Guillaume de Thieulloy, directeur du « Salon beige  » fait quelques commentaires bien sentis, alors que la hiérarchie a abandonné toute velléité de défendre, je ne dis pas l’institution, mais les catholiques, et se livrent pieds et poings liés aux bourreaux de l’Eglise qui dansent déjà sur son cadavre. Au nom de la Parole du Seigneur « si l’on te frappe la joue droite, tends la joue gauche ». Oui mais aussi: POURQUOI me frappes-tu? Et il ne faut pas compter sur François pour tenter de briser ce cercle infernal (cf. Le cannibalisme « institutionnel » de François)

Extraits

https://www.lesalonbeige.fr/non-la-justice-ne-consiste-pas-a-ce-que-les-innocents-paient-pour-les-coupables/

  • La justice exige de dénoncer et de condamner les coupables. Mais la justice n’exige nullement – elle se révolte même contre cette tentation – que les innocents paient pour les coupables. Certes, la très particulière justice divine a permis que l’Innocent par excellence paie pour les coupables que nous étions tous, mais je trouve proprement scandaleux que la suspicion pèse désormais sur tous nos bons prêtres. Sans aucune naïveté, je veux, pour ma part, redire à tous les prêtres que je connais toute ma confiance et ma reconnaissance pour la mission qu’ils accomplissent dans notre société décadente et moribonde en y rendant présent Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même.
  • Cela m’amène tout de suite à dire qu’il est hors de question d’accepter ce que certains – à commencer par Jean-Marc Sauvé – proposent déjà, à savoir la suppression du secret de la confession.
  • Je trouve, de façon générale, particulièrement mal venue cette hypocrisie des bien-pensants qui n’ont eu de cesse de détruire la famille et ce que l’on appelait naguère les bonnes mœurs, qui ont encouragé toutes les dépravations sexuelles, et qui, aujourd’hui jouent les dégoûtés parce que certains prêtres les ont, hélas, suivis. Nous, catholiques, avons le droit (et le devoir) de dénoncer fermement ces abus monstrueux. Mais certainement pas les soixante-huitards qui parlaient naguère encore de dépénaliser la pédomanie.
  • Je ne connais M. Sauvé que de réputation, mais je dois dire que son discours serait plus audible si le catholique qu’il est ne prétendait pas supprimer le secret de la confession et si sa défense de l’innocent avait été jusqu’à défendre Vincent Lambert – je n’oublie pas qu’il était vice-président du Conseil d’Etat lorsque cette institution a condamné l’infortuné jeune homme à mourir de faim et de soif.
  • Quant aux nombres, de qui se moque-t-on? On nous dit “en même temps” que 243 victimes ont été auditionnées et que l’estimation du nombre global de victimes est de 216 000 victimes, c’est-à-dire pratiquement 1000 fois plus. Les prétendus “faits” documentés relèvent en réalité du sondage. Je ne dis pas que les sondages ne peuvent pas permettre d’approcher la réalité; je dis simplement qu’il faut arrêter de prendre toutes les informations de cette commission pour parole d’Evangile!
  • J’entends dire que certains réclament que toute l’Eglise soit, en quelque sorte, solidairement responsable de ces turpitudes. Mais c’est tout simplement hors de question. Je trouvais déjà assez choquant que notre denier du culte finance cette commission dont nous savions par avance qu’elle nous condamnerait en bloc (il paraît que 3 millions d’euros, venant de notre denier du culte, ont déjà été utilisés pour cela). Alors n’imaginez pas que nous donnions un kopeck pour tenter de combler ce tonneau des Danaïdes que va être la tentative d’indemnisation des victimes. Nous donnons pour faire vivre nos saints prêtres, non pas pour exonérer de leurs responsabilités les salopards!
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