C’est un évêque italien (émérite), Mgr Giovanni d’Ercole (qui fut vice-directeur de la Salle de presse du Vatican sous les ordres de Joaquim Navarro Vals, et qui a reçu l’ordination épiscopale en 2009) qui l’écrit sur sa page Facebook. Pourquoi les autres ne disent-ils rien? Y a-t-il une telle peur que personne qui soit encore en activité n’ose réagir? Et dans ce cas, pourquoi cette peur?

Vik van Brantegem qui reproduit l’histoire, commente:

Aujourd’hui, nous avons lu la parole d’un évêque. L’amère réaction de Giovanni D’Ercole en défense de Benoît XVI : « Ils l’ont laissé seul ». Au cours des jours précédents, nous avons longuement parlé de manière exhaustive.. Nous avons écrit pour défendre Sa Sainteté le Pape émérite Benoît XVI, en soulignant que le Saint-Siège est resté dans un silence assourdissant et honteux, avec une déclaration insultante avec laquelle il a manqué l’occasion de se taire vraiment, ce qui aurait été mieux.
Nous continuons à ressentir en nous un sentiment de profonde tristesse et d’amertume, notamment parce que le pape François – qui a eu plusieurs occasions d’élever la voix – n’a pas ressenti le besoin d’intervenir de manière énergique et décisive. Il est encore temps pour lui de le faire, de dire un mot de sa part pour défendre son vénéré prédécesseur, sans si et sans mais, en cet après-midi du troisième dimanche de la Parole de Dieu.
Nous avons donc attendu en vain la voix de nos pasteurs, les évêques. Puis, aujourd’hui, un évêque italien a pris la parole, même s’il est émérite, c’est bien, pour exprimer son amertume et sa profonde tristesse.

*

http://www.korazym.org/70538/lo-hanno-lasciato-solo/

« Ils l’ont laissé seul.
Seul à souffrir et à lutter contre des ennemis qui ont jadis professé être des amis et qui l’accusent maintenant de choses infâmantes.
Ils l’ont laissé seul.
Seul comme ils l’ont laissé il y a des années quand, comme pontife régnant, il a été le premier à fustiger les cas de pédophilie dans l’Église. Le protocole est le sien, la commission est la sienne, les hommes qui la composent sont les siens.
Ils l’ont laissé seul.
Seul comme Jésus à Gethsémani avant d’être livré aux Juifs qui voulaient le mettre à mort, à porter la croix de celui qui a tant fait pour l’Église et pour les âmes, en mettant toujours et uniquement Jésus en premier, pas le monde, parce que nous n’appartenons pas à ce monde.
Ils l’ont laissé seul.
Lui, le géant de la Foi, le plus grand théologien et philosophe du 20ème siècle, le Pape gardien de la Foi et de la doctrine.
Lui, Benoît XVI, a déjà sa place prête au Paradis, il est encore ici, nous enseignant comment porter la croix.
Pour nous faire comprendre que seul Dieu sauve.
Pas le monde ».

Postille ( Vik van Brantegem )

« Ils l’ont laissé seul ».
C’est la vérité nue.
Et le Roi est nu.
Le dessein dans sa nudité est très clair.
Clair aussi le dessein du grand marionnettiste qui est nu, qui tire les ficelles de la presse corrompue qui se mange elle-même et qui est nue.
Tout est juste devant nos yeux, comme l’enfant dans l’histoire du Roi est nu.
Celui qui ne veut pas voir, est complice.
Celui qui ne prend pas une position ferme est complice.
Sans « si » ni « mais ».
Un jour, le jugement de Dieu viendra, même pour ceux qui ont permis que tout cela se produise.
« Seul Dieu sauve. Pas le monde ».

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