hui avec la farce tragique du Covid, de l’inoculation massive d’un vaccin à la création de camps de détention pour les dissidents. Ce franc-maçon converti a révélé les objectifs de la fameuse secte il y a vingt-cinq ans.

Mais à la lumière de ces nouvelles inquiétantes, l’archevêque italien ne nous laisse pas sans espoir ; il fait remarquer que ces éléments révolutionnaires se retournent souvent les uns contre les autres et qu’il ne croit donc pas que le temps soit encore venu pour le Great Reset avec ses fondements maléfiques. Le fait que l’un des principaux chefs de file de cet agenda-corona, Bill Gates, soit actuellement très critiqué pour sa proximité avec le délinquant sexuel déjà notoire à l’époque, Jeffrey Epstein, est un signe que cela pourrait être le cas. De plus en plus d’informations sont actuellement mises au jour, et ces informations sapent sérieusement la crédibilité de Gates.
Viganò a confiance dans les paroles de Notre-Dame de Fatima selon lesquelles la consécration de la Russie aura lieu tardivement, mais elle viendra, et il y aura alors « un temps de paix ».

Mea est ultio, et ego retribuam in tempore, in quo labetur pes eorum !
Juxta est dies perditionis, et adesse festinat sors eorum.

.
La vengeance est mienne, et je leur rendrai la monnaie de leur pièce en temps voulu, pour que leur pied glisse ! Le jour de la destruction est proche, et leur temps se hâte d’arriver.
Deut 32:35

Que signifie le Great Reset?

« Le Great Reset » est une expression inventée il y a quelques années par l’élite maçonnique qui domine le monde. Il s’agit d’une sorte de révolution globale décidée par cette élite pour « réinitialiser » l’ensemble du tissu social, en imposant aux masses une série de changements destinés à les préparer au règne de l’Antéchrist, lesquels, en l’absence d’événements calamiteux, seraient difficiles à adopter démocratiquement avec leur consentement. Les idéaux d’un monde meilleur, du respect de l’environnement, de la fraternité entre les peuples et de l’inclusion ne sont qu’une manière hypocrite et trompeuse d’opérer cette révolution et de la masquer par une prétendue noblesse d’intention qui cache en pratique les véritables objectifs de l’élite: de leur propre aveu, « rien ne sera plus comme avant ».

Qui sont les personnes clés derrière le Great Reset? Que savons-nous de leurs convictions personnelles?

L’élite qui promeut le Great Reset est constituée des principales organisations mondiales, du Forum économique mondial de Klaus Schwab aux Nations unies, de la Commission trilatérale au groupe Bilderberg, avec le soutien de leurs serviteurs dans les gouvernements, la haute finance, les entreprises et les médias. Ce processus se poursuit depuis des siècles, sous l’impulsion des grandes dynasties du capital telles que les Rothschild et les Rockefeller, qui s’ingèrent lourdement dans la politique des nations grâce à leur richesse incommensurable.

La matrice est essentiellement maçonnique, tant dans les principes qu’elle exprime que dans la haine qu’elle manifeste à l’égard de la religion, et plus encore de Notre Seigneur Jésus-Christ. Si l’on considère les revendications promues par les partisans du Great Reset, on peut les faire remonter à la triade de la Révolution française et de la franc-maçonnerie: liberté, égalité et fraternité. Tout catholique instruit par le Magistère des Pontifes romains sait ce que la subversion infernale implique dans ces principes : la liberté signifie la rébellion contre la souveraineté de Dieu et sa sainte loi; l’égalité place tous les hommes au même niveau, le plus bas, en niant les différences et l’individualité de chacun, et surtout en annulant la distinction fondamentale entre ceux qui reconnaissent le Christ comme seul Dieu et Seigneur et ceux qui le rejettent; enfin, la fraternité cherche à établir une société dans laquelle les hommes peuvent être frères sans aucune référence à la paternité divine de Dieu ou à l’appartenance à la famille des rachetés dans le Christ.

