On sait que Mgr Vigano dénonce sans relâche depuis des mois la manipulation planétaire en cours, malheureusement un peu dans le désert (on peut lui reprocher une certaine « inflation » de sa parole et des arguments qui, pour être légitimes peuvent sembler manichéens dans la formulation qu’il leur donne). Aujourd’hui, c’est au tour du cardinal Müller, dont la parole est plus mesurée et surtout plus rare, et donc a peut-être plus de prix: tous deux tombent d’accord pour identifier dans les mesures coercitives qui nous sont imposées sur un mode de moins en moins soft (et malheureusement avec le consensus des foules hébétées et matraquées) un coup d’état des pouvoirs mondialistes Avec toutes les preuves qui s’accumulent et qui s’accélèrent, est-ce vraiment du complotisme?

Dernier avertissement de Mgr Vigano: nous sommes face à un coup d’état planétaire

Une fois de plus, après deux ans de farce psychopandémique, nous nous retrouvons à examiner les incohérences et les contradictions apparentes d’une série de mesures visant nominalement à empêcher la propagation de la contagion du Covid-19. Et une fois de plus, il est nécessaire de réitérer un concept que l’on ne répétera jamais assez : nos questions, les objections, aussi sensées soient-elles, que nous posons aux responsables du désastre sanitaire, social et économique actuel sont fondamentalement inadéquates. Oui, elles sont inadéquates et non appropriées car elles tiennent pour acquis que nos interlocuteurs agissent honnêtement et de bonne foi, et que leurs décisions sont dues à une série d’événements imprévisibles et à une situation d’urgence en constante évolution.

La réalité est tout autre : toutes les décisions prises par le gouvernement, les agences et institutions européennes, les organismes internationaux sont parfaitement cohérentes avec un seul scénario, sous une direction unique, visant à la destruction délibérée du tissu social, politique, économique – et bien sûr religieux – des nations, en vue de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire d’une dictature mondiale. Pour atteindre cet objectif criminel, qui constitue un véritable coup d’État planétaire, on a provoqué une urgence – aujourd’hui une pandémie, demain une urgence écologique – pour permettre ce Great Reset théorisé par le Forum économique mondial (WEF) et fait sien par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030.

Les intérêts en jeu sont bien connus : abolition de la souveraineté nationale, appauvrissement de la population, précarisation drastique de l’emploi, abolition de la propriété privée, réduction de la protection et du coût du travail, contrôle généralisé et invasif des activités et des déplacements des individus. Tout ceci, décrit en détail par le WEF, se déroule sous nos yeux, avec la complicité des grands médias, l’asservissement des dirigeants de presque tous les pays, la corruption de la classe médicale et le pouvoir scandaleux de l’élite financière mondiale. Aucun organisme public ou privé n’est à l’abri de l’ingérence de ces groupes de pouvoir, dont les entreprises pharmaceutiques et les fonds d’investissement auxquels elles appartiennent constituent l’une des nombreuses ramifications.

Si l’on comprend qu’il s’agit d’un coup d’État et qu’il sert à instaurer une dictature, toutes les contradictions apparentes de ce que l’on observe apparaissent cohérentes et logiques, de l’interdiction des traitements aux protocoles ministériels scélérats, des enfermements inefficaces aux obligations illégitimes de vaccination et de Green Pass, de l’abandon de la souveraineté à la mafia européenne au bradage des biens nationaux stratégiques aux multinationales étrangères.

Dans ce contexte, il est facile de comprendre pourquoi toutes ces formes de pathologisation puis de criminalisation de la dissidence qui caractérisent les régimes totalitaires, sur le modèle de la dictature communiste chinoise, sont mises en place. Une opération sadique – on a parlé de « sadisme d’État » – dans la mesure où elle vise délibérément la marginalisation sociale des dissidents par le chantage ou l’obligation légale. Tout aussi sadique sur le plan sanitaire, puisqu’elle expose des personnes en bonne santé à des conséquences sanitaires très graves, sous l’illusion d’un bénéfice inexistant, dans le but de créer des malades chroniques et de provoquer une réduction drastique de la population. Sadique sur le plan économique : pensons à la faillite de tellement d’entreprises et à la propagation du chômage et du travail sous-payé. Sadique d’un point de vue social : la révision des évaluations cadastrales et l’ajustement écologique planifié de l’immobilier annuleront un bien aussi primaire que la propriété du logement, remplacé par le revenu universel qui fera de chacun un esclave du pouvoir.

Pour ces raisons, une opposition ferme et déterminée est indispensable, de la part des individus et des mouvements, qui sera d’autant plus efficace qu’elle sera large, non institutionnalisée et non monopolisée par quiconque. L’Alliance Antimondialiste que j’ai appelée de mes vœux pourrait en ce sens fournir des lignes directrices, laissant la liberté d’action à ceux qui adhèrent à ses principes et rendant objectivement plus complexes les formes de répression que nous voyons déjà opérer.

Mon voeu est qu’avec l’intensification de cette folle répression, les citoyens de tous les États comprendront que le problème réside dans la subversion et la trahison par l’autorité de sa finalité propre, et dans son asservissement à des pouvoirs supranationaux qui sont les ennemis du bien commun précisément parce qu’ils sont les ennemis de Dieu et de l’homme.

