Réalisé par Jean-Jacques Annaud, il sera peut-être la divine surprise cinématographique de ce (triste) début d’année 2022: sortie annoncée pour le 16 mars. Avec les réserves d’usage, bien sûr, car il m’arrive souvent d’être déçue: soit le film que j’attendais n’est jamais distribué en salle (comme par exemple « Shadows of truth », qui devait « réhabiliter » Pie XII en rétablissant la vérité sur son attitude envers les juifs pendant la guerre, cf. benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/un-film-pour-rehabiliter-pie-xii), soit c’est ce qu’il est convenu d’appeler un nanar… soit les deux. Cette fois encore, je croise les doigts…

Un site internet a été ouvert pour présenter le film (https://notredamebrule.com/). Le réalisateur explique ses intentions:

UN HOMMAGE TOUT EN IMAGES.
Le principe est de mêler les images enregistrées de l’extérieur au cours de l’évènement du 15 avril, si possible inédites, après une recherche internationale approfondie, avec celles, reconstituées dans de vastes décors reconstruits à l’identique, des épisodes que nul n’a pu filmer au moment du drame. Nous nous imposons l’émotion du spectacle cinématographique, étayée par la discipline pointilleuse de l’historien. Le film, en langue française, est destiné aux très grands écrans du monde, en priorité les salles équipées des dernières technologies…

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UN RÉCIT DANS LE FEU DE L’ACTION.

Le récit se concentre sur les 24 heures qui s’achèvent au petit matin du 16 Avril. Il retrace le défi pour les services de secours d’avoir été prévenus avec tant de retard, la gageure d’acheminer hommes et matériel à travers les embouteillages parisiens et la foule des badauds. Il se poursuit avec le combat périlleux de ceux qui ont été confrontés à un incendie monstrueux, et dont, en fin de nuit, l’expertise et le courage ont triomphé. Le feu de Notre-Dame a non seulement ému le monde, mais a permis à la France, taraudée depuis tant de mois par le doute et la peur, d’être de nouveau fière de la compétence, du sang-froid, du dévouement de ceux qui ont contribué au sauvetage. Les pompiers, bien-sûr, mais aussi la police, les architectes, les conservateurs, l’ensemble des services et des experts concernés.

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LES POMPIERS, CES HÉROS.
La mode hollywoodienne est aux supers-héros gonflés aux stéroïdes, pilotant des vaisseaux intergalactiques digitalisés pour sauver l’humanité. Les nôtres sont ces soldats du feu, humbles, entrainés, admirables, qui ont choisi de mettre en danger leur vraie vie pour sauver un symbole : celui de Paris, de la France et d’une religion qui n’était pas forcément la leur. La cathédrale est toujours debout, les 1300 objets sacrés du trésor ont tous été sauvés, aucune vie n’a été perdue. « Notre-Dame du pilier », la statue de la Vierge qui personnifie l’édifice a été retrouvée intacte au milieu des décombres. Quand les premiers rayons de l’aube ont effleuré son visage et celui de son enfant épargné, on l’a vue sourire.
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Jean-Jacques Annaud

J’ai vu la bande-annonce sur (très) grand écran, et franchement, les images sont à couper le souffle. Est-ce que cela suffit à faire un bon film? Réponse, en principe, le 16 mars

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