Considérons une chose importante : l’homme est fait à l’image de Dieu en ce sens qu’il reflète, dans ses facultés, les attributs de la Sainte Trinité: la puissance du Père, la sagesse du Fils, l’amour du Saint-Esprit. Le Great Reset veut renverser cette correspondance connaturelle de l’homme avec son Créateur, Seigneur et Rédempteur dans une parodie blasphématoire: désarticuler sa mémoire, déformer son intellect et tordre sa volonté.

Tout ce qui est fait au nom de l’idéologie mondialiste a ce but inavoué mais très évident: nous ne devons plus nous souvenir de notre passé et de notre Histoire, nous ne devons plus savoir reconnaître le Bien et le Mal, nous ne devons plus désirer la vertu et rejeter le vice; en effet, nous sommes pousser à condamner le Bien comme intolérant et à approuver le Mal comme rédemption et libération de la morale chrétienne. Et si Dieu est rejeté comme Père, il ne doit plus y avoir de paternité même dans l’ordre naturel, car la paternité naturelle est un miroir de la paternité divine. C’est pourquoi il y a cette haine théologique contre la famille naturelle et contre la vie à naître. Si Dieu n’est pas mort pour nous sur la Croix, il ne doit plus y avoir de souffrance, plus de douleur, plus de mort, parce que dans la douleur nous sommes capables de comprendre le sens du sacrifice et de l’accepter par amour de Celui qui a versé son sang pour nous. Si Dieu n’est pas Amour, il ne doit plus y avoir d’amour parmi les hommes mais seulement de la fornication et de la satisfaction des plaisirs, car si nous désirons le bien des autres, nous sommes amenés à partager avec eux le don le plus précieux que nous ayons, la Foi, et nous ne pouvons pas les abandonner à la chute dans l’Abîme au nom d’un concept pervers de liberté. Ils ne sont pas athées, ils ne nient pas l’existence de Dieu, mais ils le détestent, tout comme Lucifer le déteste.

Est-ce une bataille entre le Bien et le Mal, selon vous ?

Le Great Reset n’est pas seulement la dernière phase avant l’établissement du royaume de l’Antéchrist, mais il a acquis toutes les connotations d’une vraie religion, empruntant sa langue, créant des cérémonies, nommant ses propres prêtres. Le caractère rituel de la pandémie actuelle est assez évident, surtout dans la façon dont on a voulu donner au vaccin une valeur sacramentelle, au point d’utiliser des prêtres et des évêques – jusqu’au Pape lui-même – pour le promouvoir, jusqu’à prêcher qu’il est indispensable pour le salut, en l’identifiant comme un « devoir moral » pour chaque croyant. Ainsi, en interdisant le Saint Sacrifice au vrai Dieu et en interdisant l’administration des vrais Sacrements, la nouvelle religion du Covid s’est imposée avec de nouveaux rituels hygiéniques et de nouveaux sacrements de santé.

La foi du disciple du Covid dans le récit médiatique est une parodie grotesque de l’acte de foi exigé du catholique, à la différence que les dogmes de la religion sanitaire auxquels il faut adhérer inconditionnellement sont totalement irrationnels, déraisonnables et illogiques ; il n’y a pas d’adhésion à une vérité qui transcende la raison mais plutôt à un dogme qui la contredit, démontrant que, comme toutes les fausses religions, le Covid franchit la limite de la superstition. Ceux qui croient au Covid se retrouvent donc dans la position de devoir prouver leur soumission à leurs ministres sacrés, même face à des concepts qui répugnent à la science médicale et au bon sens: le port du masque est obligatoire même s’il ne protège pas de la contagion; le vaccin est imposé même s’il ne confère aucune immunité, les traitements non approuvés par le sanhédrin sont interdits même si leur efficacité est évidente. Et il faut ajouter : plus l’ordre donné est absurde, plus le disciple a le sentiment d’être membre de la secte par le fait même d’obéir.

Il est déconcertant que ceux qui abdiquent aujourd’hui la raison face aux proclamations des virologues-pontifes se prétendent « rationalistes » et partisans convaincus de la science contre toutes sortes de fidéismes dogmatiques. D’autre part, lorsque les gens ne croient pas en Dieu, ils finissent par ne plus croire en rien.

