« L’ancien pape Benoît XVI accusé d’inaction face à des prêtres pédocriminels » récite cet article de l’AFP relayé par le Monde d’aujourd’hui, avec une jubilation mal contenue. Contre un tel tsunami de m…., (pardon d’être grossière, ce n’est pas dans mes habitudes, mais il n’y a pas d’autre mot, et la grossièreté est la seule chose qu’ILS comprennent), on ne peut rien faire. En 2010 j’avais consacré un dossier énorme aux affaires de pédophilie, y compris l’implication mensongère du Pape Benoît (voir ici: /benoit-et-moi.fr/2010-I). Je ne me sens pas la force de me replonger dans cette boue, les gens intéressés pourront y trouver des éléments factuels pour étayer leurs arguments. Et de toutes façons, cela ne servirait à rien.
Je propose à la place à mes lecteurs deux articles de l’époque, dont l’intérêt réside principalement dans leurs auteurs: Tornielli, dans sa période pré-Bergoglio, où il écrivait dans le journal de Berlusconi, et Peter Seewald, qu’on ne présente pas ; et un passage d’un article récent d’Andrea Cionci qui traduit parfaitement ma pensée (voir aussi Quand le cardinal Bergoglio défendait un pédophile notoire).

En ce moment, mes pensées vont vers le Pape Benoît, mais il est tellement au-dessus de ses agresseurs que je vois pas comment leur bave pourrait l’atteindre.


LAISSEZ-LE TRANQUILLE!!!

Elle veille sur lui

2022: Andrea Cionci

Cela sert Bergoglio de voir le vrai pape malmené par les médias hostiles. Il est, en effet, objectif que le journal libéral Die Zeit, ami de Bergoglio, ait lancé une opération – un boomerang total – pour tenter de discréditer le pape Benoît, avec une histoire de dissimulation présumée d’un prêtre abusif d’il y a – à peine – 40 ans.

Or, que Bergoglio ait laissé faire est un fait objectif, puisqu’il n’a pas dit UN MOT pour défendre son « prédécesseur » pendant que les médias déversaient inutilement cette boue préhistorique sur Benoît XVI. Au contraire, dans le discours sur la cancel culture (discours au Corps Diplomatique, 10 janvier, ndt), Bergoglio a réitéré la nécessité de « faire la lumière, en examinant les cas individuels, pour établir les responsabilités, rendre justice aux victimes et empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent à l’avenir ». Mais comment ? Son « grand-père sage » comme il l’a défini est attaqué, à 94 ans, de cette manière horrible et le « Pape François » ne dit rien pour le défendre ? Au contraire, il fait l’inverse: il dit même qu’ « il est nécessaire de faire la lumière en établissant les responsabilités ».

*

Andrea Cionci
11 janvier 2022

En 2010, Peter Seewald

Un appel aux médias, à l’objectivité, la modération, et au sens de la mesure
par Peter Seewald

15 mars 2010 (kath.net) – Beaucoup sont abasourdis. Abasourdis de honte pour les centaines de victimes. Abasourdis de chagrin, que les offenses qu’ils ont subies n’aient pas été apaisés. Abasourdis, aussi, à cause des criminels, tout en priant pour eux. C’est aussi le Carême, temps de pénitence – pas le temps des cris.

Toutefois, les torts que les prêtres délinquants ont infligés, non seulement à leurs victimes, mais à l’Eglise et à toute la société sont immenses. Mais encore une fois, cela fait partie de l’identité chrétienne, que les pécheurs ne doivent pas être simplement jetés dehors.

Les cas effroyables des violences sexuelles constituent le pire des scénarios possibles, de dimensions géantes. Comparable à ce que la dévastation causée par un krach boursier peut signifier pour l’économie mondiale.

Quiconque considère l’Eglise comme le Corps mystique du Christ doit être horrifié de voir à quel point ce Corps-même a été martyrisé. À quelle distance des origines et du message de l’Evangile une partie de l’Eglise – prêtres et évêques – s’est égarée, là où les délits sexuels ne sont qu’une partie de la grande trahison du message de Jésus.

