La lettre, très belle et très émouvante, au ton très personnel , traduite en différentes langues sur le site du Vatican (la version française contient des fautes grossières que je me suis permise de corriger par respect pour son auteur) est suivie d’un argumentaire juridique rédigé par les « collaborateurs » du Saint-Père, qui réfute point par point les accusations du Rapport (texte en italien sur korazym.org)

Je comprends de plus en plus la répugnance et la peur que le Christ a ressenti sur le Mont des Oliviers quand il a vu tout ce qu’il allait devoir vaincre intérieurement. Que les disciples dorment à ce moment-là, représente malheureusement la situation qui, aujourd’hui encore, se reproduit, et par laquelle je me sens aussi interpellé. Ainsi, je ne peux que prier le Seigneur, les anges et tous les saints et vous aussi, chers frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

*

Texte complet: https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2022/02/08/0092/00182.html#fr

Bientôt, je serai face au juge ultime de ma vie. Bien que, regardant en arrière ma longue vie, je puisse avoir beaucoup de motifs de frayeur et de peur, mon cœur reste joyeux parce que j’ai confiance que le Seigneur n’est pas seulement le juge juste mais, en même temps, l’ ami et le frère qui a déjà souffert lui-même mes manquements et qui, en tant que juge, est en même temps mon avocat (Paraclet). À l’approche de l’heure du jugement, la grâce d’être chrétien me devient toujours plus claire. Être chrétien me donne la connaissance, bien plus, l’amitié avec le juge de ma vie et me permet de traverser avec confiance la porte obscure de la mort. À ce propos, me revient sans cesse à l’esprit ce que Jean rapporte au début de l’Apocalypse : il voit le Fils de l’homme dans toute sa grandeur et tombe à ses pieds comme mort. Mais Lui, posant sur lui sa main droite, lui dit : « Ne crains pas ! C’est moi…. » (cf. Ap 1, 12-17).

*

ibid

Qu’ajouter?
Peut-être cela, qui est un nouveau témoignage de l’importance de la famille aux moments décisifs de l’épreuve:

Je voudrais enfin remercier la petite famille du monastère « Mater Ecclesiæ », dont la communion de vie aux heures heureuses et difficiles me donne cette solidité intérieure qui me soutient.

*

ibid
Mots Clés :
Share This