Étant donné que le Forum économique mondial (WEF) soutient les politiques de lockdown rigoureuses mises en œuvre pour le Covid, il semble que la crise corresponde parfaitement à leurs plans et qu’elle soit un outil utile pour le Great Reset. Voyez-vous un lien entre le WEF et les responsables de la crise du Covid ?

Je pense avoir été l’un des premiers évêques à dénoncer le lien intrinsèque entre la pseudo-pandémie et les intentions du Great Reset. Il existe une déclaration très intéressante et révélatrice de Pierre J. Gilbert datant de 1995, qui énumère toutes les étapes que nous voyons se dérouler sous nos yeux aujourd’hui avec la tragique mascarade du Covid, de l’inoculation massive d’un vaccin à la création de camps de détention pour les dissidents. Ce franc-maçon converti a révélé les objectifs de la tristement célèbre secte il y a vingt-cinq ans. A l’époque, sa dénonciation a été taxée d’absurde et de conspirationniste, mais aujourd’hui elle s’avère vraie dans toute sa réalité crue et terrible, montrant que le plan du Great Reset ordonnée par les ennemis de Dieu ne se limite pas aux aspects purement économiques qu’il utilise comme outil pour maintenir le monde de la finance attaché à lui, mais qu’il s’étend à l’essence même de nos vies en tant qu’individus et membres de la société, afin d’effacer toute trace de christianisme. Derrière tout cela se cache le Malin, qui compte aujourd’hui sur un groupe de partisans très organisés.

Nous devrions nous libérer une fois pour toutes du récit absurde des médias mainstream selon lequel le Covid-19 est un virus mortel face auquel les nations doivent s’organiser pour faire face à une pandémie d’urgence inattendue et difficile à contenir.

Tout d’abord, selon d’éminents experts, le Covid serait le résultat de manipulations effectuées dans un laboratoire de Wuhan;
En second lieu, ce virus, qui n’est pas mortel en soi, pouvait être combattu efficacement avec les médicaments existants et des thérapies peu coûteuses, alors que l’OMS a donné des directives erronées et trompeuses, en suggérant des protocoles aux résultats dévastateurs, en empêchant les soins à domicile, et en cas de complications en imposant des thérapies pour un syndrome respiratoire plutôt que circulatoire.
Elle a en outre ordonné l’enregistrement de tous les décès comme étant dus au Covid, quelle que soit la véritable cause du décès, décourageant les autopsies et allant même jusqu’à recommander la crémation des cadavres.
Sur la base de ces chiffres gonflés, les médias ont créé une alarme sociale, une action de véritable terrorisme envers toute la population, imposant des fermetures injustifiées, des masques inutiles et une distanciation sociale. Pour détecter la positivité présumée du virus, on a utilisé des écouvillons et des tests totalement inappropriés à des fins de diagnostic et qui donnent des résultats facilement falsifiables, comme l’a signalé leur créateur. Enfin, on a promu l’utilisation d’un prétendu vaccin, qui est en fait un sérum génétique, certainement inefficace en termes d’immunité virale et dont les effets secondaires à court terme sont largement prouvés, alors que les effets à long terme restent à voir. Il s’agit d’un vaccin qui, ayant été produit pour combattre un virus mutant, est appelé à être renouvelé périodiquement sur la base de « variants » fantômes du covid; un vaccin que les connaissances de base en médecine déconseillerait d’administrer au milieu d’une pandémie, car il pourrait entraîner des formes de résistance immunologique. Dans ce schéma criminel, la science s’est transformée en ésotérisme, les médecins en sorciers, et les dissidents en hérétiques à excommunier ou à soumettre à un traitement médical obligatoire.

Les mêmes erreurs – par exemple, la décision d’enfermer les personnes âgées dans des maisons de retraite, répandant ainsi la contagion et exterminant des milliers de personnes fragiles après avoir affaibli leur système immunitaire – ont été commises à des moments différents et dans des contextes différents, même en présence de précédents sans équivoque, suivant un plan commun. Il est clair qu’il y a un seul scénario sous une seule direction, avec des acteurs jouant le rôle qui leur a été assigné.