L’Eglise elle-même – ceux qui la représentent – a souvent commis des offenses dont les médias ont très justement rendu compte. Nous avons besoin des médias. Le travail des journalistes est indispensable. Mais ceux qui pensent que la façon dont les médias ont rendu compte des abus dans l’Église ne fait pas également partie d’une campagne contre l’Église, jouent en aveugles.

Samedi (6 Mars) en Allemagne: le Sueddeutche Zeitung (SZ) avait un nouveau sujet de gros titre: «Le diocèse de Ratzinger nomme un prêtre pédophile » . La formulation brute du titre montre à quelles contorsions ils ont dû se livrer pour atteindre leur but. (ndt: littéralement: la difficulté d’atteindre le coeur avec la main gauche en passant derrière le genou!)

Ce n’est que dans les petits caractères que le lecteur apprend que l’ancien archevêque de Munich [le Cardinal Ratzinger] avait simplement accepté en 1980 de permettre à un prêtre du diocèse d’Essen de venir à Munich afin de suivre une thérapie [Teresa précise qu’il n’est pas clair dans la déclaration ultérieure de l’archidiocèse si le cardinal savait lorsqu’il a accepté le prêtre pourquoi celui-ci avait besoin d’un traitement].

Spiegel-Online se hâte de conclure: « Abus sexuels découverts dans l’archidiocèse de Ratzinger » – illustrant l’information avec une image sinistre du Pape, enveloppé dans un manteau [l’humérus] «caché» derrière un ostensoir. [De toute évidence, une photo du Pape élevant le Saint-Sacrement].

En fait, ce cas avait été signalé dans les médias en 1986, lorsque le prêtre en question avait une reçu une condamnation avec sursis, accompagnée de probation.
Dans la soirée, les programmes d’informations télévisées en rajoutaient une couche. Pour le programme Heute-Journal [Le Journal d’aujourd’hui], « le scandale des abus sexuels avaient désormais atteint le Vatican ». Sans aucune référence au fait que lorsque le prêtre avait été reconnu coupable, Ratzinger était à Rome depuis quatre ans.

A la place, le plan suivant proposait l’inévitable représentant d’un groupe sectaire d’opposition à l’Eglise du genre « Nous sommes Eglise » (ndt: Wir sind Kirche).
Les caméras et les micros avaient été en veille toute l’après-midi devant sa maison. Et il joua son rôle devant la presse, expliquant à la «base» que son groupe avait aussi peu à voir avec l’Eglise elle-même, que Heiner Geissler avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. [une allusion difficile à comprendre pour un non-allemand: Heiner Geißler, un homme politique allemand, né en 1930. Il est membre du CDU, ex-ministre fédéral de la jeunesse, la famille et la santé en 1982-1985.]

Il y a plus. Depuis des semaines, le Pape avait exprimé à plusieurs reprises sa position sur les méfaits sexuels commis par des prêtres, mais dans l’affaire impliquant son ancien archevêché, il a laissé l’archidiocèse faire les déclarations [comme il est juste, parce qu’ils sont en mesure de vérifier tous les dossiers, et l’archevêque actuel a la compétence et la responsabilité de de toutes les révélations faites en ce moment].

Mais lors de la prière de l’Angelus du lendemain, le pape n’a fait aucune référence à l’affaire de Munich – ce qui était suffisant à Spiegel-online pour utiliser le titre: « Le pape muet sur les dernières accusations d’attouchements sexuels ». Ce jugement a été aussitôt repris par d’autres médias: « Le pape muet sur les cas d’abus » s’est propagé dans tous les portails des médias, ou une variante comme « Le pape s’enferme dans une chape de silence ». [En outre, une claire allusion au «silence de la polémique Pie XII». comme une manière de dire indirectement que le silence de Benoît XVI dans ce cas est une forme de lâcheté morale!]

