Benedetta de Vito qui écrit régulièrement dans le blog de Marco Tosatti est une admiratrice passionnée de Benoît XVI dans laquelle je peux me reconnaître par certains aspects. Elle nous livre ici les réflexions que lui inspire le hallali qu’une certaine presse a lancé sur le Saint-Père. Loin des intrigues vaticanes, des soupçons politiques et autres « cui prodest? » (qui méritent quand même qu’on y réfléchisse), elle le fait avec une sincérité « naïve », presque enfantine, et la sensibilité toute féminine qui caractérise son écriture.

Benoît a peut-être eu tort, mais vive Benoît, le Katéchon.

La lumière qui brille à Mater Ecclesiae

Il y a une petite lumière qui brille dans la tempête derrière les murs léonins. Une lumière qui brille dans l’obscurité qui enveloppe la Cité du Vatican même lorsque le soleil brille. Et cette petite lumière, pour moi qui l’aime, a un nom et un prénom et, en tant que Pape, s’appelle comme moi au féminin : Benedetto. Enfermé dans le couvent qui l’a accueilli, sur le front le plus septentrional du siège pétrinien (comme j’ai eu la grâce de le voir, un jour, il y a peut-être trois ans, lorsqu’une connaissance m’a offert une visite guidée du secret de l’État du Vatican), dans une prière continuelle pour le navire de Pierre et pour nous tous, Benoît XVI a rempli le rôle d’un petit Kathekon et moi, bien des fois, en esprit et en âme priante, je l’ai rejoint dans la prière.

Je le voyais dans une petite chapelle, moi derrière lui, à genoux. Et ensemble, nous nous sommes tournés vers le Saint Sacrement. Cela m’a réconforté, souvent, d’être avec lui, dans le silence des lieux, puis de revenir, fortifiée par la force de sainte Emérance et de sainte Agnès, dans ce monde désordonné et déformé où le pontife en charge vacciniste (d’un sérum expérimental qui utilise, d’une manière ou d’une autre, des cellules de bébés avortés), sème le doute, dit que la Vierge est « métisse » puis « femme de la rue » apporte dans la basilique suprême de la chrétienté une idole païenne, change les mots du Notre Père, attaque l’ancienne liturgie et semble aimer tout le monde sauf les catholiques et je m’arrête ici pour ne pas vous ennuyer.

Et c’est pourquoi je ne fais que rire du scandale de Munich, dont se gargarisent les grands journaux habituels que j’appelle « Corriere delle tenebre », « Messaggero della menzogna », « Repubblica diaboli » et ainsi de suite dans un sabbat luciférien plein de haine et de rancœur. Ratzinger a pu commettre des erreurs, bien sûr. Saint Pierre en a fait beaucoup, et Jésus lui a toujours pardonné. Même lorsqu’il l’a renié trois fois ou lorsqu’il fuyait Rome par peur de la mort et qu’il s’est retrouvé devant le Seigneur : « Domine, quo vadis ? ».

Il se peut donc que le pape Benoît ait commis une erreur, certes, mais il s’est certainement repenti et confessé et maintenant, libéré de toute pression, il peut continuer à soutenir ceux qui, comme moi, espèrent encore avoir en Lui un guide et un bon berger. Moi, du moins, j’en ai tellement besoin, parce que chaque jour j’ai l’impression d’être en guerre et les « ennemis » ne sont pas seulement les nombreux démons incarnés qui tourmentent la vie de tous les Italiens (qui n’ont pas encore réalisé) et surtout des non vaccinés comme moi, mais aussi une certaine église qui s’est prosternée devant le monde, en obéissant à Santa Marta.

Moi, errant d’église en église, pour trouver un prêtre qui ne soit pas vacciniste, qui ne me reproche pas de vouloir montrer par un témoignage vivant que je suis fidèle à Dieu qui est le seul propriétaire de la Vie. Personne ne peut jouer avec elle, la supprimer prématurément, l’utiliser à ses propres fins économiques et souvent à des fins étranges.

Mais les prêtres d’aujourd’hui semblent sourds. Ils répètent le mantra de Bergoglio, qui est celui du gouvernement : « Celui qui ne se vaccine pas est mauvais. La vaccination est un acte de charité et de responsabilité ». Comme si la responsabilité envers les hommes pouvait passer outre la loi éternelle du Seigneur. Je me retrouve donc seule, avec la bouche amère d’avoir, maintes et maintes fois, écarté pour une raison ou une autre telle ou telle église.

J’ai quitté ma paroisse pour toujours parce qu’un jour, pendant la messe, le prêtre (dont on m’a dit qu’il serait bientôt évêque) a commencé à chanter les louanges de Marthe, en critiquant les louanges de Marie. Mais Jésus n’a-t-il pas dit le contraire ? Ce n’est pas que je ne veux plus y aller, ce sont mes pieds, dans les sandales du Seigneur, qui m’empêchent de marcher. Dans une autre église, où j’étais heureuse d’aller, j’ai entendu de la propagande, mais sous une forme virtuelle, sur les vaccinations, utilisant comme bouclier l’image de Bergoglio déguisé et ses phrases pro-Pfizer et pro-Bourla, avec qui il a eu deux conversations privées. Dans un autre cas encore, j’ai vu un changement de comportement de tous les hommes et femmes consacrés lorsque j’ai déclaré en toute sincérité (comme on doit le faire devant le Seigneur) que je n’avais pas eu le vaccin et que je préférais mourir plutôt que de me faire injecter le sérum avec des cellules d’enfants tués. Dans un autre cas, j’ai annulé le numéro du prêtre parce que j’ai compris, d’après ses paroles, qu’il avait volontairement obéi à l’inoculation…

Alors j’erre d’église en église et je trouve des cœurs endurcis, froids, et je ne trouve la chaleur du Seigneur que dans mon cœur, lorsque, devant la crèche, en compagnie de saint Alphonse de Liguori, je reste dans la contemplation de l’Enfant-Amour. Je pleure, parfois, et je dis à mon mari : « L’amour n’est pas aimé ». Et tandis que la lance de Longinus me transperce le flanc, je me souviens de Benoît qui, derrière les murs, en prière, attend peut-être mon âme : c’est la plus grande consolation. Vive le pape Benoît !

Mots Clés :
Share This