Je voudrais ajouter, comme preuve supplémentaire de ce que je dis depuis un an, que les nations qui n’ont pas appliqué les mesures de confinement et les traitements imposés par l’OMS sont celles qui ont signalé le moins de décès; et certaines nations qui n’ont pas accepté les diktats des organisations mondiales ont subi des coups d’état, des tentatives de corruption, ou ont été éliminées: je pense par exemple à la Biélorussie ou à la Tanzanie, pour ne citer que deux des cas les plus importants [et n’oublions pas la « défaite » suspecte de Donald Trump et le harcèlement médiatique contre Bolsonaro, ndt]. Sans oublier que les statistiques officielles sur le nombre total de décès en 2020 sont presque partout inférieures à la moyenne des dernières années : si le Covid était une véritable pandémie, on devrait retrouver des chiffres similaires à ce qui s’est passé entre 1918 et 1920 avec la grippe espagnole.

En conclusion, le Covid est un prétexte pour donner une apparence de légitimité aux restrictions des libertés naturelles et des droits fondamentaux de l’individu, afin de créer une crise économique et sociale permettant de rendre le Great Reset irréversible. L’état d’épuisement économique actuel des pays européens – en particulier ceux de tradition catholique comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et la Pologne – les oblige à se soumettre au chantage de l’UE et à se faire dépouiller par les multinationales américaines, chinoises, allemandes et françaises… Parallèlement au détricotage du tissu économique, il a été décidé de concentrer les bénéfices dans quelques multinationales, telles qu’Amazon, Just Eat, Ikea et d’autres – parmi lesquelles la grande distribution – qui ont énormément profité de la fermeture des petites et moyennes entreprises et des restaurants. Sans parler des bénéfices des entreprises pharmaceutiques, derrière lesquelles se trouvent des fonds d’investissement dirigés par Microsoft, Amazon et Facebook, entre autres.

Un autre secteur qui a énormément profité du lockdown est celui de la pornographie: la multinationale Mindgeek a augmenté son chiffre d’affaires, en contribuant à corrompre des millions de jeunes et d’adultes contraints par l’urgence pandémique de rester à la maison, par le biais d’offres promotionnelles et d’abonnements gratuits, grâce auxquels le nombre de ses clients a énormément augmenté et, par conséquent, le prix des publicités tierces. Pensez que ce site reçoit plus de trafic en ligne qu’Amazon, Twitter et Facebook (cf. rep.repubblica.it) avec 3,5 milliards de visiteurs par mois (cf. www.corriere.it). Comme on peut le constater, la pandémie offre une opportunité précieuse à ceux qui cultivent les vices et les perversions des masses pour mieux les manipuler.

Concrètement, apparemment, l’Occident a imité une politique de verrouillage qui a d’abord été utilisée par la Chine, un pays totalitaire. Cela ne nous montre-t-il pas à quel point nous, Occidentaux, sommes déjà influencés par la Chine? Comment expliquer autrement que l’Occident imite les méthodes chinoises?

La dictature communiste chinoise est certainement l’un des protagonistes de la tragique farce pandémique: il existe un réel soupçon qu’elle a produit le virus, et la certitude qu’elle le propage à l’étranger, en interdisant les vols intérieurs mais en autorisant les vols internationaux. La Chine aussi profite certainement de la crise économique, dans le sillage de laquelle les groupes financiers chinois acquièrent des infrastructures, des entreprises stratégiques, des hôtels et des propriétés prestigieuses, à commencer par l’Italie. Pékin est conscient que l’instauration du Nouvel Ordre Mondial obtenu par le Great Reset entraînera une « communautarisation » de l’idéologie libérale, et en profite pour étendre son pouvoir dans le monde, également grâce aux cinquièmes colonnes qu’il finance dans diverses nations: c’est exactement ce qu’Edward Luttwak a dénoncé ces derniers jours, en affirmant que les ministres et sous-secrétaires italiens sont à la solde de la Chine (cf. www.liberoquotidiano.it).