D’autres qui ont repris la nouvelle plus tard, ont suivi avec « Davantage de silence du pape ». Et lundi, SZ proclamait en lettres géantes sur la page 1, « Benoît XVI est silencieux », et la phrase-choc était « Le Pape Benoît XVI a gardé le silence sur le scandale des abus sexuelsdans l’Église catholique».

On pourrait certainement arguer que la gestion de la crise au Vatican et dans les diocèses d’Allemagne aurait pu être bien meilleure. Peut-être l’Eglise devrait-elle défendre ses arguments plus souvent et beaucoup plus fort dans un monde bruyant qui est devenu dur d’oreille.

Mais rapporter que le pape a « gardé le silence », malgré toutes ses déclarations dans les semaines précédentes, est tout simplement un mensonge absolu. Et ce qui reste est l’image d’une Eglise qui est un «trou noir», ce que SZ considère comme « la honte catholique « .

C’est exactement comme le dénigrement du Pape par les médias l’année dernière lors de l’affaire Williamson. Cela avait marché. En fin de compte, peu importe toutes les mises au point que le Pontife avait faites, la plupart des lecteurs de journaux se sont retrouvés avec l’impression qu’il était lui-même un anti-sémite clandestin et un négationniste.

Savoir faire la part des choses, être précis, sont des vertus particulièrement méritantes dans des moments comme ceux-ci. Mais trop de gens, dans les médias, pensent qu’ils n’ont plus besoin de les exercer. Le caractère de « campagne » dans les reportages de ces derniersjours est basé sur les mécanismes et les dynamiques du monde des médias lui-même.

Ttous les sujets ne se prêtent à être des points de ralliement, mais toutes les salles de rédaction, quand quelque chose d’explosif est en jeu, chercheront à exagérer de tels sujets. Ce pourrait être la grippe porcine, qui a semé la panique dans le pays tout entier, ou l’affaire du massacre de Kunduz [polémique sur une attaque aérienne ordonnée par les allemands en Afghanistan, qui aurait tué de nombreux civils].

Mais quand vous avez le cocktail sexe-et-Église, c’est comme gagner le jackpot, pour certains directeurs de journaux. A alimenter, à marteler, à susciter. Nul ne peut arriver en retard lorsque résonne le cor de chasse. Et une fois commencé le battage médiatique, alors l’enfer se déchaîne. « Que savait le Pape  » demande le Frankfuerter Rundschau. « Le pape devrait prendre position sur Odenwald », déclare le Aufklaerer, oubliant dans sa frénésie qu’Odenwald (ndt: l’école où a enseigné Cohn Bendit, et où des affaires de pédophilie sont avérées ) n’est pas du tout une école catholique mais une vitrine de la «réforme pédagogique» des écoles publiques!

Mais malheur à celui qui voulait timidement lever la main et demander si tout ce qui était rapporté , était avéré, car le puissant rouleau compresseur de la justice journalistique s’abattait sur lui. L’opposant serait laminé – coupable du crime de lèse-Media!

Parce que, tout comme ces messieurs-dames des médias sont toujours prêts à envoyer des coups de poing, ils virent au violet dès qu’ils sont eux-mêmes critiqués.

Mais cette fois, quelle belle occasion pour eux de crier, les yeux remplis de larmes de crocodile: Couverture (d’actes délictueux)! Déviances! Mentalité de bunker!

De nombreux journalistes font un bon travail. Mais il est impardonnable, que les services religieux de journaux embauchent des journalistes qui ne connaissent pas la différence entre « Ministrant » (enfant de chœur) et « Minister » (le prêtre lui-même), et qui considèrent le pape comme une sorte de dictateur comme Idi Amin. Beaucoup croient que c’est un ennemi contre lequel ils doivent se battre parce qu’il est encore plus dangereux qu’Oussama ben Laden.

Alors, quand le journalisme va de la divulgation de l’information à l’assassinat de personnalité, il est temps de prendre position contre lui.

