C’est celui qu’en fait Andrea Cionci . On sait qu’il est un tenant convaincu (à défaut d’être totalement convaincant, à chacun de voir) de la théorie selon laquelle le vrai Pape est Benoît XVI, et « Bergoglio » est un usurpateur, un « antipape ». Son récit est donc uniquement à charge, et partisan (pour contrebalancer, voir le reportage de Nico Spuntoni sur la NBQ) . Mais même en mettant de côté certains excès de vocabulaire, il y a eu suffisamment de preuves documentées dans le passé pour penser que le récit de Cionci (confirmé par les photos) n’est pas fantaisiste. Même s’il est partial, partiel, et pèche probablement par omission. Au final, reste la question: « que diable [François] allait-il faire dans cette galère? » (« Les fourberies de Scapin », II, 7)

Bergoglio au Canada : spiritisme, fétiches, anticatholicisme syncrétiste et instances mondialistes

https://www.liberoquotidiano.it/articolo_blog/blog/andrea-cionci/32577912/papa-francesco-canada-piume-spiritismo-feticci-anticattolicesimo-istanze-globailiste.html

Il faut vraiment une grande capacité d’autosuggestion pour continuer à considérer Bergoglio comme le pape, surtout après son dernier voyage au Canada au cours duquel l’archevêque de Buenos Aires a enchaîné une série d’initiatives et de déclarations littéralement surréalistes.

Celles-ci trouvent une image plastique dans son portrait avec la coiffe amérindienne à plumes, devenu immédiatement une icône pour des dessins humoristiques, dont un avec la légende  » Les Apaches soient avec vous « .

La visite au pays de du sirenetto [petite sirène… au masculin] mondialiste Trudeau était une occasion à ne pas manquer pour l’antipape partisan de la nouvelle religion mondiale : avant tout, discréditer l’Église catholique en demandant pardon pour des faits datant d’à peine quelques siècles. En ce qui concerne les canulars sur les méfaits des « écoles catholiques », voir François au Canada: les excuses indues et l’affaire montée de toutes pièces des pensionnats indiens [De Mattei]

Nous ne savons donc pas si la tribu des iroquois s’est excusée d’avoir brûlé et cannibalisé vivants les huit saints martyrs canadiens, mais à ce stade, ce sont des détails.

Un autre objectif de Bergoglio, exalter l’écologie semi-panthéiste de la tradition indigène. Inévitablement, on retrouve les signes habituels, fraternité universelle maçonnique, inclusivité immigrationiste pour démolir les identités des peuples, bref, tout l’attirail de Davos que nous connaissons si bien, assaisonné d’une dose finale d’ésotérisme.

Le logo de la rencontre canadienne est déjà tout un programme. Comme l’explique Vatican News, « il s’agit d’un cercle, destiné à représenter l’ordre naturel du cycle de la vie, mais aussi le Soleil, la Terre et les enseignements sacrés ». Mais sacré pour qui ? En effet, on y voit des poissons, des oiseaux, des aigles, des bisons, les symboles des habituels pamphlets écolo-syncrétistes, mais pas même une ombre de la croix du Christ : trop peu inclusive.

Le clin d’œil syncrétiste revient dans le tweet de Bergoglio du 24 juillet :

« Il y a tant à apprendre des peuples indigènes, de leur capacité à écouter Dieu, les gens et la nature. Nous en avons besoin dans la frénésie du monde actuel qui rend difficile un développement véritablement humain, durable et intégral ».

Mais quel Dieu, celui catholique, ou le Manitou, le grand esprit panenthéiste? Il vaut mieux préciser, puisqu’il s’agit de divinités totalement inconciliables.

L’anéantissement de l’identité catholique unie à la déférence envers la tradition indigène est configuré dans cette autre déclaration implosive :

« Aujourd’hui, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui s’opposent à la réalité de l’existence, étouffant l’attachement naturel aux valeurs des peuples, tentant de déraciner leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux ».

À propos, on peut rappeler, en marge, comment il a, avec le pseudo-motu proprio « Traditiones custodes », aboli de fait la messe catholique traditionnelle en latin, c’est-à-dire la seule messe avec une garantie totale de catholicité, qui vient du temps des Apôtres, formalisée il y a 500 ans. Donc, grand respect pour les plumes et les totems amérindiens, mais ensuite on peut passer sur les racines, les traditions et l’histoire de la foi catholique avec le bulldozer.

Mais les contradictions s’expriment aussi dans les gestes matériels, il suffit de penser à l’étalage paupériste de la procession d’entrée au séminaire Saint-Joseph : Bergoglio assis à l’avant dans la 500 blanche, mais suivi par une foule de pas moins de 26 (nous les avons comptés) énormes SUV, Jeeps, camionnettes, voitures blindées de sécurité. Cela rappelle le faux paupérisme du Méga-Directeur Galactique de Fantozzi qui se déplaçait sur une mobylette, accompagné toutefois par des huissiers qui couraient à ses côtés en tenant un auvent pour le protéger de la pluie.

Puis il y a eu un moment où l’antipape a – de fait – participé à un véritable rituel spirite ou nécromantique. Un sorcier indigène, sifflant dans un roseau a annoncé (voir vidéo, vers 12′) devant lui et les évêques de sa suite:

« Je demande à la grand-mère occidentale de nous donner accès au cercle sacré des esprits pour qu’ils puissent être avec nous, pour que nous soyons unis et plus forts ensemble. »

Pour la religion catholique, il s’agissait d’une évocation de démons (comme toujours lorsqu’on s’adresse à des « esprits ») et Bergoglio se tenait là, la main sur le cœur (un geste maçonnique typique, soit dit en passant), tout absorbé dans la concentration pour le pieux moment mystique.

Puis les baisers : aux attrape-rêves et autres fétiches païens, et baiser du chef indigène. En revanche, la visite et la « bénédiction » de la statue commandée pour la visite antipapale ont été presque totalement occultées par les médias : il s’agit d’une pseudo-Marie qui défait les nœuds, terrifiante et ésotérique. Les photographies sont presque introuvables, et ce n’est pas un hasard : la figure féminine a une expression de colère vraiment dérangeante, et n’écrase PAS la tête du serpent (mais le repousse plutôt vers sa queue), laissant ainsi le reptile libre de mordre. Voir photo ci-dessus: vous verrez les inévitables ange mâle et ange femelle (les anges par définition n’ont pas de sexe !) en conformité avec ces caractères ésotériques de l’union des opposés que nous avons déjà étudiés.

L’œuvre est due au sculpteur Tim Schmalz, le même auteur de la péniche de migrants en bronze qui, pour un temps, a été exposée sur la place Saint-Pierre [cf. La statue des migrants et la « bonne » immigration selon le Pape], ainsi que d’un très troublant Jesus Homeless, où le Christ est représenté enveloppé dans une sorte de linceul, allongé sur un banc.

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