Votre voix a été l’une des premières à nous avertir que le Coronavirus est utilisé à des fins politiques. Je me souviens qu’au tout début, en mars de l’année dernière, j’ai été fortement influencée par des personnes comme le Dr Richard Hattchet, un immunologue qui a déclaré que « c’est la maladie la plus effrayante que j’aie jamais rencontrée de toute ma carrière », a comparé le Coronavirus à la situation de la Seconde Guerre mondiale et a salué le succès et « l’incroyable série d’interventions » entreprises par les communistes chinois à Wuhan. Je réalise aujourd’hui qu’il travaille sur un vaccin contre ce virus et qu’il est financé pour cela par vingt millions de dollars de la Fondation Bill et Melinda Gates. Cet exemple pourrait-il expliquer comment nous en sommes venus à accepter des restrictions aussi sévères dans nos vies et y a-t-il vraiment eu une collaboration de différentes forces pour nous effrayer ?

La Fondation Bill & Melinda Gates figure parmi les principaux sponsors du virus et, dans le même temps, comme je l’ai mentionné précédemment, Microsoft est le principal actionnaire du fonds spéculatif Blackrock, qui finance Pfizer, Moderna et Astra Zeneca. En outre, la Fondation est un sponsor majeur de l’OMS et a des ramifications dans de nombreuses organisations sanitaires nationales et internationales. Nous savons que, dans de nombreux discours, Bill Gates a théorisé l’utilisation de la pandémie pour réduire la population mondiale, et qu’il détient le brevet des systèmes de suivi (monitoring) de la santé de la population, ainsi qu’un système de paiement qui s’interface avec la puce de suivi. Dire que Gates est un philanthrope, c’est comme dire que Jack l’Éventreur était un fan d’anatomie.

Je voudrais rappeler, confirmant le conflit d’intérêt des institutions internationales vis-à-vis de leurs sponsors, que Bill Gates et George Soros ont donné environ 1,4 million d’euros au Conseil de l’Europe entre 2004 et 2013 et environ 690 000 euros entre 2006 et 2014, réalisant « une véritable privatisation des organisations internationales et, ce qui est pire, des droits de l’homme « (cf. www.iltimone.org), comme le dénonce l’avocat français Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

L’objectif de Gates, Soros et d’autres « magnats » engagés dans l’agenda mondialiste est la décimation de la population mondiale, l’asservissement des masses et la concentration du pouvoir et de la finance entre les mains de quelques criminels qui visent la domination du monde et la préparation de la venue de l’Antéchrist. Face à ce plan infernal, l’instrumentalisation du virus Covid-19 pour imposer des vaccins qui rendent malades de façon chronique des milliards de personnes est parfaitement cohérente avec leurs affirmations et avec la complicité malheureuse des dirigeants religieux et politiques du monde entier, y compris Jorge Mario Bergoglio qui, comme on le sait, a trahi les catholiques chinois avec l’accord de Pékin, livrant les laïcs et la hiérarchie aux mains de la secte schismatique aux ordres du Parti communiste, en échange de généreux financements.

Vous avez dit récemment dans une interview que « le secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus était utilisé pour supprimer la dissidence ». Pouvez-vous nous en dire plus sur les propos du Secrétaire général?

Les déclarations du Secrétaire général des Nations unies peuvent être comprises à la fois comme une accusation et comme un avertissement aux nations de ne pas supprimer la dissidence, ainsi que comme une reconnaissance des intentions réelles de l’élite. Disons que cette déclaration confirme l’évidence des faits, notamment en ce qui concerne la volonté d’imposer le passeport vaccinal et avec lui la vaccination de masse, ou la discrimination à l’encontre de ceux qui n’acceptent pas de se faire vacciner. Je n’exclus pas la possibilité que cet aveu puisse également servir à apaiser les dissidents en leur faisant croire que l’ONU est étrangère au plan mondialiste.

Est-il possible que nous soyons déjà à un point où les élites mondiales travaillant pour un Global Reset sont effectivement alignées sur la Chine, indépendamment de la domination dictatoriale de la Chine sur son peuple?