Chers collègues: Arrêtez, et réfléchissez! Halte à l’instrumentalisation. Halte à l’analyse à bon marché et à la psychologie de cuisine, qui ne servent à rien pour résoudre le problème.

Arrêtez d’être si suffisants. Arrêtez d’imprimer des informations qui présentent des conclusions fausses. Soyez objectifs, sobres, avec le sens de la mesure. Revenez à la vraie nature du journalisme qui était autrefois une profession honorable.

Les abus sexuels commis par des délinquants monstrueux crient vers le ciel. Mais ce ne pas des affaires pour des avocats en quête d’image, mais pour les procureurs de l’Etat, qui peuvent enquêter objectivement et sérieusement pour évaluer une plainte, la clarifier courageusement, et instruire le dossier de manière stricte.


En tant que chrétiens et catholiques, nous devrions avoir honte de tels abus. Nous devons aussi être en colère contre des décisions erronées et des histoires fausses. Mais cela ne doit pas nous empêcher de regarder les choses avec précision, de faire la part des choses, d’utiliser notre raison et de ne pas accepter n’importe quelle manipulation de la part des faiseurs d’opinion.

La vérité doit rester la vérité. C’est une responsabilité envers l’ensemble. Et personne ne devrait se réjouir que la honte rejaillisse sur une institution dont la société, fondamentalement, ne peut pas se passer.

Chaque année, selon l’UNICEF, plus de 220 millions d’enfants dans le monde sont contraints à des rapports sexuels. Cela ne se fait pas dans le «trou noir» de l’Église!

Le réseau de pédophilie en Belgique, qui a causé scandale pendant des années, n’était pas composé de prêtres et de religieux, mais de politiciens et d’hommes d’affaires.

Tous les jours, des centaines de milliers d’images pornographiques d’enfants sont téléchargés à partir d’Internet par des Allemands.

Ces délinquants ne mènent pas une vie de célibataire. Et la pornographisation de toute la société affecte nécessairement les écoliers comme les adultes âgés, non pas comme une conséquence de la morale sexuelle de l’Eglise [30% seulement des Allemands se considèrent comme catholiques, et beaucoup parmi eux s’opposent à la morale de Eglise !] mais à cause de la grande disponibilité du matériel pornographique.

La société ne devrait-elle pas considérer le genre de culture que nous développons, ce qu’elle fait à nos enfants, ce qui les rend de plus en plus tordus, incapables d’avoir des relations authentiques?

L’effondrement de la confiance dans l’Eglise, précipité par des prêtres et des religieux malades et pécheurs, ne peut être ignoré dans l’ordre du jour. C’est un moment de passion, et ce qui n’est pas construit sur le roc va s’effondrer.

Mais chaque catharsis est aussi une chance. Le Pape lui-même, au début de son pontificat, a parlé d’un nettoyage qui est indispensable pour l’Eglise. Le ménage doit être fait du haut en bas. Aucune pièce ne doit être laissé de côté, et ce doit être aussi simple que l’élimination du pain au levain avant la Pâque.

Toujours en 2010, Andrea Tornielli

Pédophilie: d’Allemagne, nouveaux poisons contre le Pape
Il Giornale 

En 1980, un abbé coupable d’abus sexuels fut transféré dans le diocèse de Ratzinger pour suivre un traitement.
L’Église: « Le Saint-Père n’a rien à voir là-dedans »
Andrea Tornielli
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Après Georg, on est arrivé à Joseph, en essayant d’impliquer le Pape sur les scandales de pédophilie: en 1980, durant l’épiscopat de Ratzinger à Munich, un prêtre qui sera plus tard reconnu coupable d’abus d’enfants a en effet été transféré.