Le Seigneur nous montre l’enfer sur terre qui nous attend si ce coup d’État n’est pas dénoncé et arrêté. C’est à nous, avec le témoignage courageux de l’Évangile dans nos vies, de montrer qu’un monde obéissant à la Loi de Dieu est non seulement possible mais nécessaire, si nous voulons que ce cauchemar dystopique prenne fin.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque


Pour ce qui concerne le cardinal Müller, je laisse la parole à l’excellent Vik van Brantegem, directeur du quotidien catholique italien en ligne Korazym.org, qui tient par ailleurs un blog très informé où il s’exprime à titre privé donc plus librement. Il fait ici une synthèse des différents articles relatifs.

Le cardinal Gérard Ludwig Müller accuse, dans des propos extraordinaires et courageux, les élites financières mondiales de vouloir instaurer un contrôle total de la population par des mesures d’urgence sanitaire

De nombreuses personnes meurent, tombent malades, sont gravement limitées dans leur vie. L’économie est gravement endommagée. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école, ce qui entraînera des dommages dramatiques à long terme pour leur âme et leur esprit. Et puis il y a des gens qui sont assis sur le trône de leur richesse et qui ne sont pas touchés par toutes ces difficultés quotidiennes, et qui proclament ensuite de manière grandiose : « Cette crise est une opportunité »… une opportunité pour faire avancer leur agenda, un agenda basé sur une imposture, qui est l’opinion selon laquelle « nous pourrions maintenant réaliser une nouvelle création avec l’aide de la technologie moderne ou des communications, nous pourrions créer un nouvel être humain », mais seulement s’il est à leur image. Je ne veux pas être créé et racheté à l’image et à la ressemblance de Klaus Schwab, Bill Gates ou Soros, des gens qui se rendent à Glasgow dans leurs jets privés et qui imposent ensuite de sévères mesures d’austérité et des restrictions « aux masses » (comme ils disent). D’un point de vue politique, cela n’a rien à voir avec une démocratie, où chacun a également des droits égaux.

*

(Cardinal Gerhard Ludwig Müller – Institut Saint-Boniface [*], 6 décembre 2021).

D’abord passées sous silence, les déclarations du cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi et membre du Tribunal suprême de la signature apostolique, qui, dans une interview, a clairement accusé les élites financières mondiales (Soros, Gates, Schwab) de vouloir établir un « contrôle total » sur la population, en profitant de la pandémie de coronavirus chinois à Wuhan pour « faire avancer leur agenda », ont commencé à faire des vagues. Et depuis l’Allemagne, il y a une accusation immédiate qui, au lieu de répondre, tend à diffamer : ce que Müller a dit serait de la théorie du complot. Oui, la vérité fait mal. Il est toujours facile de fustiger ceux qui pensent différemment.

Le 6 décembre 2021, le site conservateur autrichien Institut Saint-Boniface [*] a diffusé via Twitter un extrait de 2’19’ – dont nous avons reproduit la transcription au début – d’une interview.

Puis, le 15 décembre 2021, l’Institut Saint-Boniface a mis à disposition l’intégralité de l’interview, de 26′ 39″.

L’Institut a interrogé le cardinal Müller sur le projet de vaccination obligatoire en Autriche, sur le fait que certains fidèles sont exclus des sacrements et sur la raison pour laquelle les non-vaccinés sont utilisés comme boucs émissaires.

L’interview complète du Cardinal Gerhard Ludwig Müller, mise à disposition le 15 décembre 2021 est ICI

Selon le cardinal Müller, le Covid-19 a semé le chaos et le trouble non seulement en raison d’un manque de connaissances sur la transmissibilité et le danger du coronavirus lui-même, mais aussi en raison de la volonté des super-riches de saisir une occasion de mettre les gens au pas. Le cardinal Müller a affirmé que les élites financières mondiales allaient maintenant utiliser la pandémie et les mesures restrictives prises par les gouvernements pour lutter contre la propagation du virus afin de placer les gens sous un contrôle total et d’établir un État de surveillance mondial. Les milliardaires Bill Gates et George Soros, ainsi que le fondateur et président exécutif du Forum économique de Davos, Klaus Schwab, ont été cités par le cardinal Müller comme faisant partie des promoteurs présumés de ce projet. Cela n’a rien à voir avec la démocratie, a déclaré le cardinal Müller, pour qui les élites financières voudraient créer un nouvel homme à leur image.

D’abord relativement inaperçus dans le monde germanophone, les propos du cardinal Müller ont ensuite été repris par la presse, qui l’a accusé de complotisme. Interviewé par l’agence DPA, le politologue allemand Jan Rathje a déclaré que les commentaires du cardinal Müller ne relevaient pas seulement de la théorie du complot, mais aussi peut-être de l’antisémitisme, George Soros étant de confession juive. La DPA souligne que, contacté, le Saint-Siège n’a encore fait aucun commentaire. Aucun commentaire non plus de la part de la Conférence épiscopale allemande, qui a simplement réitéré son appel à la vaccination.

Contacté par DPA, le cardinal Müller a confirmé ses déclarations, rejetant la logique consistant à classer automatiquement dans le mauvais camp ceux qui critiquent l’élite financière. Il a profité de l’occasion pour critiquer une fois de plus l’influence illégitime des élites super-riches dans divers pays.

[*] L’Institut Saint-Boniface a été fondé à Vienne par Alexander Tschugguel en 2019, dans le but de combattre le paganisme et le mondialisme au sein de l’Église catholique romaine et de « rallier ceux qui ne veulent pas se prosterner devant Pachamama ». L’Institut porte le nom de Saint Boniface qui, selon la tradition, a abattu le chêne de Donar et utilisé son bois pour construire une église. Par le biais de l’institut, Tschugguel met en relation différentes communautés catholiques traditionalistes à travers l’Europe.

(Sources : St. Boniface InstituteFrancais.rt.com et Duc in altum)

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