La dictature chinoise est le paradigme de ce qui attend le monde entier si l’alliance entre libéraux et communistes est définitivement scellée. La Chine montre que la dictature est la seule forme possible pour imposer le Great Reset aux masses, reproduisant, sous une forme adaptée à la situation actuelle, ce que Mao Tsé-Toung a fait avec la Grande Révolution Culturelle dans les années 1960. Néanmoins, je pense qu’à un moment donné, les objectifs du Great Reset et ceux de la Chine ne coïncideront plus, notamment lorsqu’il s’agira d’abolir la dette des nations dont la Chine perçoit d’énormes intérêts: elle se verrait privée du jour au lendemain d’un pouvoir économique sur les autres nations qu’elle n’est pas prête à abandonner, à moins qu’une alternative tout aussi rentable financièrement et politiquement ne soit proposée.

Étant donné que nous avons imité les règles de lockdown de la Chine, devons-nous nous attendre à ce que l’Occident soit lui aussi de plus en plus enclin à imiter la suppression par la Chine de la dissidence politique et des groupes religieux, en particulier les catholiques et les chrétiens en général?

Il me semble clair, comme je viens de le dire, que le modèle de dictature actuellement en vigueur en Chine devra être appliqué également aux nations auxquelles on veut imposer le Great Reset: la dissidence civile, politique et religieuse n’est ni envisagée ni tolérée, surtout lorsqu’elle démontre la conspiration grotesque du Nouvel Ordre Mondial contre les peuples du monde avec des arguments valables et des preuves claires. Les indices sont présents depuis longtemps en Occident et dans les nations « libres »: censure impitoyable sur les réseaux sociaux, assujettissement total des médias mainstream, contrôle exagéré de la vie des individus, suivi des mouvements et, enfin et surtout, ce que l’on appelle le « crédit social », qui a déjà été adopté en Chine et que certains suggèrent d’utiliser chez nous aussi.

Le crédit social permet d’attribuer à chaque citoyen un score destiné à indiquer sa fiabilité aux yeux de l’État, à partir des informations détenues par le gouvernement sur la base de l’analyse des big data concernant la condition économique et sociale de ses citoyens. Il s’agit essentiellement d’une forme de surveillance de masse visant à classer les individus et les entreprises, avec la possibilité d’exclure les individus et les organisations de la vie sociale chaque fois qu’ils ne répondent pas aux paramètres décidés par le gouvernement. Chaque citoyen est récompensé ou puni en fonction de son comportement. Parmi les types de sanctions figurent l’interdiction de prendre l’avion, l’exclusion des écoles privées, le ralentissement de la connexion Internet, l’exclusion des emplois de prestige, l’interdiction de réserver des séjours à l’hôtel et, enfin, l’inscription sur une liste d’interdiction publique. Si l’on considère les mesures qui sont prises grâce à la pandémie concernant le « passeport vaccinal », il me semble que le modèle chinois est déjà mis en œuvre un peu partout.

En ce qui concerne la répression de la dissidence religieuse, il faut noter que Bergoglio a montré qu’il veut remplacer l’Église catholique par une structure œcuménique et mondialiste qui ne conserve que le nom ou la « marque » de l’Époux du Christ. Ce n’est pas un hasard si, même dans les milieux catholiques, on assiste à une délégitimation de plus en plus forte de ceux qui ne sont pas disposés à renoncer à la Foi au nom de la soumission à l’idéologie dominante; et, sur le front opposé, le Saint-Siège se garde bien de condamner les doctrines hétérodoxes promues par diverses Conférences épiscopales, à commencer par celles d’Allemagne, de Belgique et de Hollande. En fait, la base idéologique de ces doctrines – par exemple, la bénédiction des couples homosexuels ou l’indifférentisme religieux promu par le soi-disant dialogue œcuménique – se trouve dans le « magistère » de Bergoglio et est conforme à l’approche hérétique initiée par Vatican II, qui a lancé le processus de dissolution de la société traditionnelle qui a suivi la révolution de 1968 en Europe et en Amérique et, comme nous l’avons dit, la révolution culturelle en Chine.

À la lumière d’une possible collaboration croissante entre les élites mondiales de la Grande Réinitialisation et la Chine, œuvrant en faveur d’une société moins libre, que pensez-vous de l’avertissement de Notre-Dame de Fatima selon lequel, sans une consécration appropriée de la Russie, celle-ci répandrait ses erreurs dans le monde entier, le communisme étant sa principale erreur?