L’épisode, raconté par le journal allemand Süddeutsche Zeitung, a été méticuleusement reconstituée par la Curie de Munich qui a mis en place une commission d’étude sur les documents d’archives: il en ressort que Benoît XVI est étranger à l’affaire, parce que l’emploi dans des activités pastorales du prêtre en question était contraire à sa décision.
En outre, de Janvier 1980 à août 1982, période où le religieux se trouvait dans cette paroisse, il n’a été signalé aucun cas de harcèlement ni de cas de présumés abus. Et il est bon de rappeler que le cardinal Joseph Ratzinger, nommé préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi par Jean Paul II en Novembre 1981, avait démissionné du diocèse avant de s’installer à Rome en Février suivant.
Ainsi, durant les trois premières années du séjour du prêtre pédophile à Munich, celles qui coïncident avec l’épiscopat du Pape, aucun abus ni soupçon d’abus n’ont été signalés. En outre, celui qui était alors vicaire général, Gehrad Gruber, a assumé hier l’entière responsabilité d’avoir laissé le prêtre au service de la paroisse, tandis que l’archevêque avait consenti à l’accueillir et à l’héberger à Munich afin qu’il puisse suivre une psychothérapie.
L’abbé H – le nom n’a pas été révélé – vint à Munich en provenance du diocèse d’Essen. La Curie admet qu’il « devait être connu qu’il se soumettait à une thérapie pour avoir eu des rapports sexuels avec des garçons ».
Mgr Ratzinger décida de lui offrir l’hospitalité dans une maison paroissiale. « Mais, contrairement à cette décision – affirme la reconstruction publiés sur le site du diocèse de Munich – don « H » fut chargé par le vicaire général d’aider aussi l’activité pastorale de la paroisse, sans aucune limitation. De Janvier 1980 au 31 août 1982, il n’y pas eu de plainte ou d’accusations contre lui ».
Donc, même si par l’initiative du vicaire général Gruber et contrairement à ce qui avait été décidé par Ratzinger, le prêtre a été affecté à des tâches pastorales, au cours de ces trois premières années rien n’a été signalé contre lui.
En Septembre 1982, quand le Pape actuel a déjà quitté l’Allemagne depuis des mois, « H » est transférée à la paroisse de Grafing, où il reste jusqu’au début de 1985. Accusé de harcèlement sexuel sur un enfant, alors qu’il fait l’objet d’une enquête policière, l’abbé est déchargé de ses fonctions. La Cour d’Ebersberg en Juin 1986, le condamne à 18 mois de prison et une amende de 4.000 DM, et à suivre une psychothérapie et des contrôles au cours des cinq prochaines années.
De Novembre 1986 à Octobre 1987, la curie de Munich le destine à servir comme aumônier dans une maison de retraite et par la suite jusqu’en Mai 2008, il est nommé vicaire à Garching-Alz.
« Cette nouvelle mission pastorale – lit on encore dans le communiqué du diocèse – était due au fait que la peine infligée par le tribunal était assez légère et qu’il avait suivi une thérapie. Depuis la sentence de 1986 aucun autre incident le concernant n’avait été rapporté. Don « H » au cours des deux dernières années, jusqu’à aujourd’hui, a été employé dans la pastorale du tourisme.
«Les charges pastorales répétées de de Don « H » dans les paroisses – a déclaré hier Mgr Gruber, le vicaire du diocèse pendant ces années-là – ont été une grave erreur. J’en assume l’entière responsabilité, je suis profondément désolé que de cette décision ait dérivé des abus contre des jeunes. Je présente mes excuses à tous ceux à qui j’ai causé du tort. « 

Le directeur de la Salle de Presse du Vatican, le Père Federico Lombardi, est intervenu hier après-midi pour souligner que Benoît XVI était étranger à l’affaire: « Je renvoie à ce qui est dit sur le site web du diocèse de Munich, qui est compétent et a tous les éléments pour reconstituer les événements et expliquer quelles sont les responsabilités de l’affaire, a dit le jésuite ».
« La déclaration – a souligné Lombardi – se conclut avec le vicaire général de l’époque qui assume toute responsabilité, car c’était lui qui avait envoyé le prêtre soupçonné de pédophilie dans la pastorale

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