La non-consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie a conduit à la propagation du communisme dans le monde entier; aujourd’hui, nous voyons le communisme allié à l’autre ennemi juré du christianisme, le libéralisme. Cette alliance infernale doit conduire à l’établissement du Nouvel Ordre et à l’avènement de l’Antéchrist. Mais n’oublions pas que la Vierge a dit qu’avant la persécution finale, le monde connaîtra une période de paix. Je pense que le Great Reset et le projet satanique du Nouvel Ordre sous la Synarchie maçonnique n’ont pas encore réussi à s’imposer, bien que nous en soyons très proches. J’espère et je prie pour que la Providence utilise cette pseudo-pandémie pour nous montrer le monde dystopique qui nous attend si nous ne revenons pas à Dieu, si nous continuons à l’offenser et à violer ses commandements, si nous renions la royauté divine de Notre Seigneur, préférant vivre sous la tyrannie du Mal. De nombreuses personnes qui, jusqu’à hier, étaient encore convaincues de la bonté du projet mondialiste et de sa compatibilité avec la Foi, commencent à comprendre à quel point il est anti-humain et anti-Christ. Tout n’est peut-être pas perdu, si nous comprenons qu’il n’y a de paix que là où le Christ est reconnu comme Roi: pax Christi in regno Christi. Ceux qui croient pouvoir construire une société prospère et pacifique sans poser ses fondations sur le roc de Notre Seigneur connaîtront la même fin que ceux qui ont voulu construire la tour de Babel au mépris de Dieu. Dextera tua, Domine, magnificata est in fortitudine : dextera tua, Domine, percussit inimicum – Ta main droite, Seigneur, est magnifiée en force : ta main droite, Seigneur, a tué l’ennemi (Ex 15,6).

Que pouvons-nous faire, nous catholiques, pour arrêter un processus aussi effrayant dans le monde entier et restaurer nos libertés constitutionnelles qui ont été entravées et limitées au nom d’une crise sanitaire ?

La violation des « libertés constitutionnelles » n’est qu’un aspect du problème: avant cela, il y a la violation de la Loi de Dieu, au nom de laquelle l’avortement, l’euthanasie, la sodomie et les pires perversions sont appelés « droits », alors qu’ils représentent en fait un défi à la Majesté de Dieu. Ne l’oublions pas: Deus non irridetur – on ne se moque pas de Dieu (Ga 6,7) – on ne peut pas jouer avec Dieu, et encore moins le défier. Pour arrêter cette course infernale vers l’abîme, nous n’avons qu’une seule solution: changer notre vie en nous convertissant radicalement; évangéliser par la parole et par l’exemple ceux qui ne croient pas; prier le Seigneur, en lui demandant de faire en sorte que la hiérarchie de l’Église redevienne témoin du Christ et non esclave du monde; invoquer la Sainte Vierge, en lui demandant de nous accorder un Pape saint et craignant Dieu, qui se portera comme nouveau prophète dans cette Ninive qu’est le monde moderne, en admonestant les puissants de la terre comme Jean Paul II savait encore le faire sur des questions fondamentales comme le respect de la vie de la conception à la mort naturelle ou la famille.

Cessons de croire que nous pouvons nous passer de Dieu, de penser qu’il suffit de suivre n’importe quel credo pour être sauvé, ou que le Dieu unique qui s’est révélé à nous et a sacrifié son Fils unique pour notre salut peut être mis sur le même plan que les idoles fausses et mensongères, à commencer par la maudite pachamama.

Essayons plutôt de faire régner le Christ avant tout dans nos cœurs et, par conséquent, dans nos familles, afin qu’il règne aussi dans nos sociétés. Si nous savons être le sel de la terre (Mt 5,13) pour la restauration du Royaume de Notre Seigneur, la société ne peut qu’en bénéficier; si, par contre, nous suivons le plan infernal du Great Reset au nom d’une impossible fraternité entre le Bien et le Mal, nous serons inexorablement destinés à la condamnation d’être piétinés par les hommes (ibid.), avec les ennemis de Dieu.

Carlo Maria Viganò, archevêque
9 avril 2021

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